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    Le passager de la pluie
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    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Est-ce la météo adverse qui m’inspire, ou ces mots ont-ils un pouvoir d’évocation particulier ?
    Ce titre-là est magique, il promet tout et ne dit rien, il est parfait.
    Le passager de la pluie, c’est un film de René Clément sorti en 1970, avec Marlène Jobert, trop Mignonne, et Charles Bronson, trop Viril. Lui, c’est un dur à cuire et elle, elle a besoin d’être protégée. Pourtant, ce n’est pas pour jouer les gardes du corps qu’il s’est introduit dans sa vie, mais pour lui poser des questions (et lui extorquer des réponses) au sujet d’une bien vilaine affaire…
    Roub E.
    Roub E.

    801 abonnés 4 885 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Je ne vais pas le cacher, j’ai lutté une bonne partie du film pour ne pas m’endormir, ce qui n’est pas bon signe. L’histoire se veut alambiquée, mais se trouve au final assez simpliste. La tentative pour donner de la profondeur aux personnages n’aboutit pas. Si Marlène Jobert Jobert a de jolies jambes elle est loin d’être convaincante dans ce film à l’inverse d’une surprenante Annie Cordy qui est celle pour qui cela vaut le coup de découvrir le film. Charles Bronson a un rôle qui joue beaucoup sur l’ambiguïté mais j’ai fini par m’en désintéresser comme du reste d’ailleurs.
    Xyrons
    Xyrons

    635 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2010
    Le passager de la pluie est un bon film de René Clément. La mise en scène du réalisateur est correcte, le scénario est travaillé, je ne me suis pas ennuyé devant le film, même si certains pourraient décrocher, les acteurs comme Marlène Jobert, Charles Bronson ou encore Annie Cordy sont corrects dans leurs rôles etc…
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    25 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2010
    Ce film a un bon goût d'années 60, la distribution est alléchante et le scénario plutôt bien ficelé. Malheureusement le tout est d'une lenteur absolument soporifique !
    Jrk N
    Jrk N

    35 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2018
    L'intrigue n'est pas plus absurde, invraisemblable et tordue que dans de nombreux polars noirs américains.
    La musique de Francis Lai n'est pas plus sirupeuse que d'habitude.
    La pluie ne fait pas plus cliché que dans de nombreux romans noirs.
    Ce n'est pas plus mal filmé que la plupart des thrillers habituels et la violence n'est pas décrite (un bon point) comme souvent avec la sinistre complaisance fréquente à Hollywood.
    Bref Le Passager de la Pluie de René Clément (70) n'est pas un mauvais film pour toutes ces raisons-là ; mais pour d'autres.
    Il s'agit essentiellement d'un affrontement psychologique entre deux personnages. Donc ce sont ces deux personnages qui importent.
    Une femme de pilote d'air france au mode de vie bourgeois mais au comportement enfantin et un détective (qui n'est pas flic) au comportement direct, viril mais assez peu brutal finalement. Il veut savoir, elle ne veut rien dire. Classique, ça peut marcher.
    Mais ça ne marche pas car les acteurs sont mauvais. Extraordinaire femme-enfant Marlène Jobert pouvait être très émouvante lorsqu'elle était tenue et qu'on ne la laissait pas faire ses petits "poui !" à la Marilyn de seconde zone (rétrécie de surcroît).
    Dans Nous ne Vieillirons pas ensemble (72) ou Pialat la surveille comme de l'huile sur le feu, Marlène Jobert nous a fait tous pleurer.
    Bronson, avec son masque indien et les muscles qu'on voit sous ses vêtements, n'a même pas besoin de bouger pour être l'incarnation de l'homme-le-vrai (pourquoi pas ?). Quand il est impassible il est devenu un mythe avec Sergio Leone. Mais là, il parle beaucoup, il s'explique, il tente de convaincre, il sourit (l'horreur totale : Bronson sourit !), il fait les yeux doux : bref il essaye de faire exactement de l'anti-bronson et ça, le vrai Bronson ne sait pas faire.
    Résultat, le face-à-face pyschologique est totalement raté.
    Si ce n'est pas une erreur grave de casting c'est une faute désastreuse de direction d'acteur (ça doit être les deux comme souvent).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 mai 2009
    Charles Bronson et Marlène Jobert sont convaincants. Par contre, le rythme est assez lent : on s'enlise vite, entre interrogatoires et affaire conjuguale. On a parfois du mal à faire la transition entre polar et drame. Un film assez original cependant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 557 abonnés 12 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    En raison de la disparition de Annie Cordy, le Cinèma de Minuit lui rend hommage en rediffusant ce curieux « Passager de la pluie » , rèalisè en1970 par Renè Clèment et ècrit par Sèbastien Japrisot himself! Ce dernier ètait un grand admirateur de Lewis Carroll, au point de transformer la menue Marlène Jobert en une espèce de Alice au pays des Merveilles terrorisèe et hantèe par l'obsession du viol! Grâce à l'insaisissable Charles Bronson qui mène une enquête parallèle pour dècouvrir la vèritè, elle se tirera tant bien que mal des situations extravagantes et angoissantes dans lesquelles elle se trouve placèe bien malgrè elle! Une nouvelle recherche de style pour le rèalisateur de "Plein soleil" qui casse ici tous les codes du suspense qu'on a l'habitude de voir! Le film est devenu depuis un classique...
    selenie
    selenie

    5 686 abonnés 6 073 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Le film n'aurait sans doute pas déplu à un certain Alfred Hitchcock. Plus que le viol, c'est donc l'homme mystérieux/Bronson qui arrive après qui devient le fil conducteur. Qui est-il ?! Que veut-il vraiment ?! Et surtout comment sait-il autant de chose sur le drame qu'a vécu Mélancolie/Jobert ?! Le face à face façon jeu du chat et de la souris peut alors commencer, bien qu'au final il s'agit surtout d'une blanche colombe souillée par un vautour avant l'arrivée d'un aigle solitaire. Mais dans ce face à face il y a un défaut malencontreux, la victime est montrée comme une femme-enfant, sorte d'ado attardée pourrie gâtée qui fini souvent par être surtout agaçante. Sans doute une direction d'acteur ici peu judicieuse. Le récit vire doucement vers une autre voie qui, là aussi, n'aurait sans doute pas déplu à Hitchcock, quand l'homme/Bronson menace la femme/Jobert d'une "bonne fessée" tandis qu'il se met à la surnommer "Love Love". Dans le même temps, le film fait étonnament écho à une actualité récente, se positionnant ainsi dans une modernité qu'on attendait pas forcément lors d'un dialogue sur le viol. Un très bon moment
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 349 abonnés 3 352 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Mélie (Marlène Jobert) est l'épouse d'un pilote de ligne. Une nuit qu'elle passe seule dans sa grande maison isolée au bord de la Méditerranée, elle est violée par un inconnu de passage, qu'elle avait vu l'après-midi descendre de l'autobus de Marseille sous la pluie. Elle réussit à tuer son agresseur de deux balles de chevrotine et à se débarrasser de son cadavre dans une crique voisine.
    Le lendemain, un mystérieux Américain (Charles Bronson) se présente à elle. Il veut lui faire admettre le crime qu'elle a commis. la police elle aussi commence à enquêter. Mélie ne veut rien avouer.

    "Le Passager de la pluie" a été tourné à la fin des années 60 dans la presqu'île de Giens - que le Toulonnais que je suis identifie avec nostalgie. Son réalisateur, René Clément, était une institution du cinéma français : l'auteur de La Bataille du rail, de "Jeux interdits" et de "Paris brûle-t-il", bizarrement, à la fin de la carrière allait se convertir au polar. Le scénariste, Sébastien Japrisot, écrivait à l'époque à la chaîne des polars sacrément bien troussés pour le cinéma : "Compartiment Tueurs", "Piège pour Cendrillon", "Adieu l'ami", "La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil"... Sa popularité culminerait avec "L'Eté meurtrier" et "Un long dimanche de fiançailles" l'un et l'autre adaptés au cinéma avec le succès que l'on sait.

    J'ai trouvé ce film furieusement démodé. Son sexisme décomplexé hystériserait Sandrine Rousseau. La musique de Francis Lai, qui accompagnait la quasi-totalité des films de l'époque comme aujourd'hui celle d'Alexandre Desplat ou de Hans Zimmer, est insupportable. Mais l'est plus encore l'interprétation des deux acteurs principaux. On se demande s'ils avaient reçus des instructions en ce sens, ou s'ils se laissent aller à leurs penchants : Charles Bronson ânonne un Français hésitant avec un demi-sourire de faux dur tandis que Marlène Jobert multiplie les minauderies de petite fille.

    L'intrigue du "Passager de la pluie" est passablement déroutante. On connaît dès le départ le double crime - le viol et l'assassinat - et leurs deux auteurs. Aussi, l'histoire, qui se réduit au jeu du chat et de la souris auquel se livre le personnage interprété par Charles Bronson, ne devient-elle vite qu'un prétexte, un MacGuffin - le mot est même utilisé à la fin du film. Prétexte à quoi ? Je me le demande encore.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    985 abonnés 4 917 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Le film possède une ambiance certaine de part sa musique et les longues interrogations de part à d'autres. Il reste quand même énigmatique quant à son contenu.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    215 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Pas super fan de Marlène Jobert (je n'ai rien contre elle, en fait, mais elle n'a jamais été une de mes actrices préférées et ne le sera jamais), mais le Bronson de l'époque 1967/1974, sa période européenne et le début de sa nouvelle période ricaine, j'aime beaucoup.
    Réalisé par René Clément, film français donc, "Le Passager de la Pluie" distille une atmosphère simenonesque, ce n'est pourtant pas une adaptation d'un roman de l'auteur de "Maigret". Le scénario est signé Japrisot, au passage. Une jeune femme, esseulée temporairement (son mari est très souvent en déplacement, il est navigateur dans l'aviation civile), se fait violer chez elle par un inconnu. Elle le tue en se défendant, se débarrasse du corps. Ceci est le tout début du film, aucun spoiler car n'importe quelle édition DVD ou programme TV raconte ça en tant que pitch.
    spoiler: Peu de temps après, un homme, étranger (un américain), débarque, va lui tourner autour, poser des questions, semblant s'intéresser de près à elle, ou bien est-il là pour l'homme qu'elle a tué ? Est-il au courant ? Qui est-il ? Et qui était le violeur ?

    Très beau duo d'acteurs (on trouve aussi Annie Cordy et Jill Ireland, alors femme de Bronson, que ce dernier imposait quasi systématiquement dans ses films, et qui n'était franchement pas une très bonne actrice), belle réalisation, belle ambiance, scénario réussi pour ce petit classique du cinéma français. Un de mes films préférés avec Bronson, à l'époque dans sa meilleure période.
    Ricco92
    Ricco92

    192 abonnés 2 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Le Passager de la pluie n’est pas le film le plus célèbre de René Clément. En effet, il faut reconnaître que ce n’est pas sa meilleure œuvre. L’ensemble est un peu confus et on se demande parfois s’il était judicieux de prendre Marlène Jobert pour ce type de film, bien que sa prestation soit bonne, car son grain de voix enfantin entraîne un contraste un peu gênant. Le Passager de la pluie est donc un polar qui se suit sans déplaisir mais qui est loin d’être très marquant.
    ygor parizel
    ygor parizel

    219 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Un thriller psychologique qui se laisse regarder. L'histoire tient assez la route mais la tension des premières minutes s'estompe peu à peu pour laissé la place au duel entre les personnages de Charles Bronson (plutôt fade) et de Marlène Jobert, qui elle compose un caractère curieux, mêlant fragilité et malice avec la diction qui lui est particulière.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    100 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    L'intrigue de ce film est réussie. Au début on se croirait dans une Colombo mais le scénario est suffisamment intelligent, la mise en scène assez bonne et les excellentes performances de Marlène Jobert et Charles Bronson nous entraînent sans problème au bout de cette histoire pour le moins originale...
    Pascal
    Pascal

    133 abonnés 1 463 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    René Clément fit partie des réalisateurs ciblés par la nouvelle vague française. Qualifié de " technicien" par Godard et bien que Clément ait montré avec " Monsieur Ripois" qu'il avait découvert la réalisation en décor naturel avant lui, l'importance de son oeuvre est restée ( est toujours ?) minorée.

    Certes, la cinémathèque française lui rendit un hommage en 2013 en diffusant l'ensemble de sa filmographie, Alain Delon lui dédia son film " le battant" et enfin bien que Clement soie le seul réalisateur français ayant obtenu deux oscars du meilleur film étranger, sa réputation dans le cercle de la cinéphilie est un secret trop bien gardé.

    " le passager de la pluie " fut le dernier grand succès public du cinéaste et son impact aujourd'hui sur le spectateur, du moins à mes yeux est toujours aussi fort.

    Clément au travers d'un scénario original de Sebastien Japrisot propose une confrontation psychologique policière entre deux personnages qui prend parfois des allures de huis clos virevoltant.

    Dans l'exercice du huis clos au cinéma, il y a de nombreux échecs et seuls les grands réalisateurs, même les très grands, parviennent à donner du rythme à l'exercice et a captiver le spectateur.

    C'est le cas de ce film ou Bronson produit sans doute une des prestations les plus réussies de toute sa filmographie.

    La première partie est absolument admirable et on est pas loin d'assister à un chef-d'oeuvre sans la seconde partie qui perd un peu en intensité, en raison d'une transition trop rapidement expédiée, créant la confusion dans l'esprit de beaucoup de spectateurs.

    Sans dévoiler l'intrigue, on peut dire que c'est en cherchant un cadavre qu'on en trouve un autre.

    Le cadavre qui en cache un autre, c'est aussi l'illustration de la problématique du personnage incarné par Marlène Jobert ( grande vedette du cinéma français de l'époque).

    Ce qu'elle vit dans le présent, la renvoie à un traumatisme d'enfance : elle se reproche et se sent toujours coupable de la séparation entre ses parents. Pour cette raison, elle ne révélera plus jamais de secrets, quel qu'il soit et quoi qu'il arrive.

    Pour Clément et Japrisot " on ne guérit pas facilement de son enfance".

    Le réalisateur tentera ensuite, sans succès ni public, ni artistique de reproduire l'exercice ( polar avec distribution internationale, comprenant un arrière plan psychologique profond ) avec " la course du lièvre à travers les champs"

    Malheureusement, le réalisateur durant les vingt dernières années de sa vie ne parvint plus à monter de film.
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