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    Hitcher
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    3,7
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    132 critiques spectateurs

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    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2024
    Thriller, réalisé par Robert Harmon, dont c'est le premier long-métrage, Hitcher est un film de bonne facture. L'histoire nous fait suivre Jim Halsey, un jeune homme roulant sur une autoroute déserte du Texas en direction de la Californie, qui va prendre en stop un homme. Seulement, ce voyageur solitaire s'avère être un tueur psychopathe avec lequel il va rentrer en confrontation pour tenter de survivre. Mais en plus d'être victime de sa folie meurtrière, il va devoir faire face à la police qui le prend pour le criminel. Ce scénario, s'inspirant d'une histoire vraie s'étant déroulée en 1950, est prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie, en dépit d'une durée qui aurait méritée d'être un peu écourtée. Et pour cause, les macabres péripéties que va infliger le bourreau à sa proie ont tendance à être répétitives à la longue. Néanmoins, on assiste pendant tout ce temps à un voyage vers l'horreur donnant lieu à des scènes de courses-poursuites sanglantes. L'ambiance se veut particulièrement sombre, brutale et inquiétante, faisant monter la tension constamment avant d'accoucher de faces à faces tenant en haleine. L'ensemble est porté par un tueur parfaitement incarné par un Rutger Hauer au sourire sympathique apposé sur un visage maléfique. Ce dangereux faciès est à la fois sadique, déterminé, inarrêtable et increvable, prenant un malin plaisir à faire souffrir sa proie en lui faisant subir un moment éprouvant aussi bien physiquement que psychologiquement, en plus de lui faire endosser ses meurtres. Une proie jouée par C. Thomas Howell qui est loin d'être aussi convaincant et charismatique que son bourreau. Le reste de la distribution comprend Jennifer Jason Leigh, Jeffrey DeMunn ou encore John M. Jackson pour les rôles les plus en vue. Tous ces individus entretiennent des rapports de force tendus, soutenus par des dialogues manquants de consistance. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain se veut qualitative. Sa mise en scène est soignée et offre des séquences d'action honorables. De plus, elle évolue dans des environnements naturels désertiques et rocheux très plaisants. Ce visuel passant de l'ombre à la lumière du jour est accompagné par une bonne b.o signée Mark Isham, dont les compositions renforcent l'atmosphère menaçante. Cette confrontation routière s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à Hitcher, qui, en conclusion, est un film efficace.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2024
    Très bon film de Robert Harmon que ce road-movie à l'atmosphère étouffante qui bénéficie en prime d'un Rutger Hauer en super forme et son interprétation charismatique d'un dangereux psychopathe , rôle qui lui va comme un gant ! :)
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2015
    Assez fou ce film d'horreur/thriller. Cette figure d’auto-stoppeur qui poursuit sans relâche ce pauvre jeune homme. Vraiment flippant, et sans temps mort, le film vieillit très bien et se regarde sans problèmes.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Blablacar.
    C’est le premier film de Robert Harmon, réalisateur qu’on n’a pas beaucoup revu depuis. Dans les milieux du bis et du cinéma de genre, Hitcher est un classique et on comprend pourquoi tout de suite, dès qu’on entame le visionnage. L’histoire est celle d’un jeune gars sympa qui traverse les States pour se rendre en Californie. Sur son chemin, il croise un auto-stoppeur qu’il va embarquer, à regret. Les premières minutes installent l’ambiance. C’est à la fois détendu et parfaitement angoissant. Quand apparaît la fabuleuse trogne patibulaire de Rutger Hauer, on sait qu’on est dans le dur. Et il ne va pas nous quitter jusqu’au dénouement. Il est vraiment le premier atout du film car il irradie la pellicule de ses yeux bleus et de son regard malsain. Totalement inconfortable. Tant qu’on est dans l’interprétation, on comprend mieux le culte que vouent certains à Jennifer Jason Leigh. Elle qui m’avait toujours laissé de marbre parvient ici à apporter une forme de séduction qui paraît involontaire. Pour ce qui est des autres persos, ils sont principalement des flics à moustache qui ne sont là que pour donner le change et jouer les macchabées. Mais ce qui fait que cette trame simplissime fonctionne, c’est le rythme du film qui alterne intelligemment lenteurs et coups de speed, qui rassure pour mieux surprendre. Mais une fois l’engrenage de violence lancé, on sait que ça ira au bout du concept. On pourra regretter quelques incohérences dans le récit ça et là et une psychologie de comptoir sur la fin mais ce thriller reste néanmoins diablement efficace. On ressort de là en se disant, que le hippie jongleur qui attend au rond-point de la quatre voies avec sa pancarte et le pouce levé … bah il peut attendre longtemps.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 181 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    Rutger Hauer a commencé sa carrière de comédien à l’âge de 25 ans, mais il s’est fait réellement connaître auprès du grand public grâce à sa participation dans Blade Runner (1982). Il atteint ensuite la consécration grâce à l’un de ses meilleurs rôles à ce jour, celui qui lui vaut d’ailleurs une réelle reconnaissance auprès du public et ce, même plus de 25 ans après, dans le rôle de l’impitoyable auto-stoppeur dans Hitcher (1986). Comment imaginer que cet hollandais blond aux yeux bleu ténébreux puisse incarner un serial-killer ? Robert Harmon fait très fort en lui offrant le rôle d’un homme hors du commun, qui adore jouer avec la vie des gens, les poussant dans leurs derniers retranchements. Alors que dans le même registre (et en bien plus violent), nous avions déjà eu droit à La Proie de l'auto-stop (1977), cette fois-ci, Robert Harmon joue essentiellement sur la psychologie des personnages, ce road-movie est loin d’être gore ou horrifique (d’où son interdiction seulement aux moins de 12 ans). A titre de comparaison, avec Duel (1971) de Steven Spielberg, on assistait à une chasse à l’homme entre un homme et un camion, cette fois-ci, ça se passe entre un jeune homme et un auto-stoppeur uniquement motivé par la souffrance psychologique qu’il peut infliger à ses victimes. Récompensé par le Grand Prix du film policier de Cognac en 1986, Rutger Hauer nous offre une prestation à la hauteur de son talent. Pour la petite anecdote, une suite à vue le jour sous la forme d’un DTV, intitulée Hitcher II : Retour en enfer (2003), ainsi qu’un remake du premier volet : Hitcher (2007). Après ce film, vous ne regarderez plus les auto-stoppeurs de la même façon !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    Echec aux Etats-Unis, “Hitcher” de Robert Hamon est devenu culte en Europe et principalement en France où il attira plus de 700.000 spectateurs après avoir été récompensé au festival du film policier de Cognac en 1987 (festival disparu aujourd’hui). Produit par HBO, le film réunit sous la houlette de Robert Harmon, Rutger Hauer et Jennifer Jason Leigh qui viennent tout juste de collaborer sous la direction de Paul Verhoeven dans « La chair et le sang » (1985). Il est construit sur une l’idée toute simple mais proprement flippante d’un jeune automobiliste chargé de convoyer une voiture jusqu’à Los Angeles prenant en stop un mystérieux voyageur qui s’avèrera être un véritable tueur psychopathe qui ne le quittera plus tout au long de cette traversée cauchemardesque du désert. Le tueur en question c’est Rutger Hauer, l’acteur hollandais fétiche de son compatriote Paul Verhoeven qui est devenu célèbre à Hollywood depuis son rôle hallucinant de « réplicant » dans le fameux « Blade Runner » de Ridley Scott en 1982. Désormais catalogué comme méchant idéal grâce à son regard bleu-acier et sa forte stature, il ne manque pas d’emploi. Après avoir pensé à Terence Stamp et Sam Elliot, la production se tourne tout naturellement vers lui. Assez peu présent à l’écran selon le bon principe popularisé par Jacques Tourneur et Alfred Hitchcock qui veut que l’on ne craint rien tant que ce que l’on ne voit pas, Rutger Hauer illumine le film de son incroyable magnétisme qui terrorise tout autant qu’il séduit. C’est cette dualité étrange qui fascine le jeune convoyeur (C. Thomas Howell dans le seul rôle important de sa carrière) spoiler: alors que le croquemitaine parvient sans problème à lui coller ses crimes sur le dos.
    Quoique fort improbable, le scénario d’Eric Red (« Aux frontières de l’aube » et « Blue Steel » de Kathryn Bigelow) fonctionne grâce au phénomène d’identification qui ne manque pas de se produire avec le spectateur. Malin et fort bien filmé par John Seale (directeur de la photographie australien, fidèle collaborateur de Peter Weir qui vient d’officier sur « Mad Max : Fury Road ») « The Hitcher » fait encore son petit effet trente ans après même s’il parait beaucoup plus inoffensif que lors de sa sortie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2024
    Si Ida Lupino privilégiait l’intérieur, avec un huis clos anxiogène durant lequel nous passions l’essentiel du temps assis dans la voiture en compagnie des personnages séquestrés (The Hitch-Hiker, 1953), The Hitcher opte pour une extériorisation de la lutte entre deux individus qui polarisent chacun un rapport à la violence : la forme n’est plus celle du polar mais celle d’un film de genre à mi-chemin entre le fantastique horrifique et le road trip métaphysique, dans une tonalité proche de la saga Mad Max. La photographie de John Seale, acolyte de Peter Weir et de George Miller entre autres, participe d’ailleurs de cette rugosité ambiante chère au cinéma australien. Le protagoniste, Jim Halsey, est vierge de toute expérience et s’engage alors dans un récit d’apprentissage négatif, dans une initiation au Mal qui aura raison de ses scrupules et l’affranchira de toute dépendance affective – nul hasard, par conséquent, si les premiers mots qu’il adresse à John Ryder sont : « maman m’avait pourtant défendu de faire ça ! » L’antagoniste, joué par un Rutger Hauer délicieusement démoniaque, apparaît lui comme un fantôme venu hanter l’esprit de Jim et prendre possession de son âme ; son omniprésence dans les paysages désertiques sillonnés le désincarne en tant qu’être humain pour l’ériger en allégorie de la mort, en faucheuse armée d’un fusil à pompe.
    Il y a donc, au cœur de The Hitcher, une métamorphose sous l’aspect d’une catabase : esthétique par la confusion des genres et la greffe d’une matière australienne dans un corps américain fait de drive-in, de burgers frites et de shérifs avides de pouvoir ; narrative dans le combat mené par un personnage contre son ombre ; mécanique puisque le choc des carrosseries et l’explosion des véhicules rendent compte de la déshumanisation progressive du héros.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Ne prenez jamais d'autostoppeur !

    Robert Harmon est un réalisateur habitué aux films d'actions comme en témoigne sa saga Jesse Stone qui contient huit opus. Comme il faut bien débuter par quelque chose, Hitcher est son premier film et sans doute son plus grand succès.
    Scénario terriblement banal, mais qui ne montre pas tous ses aspects de-suite, le film offre une autre approche du film de heur ambulant. Franchement, qui n'a jamais osé prendre un autostoppeur en stop ? Ce ne sera sans doute jamais mon cas. Ici, un jeune homme décide de prendre en voiture un autostoppeur, mais il ne sait pas (tout de-suite) que cet homme n'est autre qu'un dangereux criminel qui sillonne les routes d'Amérique afin de tuer quiconque le prend en voiture. Il fallait que ça tombe sur un jeune homme isolé qui ne demandait rien à part rendre service. Embarqué malgré-lui dans une spirale infernale, le tueur ce sert de son identité afin de commettre des meurtres ignobles allant d'une pauvre famille à des policiers en passant par des pauvres innocents. La mise en scène est sans nul doute là où le réalisateur tape le plus fort. Des courses-poursuites endiablées qui nous rappellent Duel de Spielberg, des scènes de fusillades réussites ou encore des petits retournements de situations appréciables. Le rythme est soutenu, les bonnes idées sont présentes tout comme l'originalité du scénario.
    Là où le film pêche un peu beaucoup, c'est dans la démesure du héros, interprété de manière hésitante par C. Thomas Howell qui m'a parue bien trop brutale. D'abord gringalet sans histoire, puis victime malchanceuse, il se transforme en l'espace de deux jours en un homme endurci et décidé à en finir. Flippant lorsqu'il voit un couteau menaçant, normal quoi, il ne s'étonne même plus d'avoir un fusil braqué sur lui où même manier des armes à feu. On dirait que ce personnage ce cherche en continue tout le long du film, allant d'un extrême à l'autre. À l'inverse nous avons le tueur qui est rudement bien interprété par Rutger Hauer et qui semble habité par ce personnage. Psychopathe sur les bords, il va en faire voir des routes les couleurs, jouant sur les mots, expressions de visages et autres jeux sadiques.
    Les décors présentés dans le film sont originaux et nous font voyager dans cette Amérique sauvage et quasi déserte. Les musiques sont très bien utilisées, soit pour souligner des aspects tragiques ou pour accentuer les scènes à suspens dont la course-poursuite sur la route qui est une de mes scènes préférées du film.

    ______________________________________________________________

    Note : 16 / 20

    Hitcher est un film original qui nous plonge dans une histoire rocambolesque où chaque personnage joue un rôle clé. La relation tueur/victime est intéressante à noter bien que le changement radical de personnalité du héros laisse à désirer. Néanmoins, on ne peut que souligner le travail de ... qui a sut proposer quelque chose de différent et de bien prenant. Une référence, ça c'est sûr !
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Un belle découverte. Avec son pitch simplissime :un jeune homme va se voir poursuivi par un auto stoppeur qu il a eu la mauvaise idée de prendre et qui va s avérer être un véritable psychopathe, Hitcher va s'élever bien au delà de la moyenne du genre ceci grâce à une mise en scène vraiment inspirée et un Rutger Hauer magnétique. Bien sûr le film fait beaucoup penser au Duel de Spielberg mais C est justement ce personnage de l assassin qui avec son côté sadique et vicelard ajoute une dimension malsaine très réussie à la tension qui règne dans le film. Un film de genre qui pourrait être banal s'il n avait pas été aussi soigné techniquement. À voir sans hésiter.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Si, à la lecture du synopsis, il semblait peu probable que ce thriller puisse tenir la route bien longtemps, son réalisateur parvient à mettre parfaitement en image l'intensité du suspense de cette course poursuite ensanglantée. En parvenant à réaliser un slasher dans un contexte de road-movie, sorte de Michael Myers se baladant dans les décors de "Mad Max", Robert Harmon, pour son premier (et seul bon film) a créé la surprise. Le charisme démoniaque de Rutger Hauer donne une tension viscérale au film à chacune de ses apparitions et parvient à incarner la méchanceté à son état pur. La peur est cependant omniprésente grâce au jeu paniqué C.Thomas Howell dont on partage la souffrance psychologique sur ces routes texanes magnifiquement filmées. Après avoir vu ce film, vous hésiterez avant de prendre un auto-stoppeur.
    sword-man
    sword-man

    84 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2012
    Film culte des années 80, "Hitcher" est un excellent suspense, ou Hutger Hauer est très en forme. Son visage d'ange est parfait pour incarner un psychopathe au motivations obscures, son seul but est de pousser à bout sa victime jusqu'à le transformer en animal. Et comme ça se passe dans le désert, ça rappelle forcément "Duel" de Steven Spielberg sauf qu'au lieu d'un camion conduit par un fanôme là on sait qui est le chauffeur. C'est d'aileurs étrange que dans un désert immense on ne sent pas en sécurité ou seul, la présence de John Ryder rôde en permanence, même lorsqu'il n'est pas à l'écran. Et cela on le doit à la mise en scène sous tension de Robert Harmon. "Hitcher" c'est de la balle, c'est culte et ça donne une leçon de vie: ne prenez jamais quelqu'un en auto-stop, ça vous évitera des ennuis surtout si l'auto-stoppeur est blond aux yeux bleus.
    Stewart&cie
    Stewart&cie

    19 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Le scénario, plutôt bien pensé mais au final assez simple, réserve de bons moments de suspense pour ce film où la tension ne faiblit jamais. La réalisation très "eighties" joue beaucoup sur le charme du film, et si l'on reste assez indifférent vis à vis de l'interprétation de C. Thomas Howell, celle de Rutger Hauer est en tout cas magistrale; totalement habité par son personnage à la fois mortellement dangereux et silencieux, il livre une performance unique et apporte au rôle de John Ryder une dimension diabolique absolument réjouissante. Un film divertissant donc, ponctué de quelques belles cascades et surtout d'un Rutger Hauer saisissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2012
    "The Hitcher" est un incontestable classique dans la catégorie du thriller, jouant dans le même registre qu'un certain "Duel" de Steven Spielberg. Si l'on ne peut malheureusement comparer ce dernier avec Robert Harmon, celui-ci s'avére redoutable d'efficacité dans cet exercice de style qui restera sa seule empreinte cinématographique à ce jour dans l'esprit des plus érudits cinéphiles. Préférant une mise en scéne simple mais Ô combien oppressante, le réalisateur sacrifie toute idée d'horreur ou d'épouvante au profit d'engrenages scénaristiques subtils et brillantissimes. Constamment sous l'effet suffoquant de cet auto-stoppeur omniprésent inquiétant, on observe chaque recoin de notre écran, tentant de déceler ses apparitions. Rutger Hauer, le blond hollandais volant au regard aussi doux que manipulateur, provoque sans cesse ses victimes en leur infligeant une torture psychologique qui les pousse, un à un, à se livrer dans leurs propres retranchements, cherchant une solution, ou simplement une raison à ces actes, qui infailliblement n'arrive jamais. Prouesse d'interpretation, ce Jack Ryder submergera le pauvre jeune homme qu'il a pris en sympathie, l'assaillant de sueurs froides à chacune de leurs entrevues et le mettant au défi de le déstabiliser. C.Thomas Howell incarne avec lucidité et inteligence ce jeune garçon sans histoire et inoffensif, qui sous l'influence corrosive d'un psychopathe acharné, va se révéler progressivement. Jamais violent à l'extreme, toujours à tirer sur la corde sensible du spectateur et l'impliquer dans cette folle confrontation, on assiste captivés à cet hystérique affrontement cultissime. Entre les stratagémes malicieux de notre fou et le désespoir cuisant de sa proie, on est projeté dans les courses poursuites avec policiers, les arrestations éphéméres et les retournements de situation reflechis. En paralléle, sans en apprendre énormément sur chaque protagoniste, on en sait suffisament pour les tenir en affection jusqu'au bout, même concernant notre auto-stoppeur que l'on s'efforce d'analyser sous toutes les coutures sans parvenir à tirer ne serait-ce qu'une once de conclusion, ou plus généralement de diagnostic mental. Ce road movie vous embarquera dans une histoire décapante, inégalée jusque là, qui ne souffre d'aucune lacune si ce n'est peut être parfois ses "éxagérations" qui paraissent rendre l'évasion d'une facilité infantile. Quoiqu'il en soit, on ne peut qu'adhérer, d'une part pour les frissons qui parcourent chaque échine de votre corps, dans un explicisme déroutant, d'autre part pour sa psychologie éclatante qui vous fera douter du moindre pouce tendu aux détours des routes désertiques.
    criston
    criston

    20 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2007
    Un bon film avec des bons acteurs qui jouent bien leurs rôles il y'a une belle musique le scenario est sublime il y'a un suspens insoutenable est une fin innatendu comme je les aime.Le seul point qui ma pas plus c'est tout simplement un debut deçevant.
    Bref un bon thriller que je vous conseille vivement
    Alasky
    Alasky

    347 abonnés 3 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2009
    Bon thriller des années 80. Frissons garantis.
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