Avis sur L'Echelle de Jacob

Un véritable film fantastique (avec une place pour le doute entre ce qui est surnaturel ou pas). Donc film très rare. J'ose espérer que vous l'avez déjà vu. Car sinon, vu avez du voir les ribambelles de films l'ayant tout bonnement pompé. De fait, certains éléments du scénario vous sembleront moins originaux. Encore que d'une certaine façon l'idée principale de l'intrigue est elle même inspirée (de façon détournée) d'un des épisodes de la quatrième dimension : spoiler: l'autostoppeur
.
C'est tout bonnement un film incontournable, au même titre que Shinning, dans le rayon fantastique, bien que nettement moins connu.

L'Echelle de Jacob est un très bon film d'épouvante, comme on en fait malheureusement peu. Premièrement, c'est le film en soi qui est bien fait. Le début est tout simplement génial. La scène au Viet Nam, et après la scène dans le métro sont superbes. Elles sont assez intrigantes et angoissantes, et démarrent le film sur de bonnes bases. L'atmosphère oppressante et le côté un peu parano, se ressentent pendant presque tout le film, même s'il y a un ou deux moments un peu plus mous, qui ne dérangent cependant pas vraiment. Ce que j'ai le plus apprécié dans ce film reste cependant la mise en scène, sublime. En fait, Adrian Lyne arrive à nous confondre jusqu'à la fin, et réussit à réaliser un cauchemar. Cauchemar, qui en plus d'aborder les traumatismes provoqués par la guerre sur les soldats, nous propose également une vision très intéressante de la mort. Je n'en dis pas plus pour ne pas gacher le film à ceux qui ne l'ont pas vu, car un des points sur lesquels ce film repose, est justement sa fin, qui est surprenante, et donne tout un sens à ce qu'on vient de voir. Je finis donc, en recommandant ce film à tous ceux qui aiment les films d'horreur originaux et intelligents. L'Echelle de Jacob est un superbe film à voir sans aucune hésitation.

L'Echelle de Jacob est le film le plus original d' Adrian Lyne, plus habitué aux récits mélodramatiques mais aussi son plus gros échec commercial. En même temps, L'Echelle de Jacob n'a rien du tout d'un film grand public et il est inconcevable d’espérer gagner un kopeck avec ce genre de film. Nous sommes ici dans un monde fantastique lorgnant plus du côté de l'apocalypse que du paradis et des petits oiseaux. D'ailleurs lors de cette descente aux enfers, le spectateur est poussé à la réflexion sur bien des points que même un forum analytique ne peut résoudre et on ne peut que tomber admiratif du travail minutieux jusque dans les moindres détails. C'est bien simple, rien n'est laissé au hasard: le dialogue le plus insignifiant et le luminaire le plus courant ont ici leur symbolique et tout fonctionne en parfaite harmonie. Et par ce jusqu'au boutisme et cette dimension fantastique si angoissante, ce film ne peut vous laisser de marbre. Il est bouleversant à bien des égards et vous n'en sortirez pas indemne.

L'échelle de Jacob est la définition concrète du cauchemar :
incohérent, discontinu, trouble, vague mais puissant et marquant, marquant jusqu'au tréfonds de l'âme .
Le film est bien plus riche que ne le suggère le synopsis car le protagoniste, Jacob Singer est emporté dans un tourbillon de folie ou il est tiraillé par ce qu'il croit être la réalité alors qu'elle se révèle être toute autre.
Adrian Lyne (réal) jongle entre les ambiances à la perfection pour installer un sentiment de confort l'espace de quelques instants pour mieux replonger brusquement dans des scènes particulièrement troublantes mettant mal à l'aise
(inquiétante étrangeté si vous savez ce que c'est);
Bien trop complexe à se l'imaginer il faut voir ce film glaçant pour comprendre ce que je veux dire.
Une chose est sûre grâce aux qualités indéniables du film ( réalisation, effets spéciaux et performance de l'acteur principal Tim Robbins ) il est impossible de ressortir indemne de cette expérience " infernale".
Un film dont j'avais beaucoup entendu parler qui est à la hauteur de sa réputation

L'échelle de Jacob sortit au débuts des 90(s) avec en vedette Tim Robbins qui préte ses trait à Jacob, vétéran de la guerre du Viet-Nam qui vit mal sa réinsertion à cause de cauchemards répétitifs. Thriller psychologique de luxe, Jacob's ladder débute comme un film d'horreur pour signifier les cauchemards du héro. Puis on vient peu à peu à la réalité qui est elle, toute aussi étrange. Trés vite, on fini par confondre la réalité du rêve et se mets à douter de l'entourage du vétéran. Recherchant les origines de ses problèmes mentaux, on découvre sans surprise que cela à avoir avec la guerre mais la veritable question et qu'est ce qui s'est passé là-bas. Act de barbarie contre sois, contre ses collègues ? Cela reste flou jusqu'au final qui en surprendra plus d'un. Elizabeth Pena terriblement provocante, joue sur son physique avantageux et sa bestialité et Tim Robbins en fragile souffrant mentale est proche du réel. La réalisation regorge d'effets effrayants, on doute sur ceux que l'on voit et l'imagerie général est toute à fait surprenante car en gardant dans le viseur l'efficacité du thriller, on nous montre aussi l'univers cérébral glauque et bizarre de notre protagoniste. Ils vont même jusqu'a tout mélangés pour en faire une mixture complètement renversante au gout et à l'odeur. Accrochez vous.

Jacob Singer, un employé de la poste ayant fait la guerre du Vietnam, est victime d'hallucinations effrayantes se mêlant à ses souvenirs torturés de la guerre. L'échelle de Jacob est avant tout un voyage initiatique dans les tréfonds de l'âme humaine où la folie côtoie l'étrange pour un résultat original et superbe. L'histoire est rondement menée par une réalisation impeccable et une interprétation saisissante de crédibilité (un grand bravo à Tim Robbins). Un scénario exaltant au suspense entretenu du début à la fin. On notera quelques similarités avec The manchurian candidate dans le déroulement de l'intrigue. L'ambiance glauque et angoissante est unique en son genre. Un climat dont s'est largement inspiré la saga Silent Hill pour notre plus grand plaisir. Pour exemple, la station de métro possède la même architecture que le métro de Silent Hill 3 (il me semble qu'elle porte le même nom également). Les démons m'ont fait penser aux Cénobites de Hellraiser. Mais ce que j'ai surtout remarqué dans ce film est la place (et non des moindre) accordé à La Divine Comédie de Dante dans l'oeuvre d'Adrian Lyne. Jacob peut être comparé à Dante explorant les enfers, tentant de découvrir ce qui lui est réellement arrivé pour pouvoir accéder au Paradis. Une analogie flagrante et tellement bien restranscrite qui ne peut me laisser indifférent. L'échelle de Jacob est un chef d'oeuvre, nous faisant prendre conscience de l'absurdité de la guerre, ainsi que sur le difficile retour au pays pour ces soldats souvent livré à eux-même. Je terminerais en citant La Divine Comédie de Dante : "Vous qui entrez ici, laissez toute espérance." (L'enfer - Chant N°3).

L'ambiance de ce film est absolument horrible est terrifiante... L'echelle de Jacob est un excellent film psychologique avec notamment le vietnam en arrière fond... C'est terrifiant, cohérent(contrairement à Lynch), profond et terriblement gratifiant pour le cinéphile !

Âme sensible s'abstenir. Car si vous osez pénétrer le subconscient de Jacob Singer...vous n'en sortirez pas indemne!!!
Cauchemardesque à souhait, A.Lyne entraine son "héro" (et nous avec) dans une spirale infernale ou de terrifiantes créatures prennent vies; alors rêve ou réalité, difficile de le savoir. Le scénario ingénieux brouille les pistes et plus le film avance, plus on se sent aspiré et plein de compassion pour ce personnage malheureux qui ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Jusqu'au dénouement final, qui apporte la réponse...Et un tas de question!!!

Triste, sombre, humide, sale, morbide, inquiétant, mystérieux. Voici quelques adjectifs qui peuvent décrire ce que l'on ressent dans l'atmosphère d'un film comme "Jacob's Ladder". L'histoire avance petit à petit jusqu'à la descente aux enfers du protagoniste. Ou bien est-ce la montée au paradis? "Jacob's Ladder" est une belle pièce de collection. La mise en scène est faite avec finesse et le crescendo n'a jamais été un aussi bon guide. Je remercie Konami, la Silent Team et le jeu "Silent Hill" pour m'avoir fait découvrir ce petit bijou. À trouver, à acheter et à cajoler durant une belle nuit d'été. Chapeau, monsieur Lyne!

Difficile à croire, mais "L’Echelle de Jacob" est un film d’Adrian Lyne, réalisateur conspué par la majorité des cinéphiles. Or, dans cette filmographie interdite où se perdent parfois de beaux nanars, il y a pourtant cette pépite, cette pierre précieuse. D'aucuns diront narquoisement que cette réussite relève du miracle, rien que pour l’éblouissante luminosité de la photographie, mais il y a pourtant des signes qui ne trompent pas… A la base, l’échelle de Jacob est un mythe biblique qui symbolise la séparation de l’Homme et du divin. C’est un titre qui résume parfaitement le parcours de Jacob, un homme désespéré qui grimpe une échelle pourvue de différents univers intermédiaires, constituant l’arbre de vie. Calquant cette structure alambiquée, le scénario de Bruce Joel Rubin, finement retors et grandement porté sur le mysticisme, est le fruit d’un travail très abouti qui possède suffisamment de matière narrative pour alimenter les scénarii d’une dizaine de films actuels. En résulte un film comportant des moments de réelle horreur (la scène de la fête qui se termine en orgie démoniaque ou la scène de la traversée de l'hôpital au milieu de patients étranges et de membres amoncelés) et d'autres plein d'émotion (la fin me met la larme à l'oeil à chaque fois). Tim Robbins gagne ses galons de très grand acteur avec sa performance remarquable dans le film ; Elizabeth Pena n'aura pas ménagé ses efforts pour le garder auprès d'elle ; Danny Aiello est parfait en "ange" protecteur ; et même Macauley Culkin est supportable. Et Maurice Jarre, immense compositeur, nous livre une bande originale très marquante (notamment ce morceau si beau qui accompagne Jacob dans les derniers plans du film). Sorte d'idéal de cinéma, "L’Echelle de Jacob" secoue, effraie, interroge, bouleverse... Des films comme ça, on n’en génère plus. Un film stressant à l’extrême, futé dans son architecture, sur les blessures d’hommes qui ont fait la guerre, à jamais meurtris, et qui, s’ils veulent avoir la conscience tranquille, doivent faire la paix avec eux-mêmes.

Un chef d'œuvre méconnu a l'ambiance unique avec un scénario prenant et émouvant,une ambiance visuelle qui a beaucoup inspiré nombre d'artiste.Et que dire de Tim robbins qui prouve encore une fois qu'il est l'un des meilleur acteur de ses vingt dernières années,un chef d'œuvre ni plus ni moins.

Une intrigue complexe qui nous plonge aux tréfonds d'une âme tourmentée par la guerre et le drame familial, qui tangue entre la vie et la mort, le Bien et le Mal. Les délires hallucinatoires terrifiants de Jacob sont magnifiquement réalisés - notamment la scène de la boum - et le final est époustouflant. Un chef d'oeuvre de thriller.

Tim Robins est génial ,hyper touchant. Le film est autant émouvant que terrifiant. Le meilleur film sur le traumatisme du vietnam. Un drame hollywoodien mélangé à un film dépouvante psychologique très très angoissant. L'échelle de Jacob c'est tout ça a la fois et sa peut sans peine se hisser dans les cimes du cinéma par son engagement anti militariste.

Trop peu de cinéphiles connaissent ce pure chef d'oeuvre du cinéma fantastique! Et c'est un grand tort! Bien-sûr le film date maintenant, il a été produit au tout début des années 90 autant dire dans des temps ancestraux... Pourquoi alors le porter aux nues ? Car il est tout simplement irremplaçable! L'Echelle de Jacob relève du génie!!!! Le scénario est à tomber à la renverse...Une claque monumentale!!! L'intrigue époustoufflante qui sombre dans les paradoxes du fantastique où l'irrationnel transpire de vérités...le tout dans une ambiance bien noire et très bien jouée par les acteurs qui propulsent ce film au rang des grands chefs d'oeuvre!!!! A voir absolument!!!

Un parfait mélange de Lynch et Cronenberg, un scénario très bien ficellé, des images superbes, des personnages crédibles, de l'onirisme, des sentiments.
Il mérite largement les 4 étoiles