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CH1218
196 abonnés
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4,5
Publiée le 4 octobre 2013
Les nerfs sont mis à rude épreuve avec ce terrifiant thriller psychologique. Le verbe "flipper" prend alors tout son sens... bonjour les sensations fortes. La mise en scène est d’une implacable efficacité et son ambiance générale particulièrement oppressante. La tension est palpable dès les premières minutes et ne fait que s’intensifier inexorablement jusqu'au générique final. On n'a rarement eu autant de facilité à s'identifier à la victime, interprétée avec conviction par C. Thomas Howell. Face à lui, Rutger Hauer est tout simplement hallucinant dans ce rôle d’auto-stoppeur sadique, imprévisible et glacial et fait d' "Hitcher" l'un des classiques du genre.
J ' ai pris et je continue à prendre un plaisir incroyable à revoir ce petit film par sa durée (je précise ) car il est bourré de qualité. Oui c ' est encore un film des années 80 mais il est truffé de qualités. La première c ' est l ' incroyable prestation de Rutger Hauer cet acteur devenu culte par Blade Runner ou encore La chair et le Sang . Il est juste complètement fou ....prêt à tout pour arriver à des fins ....un vrai maniac de cinéma . La réalisation est fluide et musclée tout est là pour nous entraîner jusqu'à la fin dans les méandres de ce cauchemar .
Impressionant Rutger hauer nous livre une interpretation sans faille de serial killer psychopate qui prends un malin plaisir de torturer psychologiquement ses victimes avant de les tuer... Ce film tient entierement sur les épaules de ce grand acteur malheureusement souvent sous employé mais qui choisit ses films avec brio il aut le dire. La réalisation est un modéle du genre, mélange de DUEL de spielberg et de kalifornia. Le scénario bien que basic ne ménage pas le spéctateur et réserve un grand nombre de rebondissements. Les acteurs principaux sonts parfaits et les scénes de meurtres d'une violence tres crue contribuent a faire de film le road movie le plus angoissant qu'il m'ait été donné de voir. Un model du genre qu'il serait stupide de bouder !
Quel étrange film! Violence gratuite à tout va, mais bon en même temps c'est le but recherché. Mais bon, le film ne restera pas non plus dans les mémoires. Je viens d'apprendre qu'un remake vient d'être refait, a quoi bon??
C. Thomas Homwell (‘The Outsiders’) joue un adolescent en quête d’aventures sur route peu fréquentée, Jim Halsey va bientôt voir son petit voyage s’obscurcir quand un auto-stoppeur à l’air louche le menace sans l’affirmer non plus. Ce dernier est campé par Rutger Hauer (‘Blade Runner’), incarnation même d’une méchanceté cruelle. De ce point de départ, on traverse beaucoup de chemin, Robert Harmon filme originalement toutes ces routes désertes de l’Amérique profonde : souvent aride, le paysage rajoute à l’ambiance pleine d’hostilité dans laquelle le héros est plongé. Une course poursuite en forme de fuite sans issue apparente –le héros est accusé des crimes de l’auto-stoppeur est donc lancée, on pourrait presque parler de road movie étant donné qu’en dehors de la traque, Hasley cherche désespérément de l’aide et rencontre donc plusieurs personnes, notamment Jennifer Jason Leigh (‘Le grand saut’, ‘Dolores Claiborne’, ‘Existenz’). Plus qu’une simple série B des années 80, le film est plein de ressources, nul doute que l’affrontement final (par ailleurs sanglant) arrivera mais peu importe pour le spectateur. Ce sentiment d’oppression est amplifié par le jeu de Hauer mais également par le fait qu’il n’obtient aucun répit, le rythme est soutenu, il n’est jamais en paix et les repos ne sont que de courte durée. Inutile de dire donc que l’ensemble vaut plus pour son efficacité que pour un quelconque message transmis au spectateur ! Pur divertissement est simplement destiné à donner le grand frisson au spectateur qui peut être dérouté par le peu de dialogues, l’univers pessimiste et l’horreur que suggère la relation ambigüe entre Halsey et John Riley…
Un thriller efficace mais pas extraordinaire ; Hitcher vaut essentiellement pour la prestation de Rutger Hauer. Très inquiétant dans la peau d'un dangereux psychopate.
Film culte, voilà un road movie sanglant qui offre à R. Hauer un rôle de taré comme il les affectionne, se confrontant à un jeune premier un peu fade le tout au sein d'une aventure vraiment bien emballé, même si elle prend un peu trop de temps à vraiment trouver le bon rythme. Si l'on considère que R. Harmon a fait ce film avec un budget ridicule, on peut trouver quelques circonstances atténuantes, surtout au vu du spectacle proposé. Reste que le film est mis en scène de manière un peu molle, en dépit de quelques beaux plans et de quelques bonnes idées narratives. Ce voyage au bout de l'enfer a parfois de trop grosses ficelles mais il a le mérite de proposer une représentation de la violence loin d'être complaisante, avec des acteurs quand même assez convaincants. Une bonne pépite, pas forcément surestimée mais pas totalement convaincante. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
"- D'où venez-vous ? - Disneyland." Un jeune homme effectuant un convoyage prend en stop John Ryder, un psychopathe recherché par les autorités. Très vite perçu comme étant le meurtrier, il va être poursuivi par la police tout en continuant à fuir le tueur. Vu le nombre de gens qui considèrent ce film comme culte, on peut sans crainte s'attendre à voir un thriller un minimum réussi, ayant éventuellement pour point faible le poids des années. Eh bien non, figurez-vous, car le temps n'altèrera jamais "Hitcher", qui était déjà une bouse en 1986 et qui sera toujours une bouse en 2086. Après un début gentiment prometteur, ce soi-disant classique se révèle être une série Z horrifique aux accents de teen-movie qui essaie tant bien que mal (en l'occurrence, c'est plutôt mal) de se donner un ton sombre et pessimiste. Pour commencer, le jeu et la direction d'acteurs sont la plupart du temps calamiteux, que ce soit chez les premiers ou les seconds rôles. Il n'y a qu'à voir l'acteur principal : dans la peau d'une victime apeurée se transformant ensuite en parodie de Clint Eastwood, C. Thomas Howell réussit la prouesse de jouer mal même quand il ne fait rien. Vous risquez également d'être déçus si vous cherchez une quelconque vraisemblance à ce scénario probablement écrit par un attardé mental, et les dialogues à pleurer n'arrangent pas franchement les choses. Aussi, le film n'ayant pas grand-chose à raconter en-dehors de ses bouffonneries incohérentes, les minutes restantes ont été remplies avec... du vide : des séquences auteurisantes interminables ayant sans doute pour but de faire entrer le film dans un format long-métrage (du moins c'est ce que j'imagine, à moins que Robert Harmon se prenne vraiment pour un fin cinéaste). Mais oui, j'ai tout de même mis une étoile, car il y a un grand acteur dans "Hitcher", une vraie perle de comédien qui nous dissuade d'arrêter le film et de le balancer dans la cheminée : Rutger Hauer. Le seul intérêt de ce naufrage réside dans la performance de Rutger Hauer, tellement convaincant que ses trop rares apparitions ont tendance à nous donner l'illusion qu'on est en train de regarder un bon film. D'une classe folle, l'acteur néerlandais incarne la démence avec un naturel à vous glacer le sang ; il faut dire que ses yeux d'un bleu hors-norme suffisent à troubler le spectateur. Le reste, vous l'aurez compris, c'est du n'importe-nawak à oublier très vite.
Pour un premier long métrage, Robert Harmon nous propose des choses intéressantes dans l’ensemble. Sa mise en scène est techniquement bien menée et la photographie de John Seale (« Mad Fury Road ») est sublime. J’ai une préférence sur les scènes de nuits, le travail sur la lumière et sur le cadrage font mouche. Le réalisateur s’est inspiré indéniablement de « Duel » réalisé par Steven Spielberg, mais il impose tout de même sa propre identité cinématographique. On a des plans d’ensemble magnifiques du paysage sauvage américain. Robert Harmon capte comme il faut l’environnement dans lequel évolue ses personnages, tout en y mêlant suspens et intensité.
En revanche, je suis un peu déçu en ce qui concerne le contenu scénaristique. L’histoire de départ est bonne, mais le déroulement qui suit est parfois un peu trop gros. On a des péripéties frissonnantes et palpitante bien sur, mais on y voit aussi quelques raccourcis faciles. Alors peut être que c’est dû au montage, car la première version du film durait trois heures. La pseudo romanche entre Jim et Nash est un peu téléphoné et cliché, c’était évitable ou alors il aurait fallu mieux l’amené. Et enfin, je trouve le personnage de Joy trop stéréotypé, c’est dommage. Après, il n’y avait certes aucune prétention de la part du scénariste mais on sent qu’il y avait matière à faire de meilleures choses.
Parlons maintenant de ce qui m’a plus dans cette histoire. La traque de John Ryder (R.Hauer) sur Jim qui entraine une métamorphose chez ce dernier. Il passe d’un jeune gamin fragile à un homme fort avec un caractère plus affirmé, ce côté quête identitaire est l’une des forces du scénario. La façon dont le psychopathe joue avec sa proie est également bien menée, c’est psychologique à souhait et c’est ce qu’on attend de ce genre de film.
La musique de Mark Isham (« Collision « ) colle plutôt bien au propos et aux images. Cela m’a rappelé l’ambiance de « Sans Pitié » de Richard Pearce avec Kim Basinger et Richard Gere.
En dehors des quelques facilités scénaristiques, j’ai passé un bon moment devant ce film. Robert Harmon est un bon réalisateur, dommage que sa carrière n’a jamais décollé.
La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)