Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 6 juin 2010
Chronique sociale sur la privatisation du rail britanique. Ken Loach nous livre ici un film qui nous attache! A travers les absurdités dues à la privatisation, le film traite des conséquences de cela sur des ouvriers quant à la difficulté de retrouver du travail et dans la vie de tous les jours. Le point de vue de Ken Loach est certes marqué mais les faits abordés dans le film sont loin d'être éloignés de la réalité. Un film qui se base sur les individus et sur les conséquences du néo-libélarisme sur eux, et c'est ce qu'on aime chez Ken Loach!
Un film de ken loach sur la privatisation de british railways, au royaume uni, a la fin des années 90, et sur les conséquences de ce grand changement sur la vie de plusieurs employés.. La mise en scène est comme d’habitude avec ken loach proche du documentaire, et les acteurs impeccables sont très crédibles dans leurs roles de cheminots. Ca se regarde agréablement et sans ennui, (quelques petites longueurs par moment cependant), mais le film a quand même pas mal vieilli, et la musique en particulier fait vraiment demodée. Pas mal mais pas un de ses meilleurs films
L'histoire est triste mais je n'ai jamais réussit à avoir de la compassion. Meme si l'histoire est vrai ou presque elle est malheureusement tres banal, nous la voyons tous les jours aux infos.
Encore une magistrale démonstration du talent de Ken Loach à s'emparer d'un sujet pour en faire un film réussissant à retransmettre à l'écran tout un contexte social, ses acteurs, ses enjeux et ses effets dévastateurs.
Cette fois-ci, le maître s'intéresse à la privatisation de British Rail, les chemins de fer anglais, entre 1994 et 1997. Le scénario, né de la plume d'un cheminot, Rob Dawber, qui avait simplement écrit à Ken Loach pour lui raconter sa vie à travailler dans les trains, associé aux conseils de Pete Trend qui a travaillé 20 ans pour British Rail, font de ce film un témoignage criant de réalisme.
On y voit comment la privatisation a réduit au minimum les conditions de travail des cheminots mais aussi comment leur sécurité, et celle des passagers, a été saccagée sur l'hôtel du profit. C'est bien fait, l'histoire se noue avec beaucoup de crédit et les personnages, pour la plupart de vrais cheminots de Sheffield, participent à ce film plein d'humanité. Qu'il s'agisse de leurs scènes au travail ou dans leur vie personnelle.
Un film, parmi la longue liste de réalisations de Ken Loach, à ne pas louper.
Ken Loach sait filmer une réalité sociale comme personne. On est abasourdi par l'absurdité des situations que tente d'affronter ce petit groupe d'ouvriers attachants. De compromis en débacles, on est attéré par la conclusion (la morale ?) de l'histoire.