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    The Navigators
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    20 critiques spectateurs

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    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Après les très bons Hidden Agenda (1990), Ladybird (1994) et My Name is Joe (1998), cette comédie dramatique réalisée par Ken Loach, m'a un peu déçu. Ce film social, comme sait les faire ce réalisateur britannique de talent, bénéficie d'une bonne mise en scène qui rend les personnages très proches, non pas comme des acteurs dans un scénario, mais comme des participants à un reportage sur la vie des travailleurs. Le tout est très bien fait mais peu palpitant.
    Le pitch : British Railways est privatisé. Les cheminots du dépôt de Sheffield ont le choix entre le licenciement et le travail pour le nouveau patron. Ils vont découvrir les nouvelles règles du travail dans le privé …
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Bon Ken Loach sur le monde ouvrier et le fléau des privatisations.
    Un peu mécanique, pas très émouvant, mais les acteurs sont très bons et le film est construit avec intelligence et sobriété.
    A voir, meme si ce n'est pas l'un des meilleurs Ken Loach.
    riri2
    riri2

    16 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2013
    Ce n'est pas la meilleure chronique sociale livrée par Ken Loach mais The Navigators vaut pour les scènes de travail des cheminots et les conditions de travail dans les boîtes d'intérim et de sous-traitants. Pour le reste, cette description de la libéralisation de la British Rail au milieu des années 1990 souffre tout de même de la faiblesse du scénario et de la morale de fin ainsi que la faiblesse de la vie sociale des cheminots hors de la sphère du travail (les scènes sur la vie familiale sont d'un faible intérêt).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2011
    Avec The Navigators, Ken Loach poursuit sa quête de réalisme en critiquant la société brittanique à travers le destin d'un groupe de mineurs qui, avec l'arrivée de la privatisation des chemins de fer se retrouve licenciés ou contraint de démissioner. Malgrès un scénario plutôt platonique, on s'attache à ces hommes aux vies ordinaires avec leurs problèmes et leurs joies. Le réalisateur dénonce les conditions dans lesquelles doivent travailler certains mineurs afin de gagner de quoi vivre comme en témoigne la fin du film qui biuleverse et laisse à réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 septembre 2008
    un bon Ken Loach, mais à force je me lasse un peu de son cinéma réaliste engagé. Je pense qu'il prêche à des gens déjà dans sa ligne de pensée donc à moins de forcer ceux qui prône le néoliberalisme, (et ils sont encore trop nombreux), à voir ce film je doute de l'impact de son film. J'attend un Ken loach différent
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2008
    Un film "opposant" direction et ouvriers lors de la privatisation d'une entreprise, voilà du Ken Loach pur-jus.
    Mais contrairement à d'autres (qui a dit Michael Moore ?), Ken Loach ne tombe pas dans le manichéisme et expose les torts de chacun, clairement et sans détour.
    The Navigators est donc une chronique sociale, ne venez pas ici chercher un scénario à rebondissements. Mais l'histoire est parfaitement maîtrisée et, servie par un casting remarquable, ne cesse jamais de nous captiver. On s'y intéresse d'autant plus que Loach évite avec brio les clichés et les préjugés et se garde bien de se lancer dans une sur-réflexion indigeste.
    En bonus, il a la bonne idée d'ajouter une musique jazzy des plus agréables, complétant ainsi un bien joli tableau.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Les joyeuses conséquences du thatchérisme libéral et cynique. C’est noir, glaçant, douloureux et tellement vrai. Le tout est filmé sèchement, comme une enquête documentaire, très factuel mais sans polémique. Ce qui fait la réussite du film, c’est qu’il reste toujours collé au quotidien tragi-comique de ces cheminots en désarroi. Les acteurs, certains amateurs, jouent tous avec un parfait naturel et nous immiscent dans la vraie vie de cheminots essorés par le néolibéralisme. Ce n’est pas palpitant mais ça vous accroche tout en dénonçant sans artifices l’absurdité inhumaine du système ; pour certains spectateurs, ça peut même être autobiographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 février 2008
    film hautement engagé que nous signe là Ken Loach, il nous dresse un portrait assez glacial quoi que souvent juste de cet "infernal" libéralisme... le parti est pris, assez violemment même... tellement que l'on se peut s'empêcher d'être un peu réticent à se laisser emballer par ce film... j'ai parfois eu l'impression de me sentir floué dans son argumentation unilatérale... à ne pas prendre au premier degré donc.. ne pas céder à la tentation de considérer comme résolument négatif le libéralisme... c'est un peu le côté que Ken Loach ignore dans son film: une critique objective et impartiale. dommage. cela dit, ca reste un très bon film.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Ken Loach s’attaque à la privatisation du rail britannique dans les années 90. On suit une équipe de cheminots, qui découvrent du jour au lendemain qu’ils sont désormais salariés d’une entreprise privée. Ils prennent cela à la légère, mais vont vite s’apercevoir que des notions comme les accords syndicaux ou la sécurité de l’emploi sont désormais très relatives…
    Le réalisateur dresse un portrait presque documentaire. Filmant son récit à hauteur de personnage, avec une grande sobriété, et de manière très humaine. Ainsi, malgré une situation peu enviable, nos bons hommes continuent de rire et de pratiquer l’humour de chantier.
    Ken Loach pointe du doigt la déconnexion entre d’un côté les cheminots, compétents techniquement, mais sans recul. Ils ne réalisent pas l’ampleur des changements à venir, ni que leurs avantages n’ont rien d’acquis. De l’autre le nouveau management, obsédé par la rentabilité et l’efficacité, quitte à licencier et à se retrouver sans main d’œuvre qualifiée ! Un portrait peut-être en partie exagéré… mais probablement pas tant que cela vu les résultats désastreux au Royaume-Uni de la privatisation du rail.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2019
    Du cinéma social dans le plus pur style de Ken Loach. Un film simple, humaniste et poignant qui montre des hommes fiers mais obligés de ravaler leur orgueil pour subvenir à leur famille.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2022
    Ken Loach prend le temps, il nous raconte les voies de chemins de fers, sa compagnie, dresse le bilan avant de commencer, après ça, il dirige sa colère avec parcimonie. Avant de pousser un plus loin, ce film a vraiment retourner la crêpe avec savoir faire, de tout son amour. Sans déconner, jamais Ken Loach n'a autant poser son regard sur le décors, son envers, n'a tirer de portrait dans son ensemble comme ce fut le cas dans The Navigators.

    Il y'a dans cet échevellement de caractéristiques une démonstration que la machine ne cesse d'être graissé, pourtant elle ne s'est jamais autant enrayer ! Forcément, ceux qui la maintiennent termine broyer par l'entreprise du profit, des œillères. J'aimerai en dire plus, mais ça ne sert pas vraiment ...

    The Navigators est de loin, le meilleur film de Ken Loach.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Tranches de vie de cheminots dont le travail est bouleversé par les privatisations. Au point de détruire leur cohésion et leur humanité. Presque un documentaire et avec un scénario et une réalisation très minimalistes. Du social illustratif.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 août 2012
    Big Ken, porte-parole des oubliés, des indignés, des éclatés, des brisés, mais aussi des espérés. Et ça fait toujours plaisir.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Encore un beau film de Ken Loach, qui ne semble pas avoir son pareil pour filmer à hauteur d'hommes ces gens dont personne ne parlent, confrontés à la dure réalité du travail et du chomage. L'ensemble est toujours traité avec sobriété et élégance, et il est vrai que les personnages décrits ici sont plus qu'attachants, portés en plus par d'excellents acteurs. Une réussite, une de plus pour le cinéaste anglais.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2017
    L’histoire se déroule en 1995 dans le sud du Yorkshire lors de la privatisation des chemins de fer britanniques (sous l’impulsion du gouvernement conservateur de John Major qui a succédé à Margaret Thatcher en 1990) : la société British Rail est segmentée en plusieurs entreprises privées dont East Midland Infrastructure dont le film suit le devenir d’une équipe d’entretien et de maintenance des voies. spoiler: Cette nouvelle société fait table rase des accords passés, décourageant (volontairement) une partie du personnel qui démissionne. Ceux qui restent sont en sous-effectif, justifiant la fermeture de structures locales dont les salariés, pour survivre, sont embauchés par des entreprises d’intérim en compétition les unes avec les autres. Les « grandes gueules » et/ou ceux qui veulent respecter les procédures de sécurité sont écartés.
    Comme toujours, Ken Loach appuie là où ça fait mal et malgré une photographie digne d’un téléfilm moldave (images blafardes accentuées par la pluviosité du climat) ; il démonte très bien les mécanismes pervers et contre-productifs du nouveau système, censé être plus efficace pour les clients et au détriment des salariés. L’avenir donnera raison au réalisateur. Un quasi documentaire où l’humour n’est pas exclus : spoiler: le chef de la section locale, de bonne volonté mais appliquant machinalement les directives venues d’en haut, est surnommé « Harpic » car il est dedans jusqu’à la tête….
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