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    Le Grand Chantage
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    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2011
    Cette satire acerbe de la célébrité dans le New York branché des années 50,est indéniablement sombre et pessimiste,tellement les âmes y sont viles et versatiles.Dans "Le grand chantage"(1957),un minable attaché de presse aux abois,Sidney Falco fait tout pour contenter le puissant et autoritaire éditorialiste,J.J Hunsecker.En jeu,la mésalliance entre la soeur de Hunseker et un honnête musicien de jazz.Par un jeu de dominos,Alexander Mackendrick montre qu'un mensonge et une manipulation en entraînent d'autres jusqu'à l'inévitable mise à nu.La photographie en noir et blanc est très travaillée,notamment sur le personnage de Burt Lancaster(remarquablement haïssable),présenté dans l'ombre,comme un monstre prêt à agir.Quant à Tony Curtis,il restitue bien la nervosité et le peu de morale de Falco,être faible et méprisable.La BO jazzy d'Elmer Bernstein pénètre bien les bars enfumés de l'époque.Malgré toutes ses qualités,ce film qui se veut noir,pâtit d'une intrigue sans nuances,uniforme,manichéenne.Il est également trop bavard,avec des joutes verbales un peu molles et forcées.Il en finit donc par manquer de percussion.
    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2011
    J'ai vu ce film classé dans « The 500 greatest movies of all time » selon Empire, forcément je m'y suis intéressé étant donné qu'il y avait le grand Burt Lancaster au générique. Malheureusement, comme souvent dirait un ami, j'ai été déçu. J'ai deux choses à dire de positif sur ce film, l'interprétation du duo principal est très bonne, Burt Lancaster et Tony Curtis portent à bout de bras ce film ô combien surestimé selon moi. La seconde chose c'est la musique d'Elmer Bernstein, qui comme à l'accoutumé est superbe. Sinon ça traine en longueur, ça manque de punch, de puissance, c'est mou, c'est raté quoi. Pour en revenir à Empire, la première chose qui me vient à l'esprit c'est qu'ils auraient plutôt dû mettre le chef-d’œuvre de Fred Zinnemann Tant qu'il y aura des hommes (je dis ça parce qu'il y a également Burt Lancaster), plutôt que ce film assommant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    John Mackendryck est un réalisateur anglais assez confidentiel à la carrière peu prolifique qui se partagea sur une douzaine de films entre son pays natal et Hollywood. « Le grand chantage » est incontestablement son chef d’œuvre. Il permet à Burt Lancaster et Tony Curtis, deux acteurs réputés pour leur physique de beau gosse de démontrer qu’ils peuvent tourner ailleurs que dans des westerns et des films d’aventures pour l’un ou dans des comédies pour l’autre. Noir on peut affirmer sans détour que le film de Mackendryck l’est sur toute la surface de sa pellicule même si on ne peut le classer dans le genre dont il n’épouse pas les fondamentaux. Sidney Falco , petit attaché de presse minable est à la solde de JJ Hunsecker, l’éditorialiste le plus influent de New York. En autre, Hunsecker qui est lié à sa sœur par une relation aux parfums incestueux inavoués a demandé à Falco de briser par tous les moyens la liaison de celle-ci avec un jeune guitariste de jazz. D’une avidité sans borne, Falco qui a le don de s’insinuer de façon malsaine dans toutes les intrigues qui régissent le monde de la nuit new yorkaise, va s’employer à briser cette union naissante. Tony Curtis donne ici ce qu’il a de meilleur, loin des prestations formatées de ses débuts en 1949. Derrière la façade lisse du séducteur il montre une capacité à œuvrer sur les territoires les plus sombres de l’âme humaine. Il récidivera onze ans plus tard dans « l’étrangleur de Boston »de Richard Fleischer . Lancaster de son côté montre sa capacité à endosser tout type de rôle et surtout son aptitude par la transformation physique à faire oublier son physique d’athlète de cirque au sourire ravageur. Coincée entre les grands anciens comme Gable, Grant, Cooper ou Tracy et les tenants du nouvel Hollywood allant de Newman, Redford à De Niro, la génération de Burt Lancaster qui réunit sous une même bannière Peck, Mitchum et Douglas a sans doute été un peu sous-estimée. Il serait temps de redécouvrir la multitude de leurs films ambitieux qui ont permis d’ouvrir la voie aux films cultes du Hollywood des années 70. Le New York nocturne remarquablement filmé par James Wong Howe participe grandement à l’impression d’étouffement qui ne nous lâche pas le film durant. Le final d’une dureté sans équivalent pour l’époque laisse les deux hommes pour ce qu’ils sont : des êtres veules sans aucune compassion pour les sentiments d’autrui. La peinture faite par Mackendrick du Broadway de ces années-là est reconnue réaliste et encore assez actuelle (dixit Martin Scorsese). Ca fait froid dans le dos.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Voici un réalisateur que je connais pas du tout, je ne suis pas un grand connaisseur de la filmographie de Tony Curtis et mais c'est un film avec un sujet qui m'intéresse vraiment. Et je dois dire en guise de préambule à mon habituelle litanie que c'est sans doute l'un des meilleurs films, sinon le meilleur film ayant comme background le journalisme (bon il y a la dame du vendredi de Hawks qui envoie aussi du boudin noir) (que j'ai vu en tous cas).
    En fait on a là la combinaison parfaite entre grande réalisation, grands acteurs et une musique impeccable teinté jazzy qui a une grande cohérence avec le film, son époque et ses thèmes. On a donc du grand cinéma. Après je ne peux que parler aussi du scénario, habile, de l'écriture des personnages absolument fabuleuse.
    Mais je dois dire que je pourrai résumer le film à une scène, pour faire court, on a Tony Curtis qui ne veut pas faire quelque chose pour son patron. Curtis tient un perso très ambitieux qui semblait au préalable n'avoir aucune morale. Il est entrain de refuser l'offre et subitement à la suite d'un dialogue, la mise en scène arrive à faire entrer dans l'esprit des deux protagonistes les spectateurs. Ainsi, plus besoin de parole, on a tout compris par la mise en scène, plus besoin de dialogues.
    Aussi le personnage de Curtis est un salaud, mais pas un salaud qu'on envie, parce qu'on sait dès le début que ce n'est qu'une petite merde détestable qui commet quand même des choses assez peu morales (euphémisme), mais une petite merde très intéressante car très maligne. Son plan pour faire se séparer le couple être réellement machiavélique, tordu, psychologique. On sent le vautour, foutrement intelligent derrière ses beaux habits et sa belle gueule. Du coup malgré son côté séduisant, on a pas envie de lui ressembler, on sait qu'il est puant, manipulateur, et quel manipulateur.
    Bref, film brillant, film d'atmosphère, film de mise en scène, film de dialogue, film musical, oeuvre totale.
    Grand film, beau moment de cinéma.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2013
    Parmi les grands classiques du film noir, Sweet Smell of Success est le premier à approcher avec une telle virulence les coulisses du monde de la presse people et du show-bizness new-yorkais. A travers les personnages de JJ Hunsecker et Sidney Falco, respectivement incarnés par Burt Lancaster et Jack Lemon tous deux excellents dans ces rôles à contre-emploi, incarnent l’hypocrisie et la soif de pouvoir qui pèsent sur ce petit univers mondain. Les manipulations machiavéliques dont ils usent pour briser la relation qu’entretient la jeune sœur du premier, avec qui il entretient une relation de domination malsaine, et un musicien sont un reflet des jeux d’influence qui règnent sur cette communauté façonnée par sa superficialité, et ce malgré la magnifique musique jazz très légère qui donne sa vie à ce long métrage qui malheureusement fut un échec commercial retentissant à sa sortie en 1957.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Tony Curtis et Burt Lancaster ont beau être fabuleux Le Grand chantage n’en reste pas moins un film peu prenant, au début on rentre brusquement dans l’histoire sans que le réalisateur ne prenne vraiment la peine de bien l'introduire, le film se veut sombre mais la mise en scène n’a rien de nerveux et de palpitant et privilège les scènes de dialogues qui sont avant tout du blabla sans véritable verve.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2021
    Les deux vedettes s’opposent avec tous leurs vices dans ce film noir, annoncé superbe, et quelque peu décevant à mon goût. Trop alambiqué, surjoué et pas naturel malgré la présence des deux stars, le film n’a pour moi que le mérite de magnifiques scènes nocturnes en noir et blanc.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    J.J. Hunsecker est l'un des éditorialistes les plus influents de New York, qui fait la pluie et le beau temps sur Broadway comme bon lui semble. Fermement opposé au mariage de sa sœur avec un guitariste de jazz, il demande à Sidney Falco, attaché de presse ambitieux et prêt à oser n'importe quoi pour se tailler la part du lion, de tout faire pour compromettre cette union quitte à avoir recours aux coups les plus bas...

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    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2020
    Y'a des films qui mettent des lustres à démarrer, ici c'est le contraire, le film démarre sur les chapeaux de roues sans que l'on ne comprenne de quoi il s'agit. L'intrigue est menée au pas de course mais ne suscite pas grand intérêt d'autant qu'elle est plombée par une logorrhée verbale souvent théâtrale (ah ces gens qui sortent toujours la bonne réplique ou la bonne vanne juste au moment où il faut) et sombre parfois dans une certaine confusion. Coté Interprétation, rien à dire Curtis et Lancaster sont bons, la photo en noir et blanc également, mais ça reste globalement décevant.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Film d'une profonde noirceur qui bénéficie d'une interprétation de premier ordre. Il utilise merveilleusement les lieux de tournages new-yorkais et notamment la furie de Times Square. Le léger problème dont souffre le film est son côté quelque peu manichéen, les personnages sont soit des agneaux soit des serpents... La plupart font partie de la deuxième catégorie d'ailleurs si bien qu'il n'y a pas grand chose à racheter en eux. Ça laisse le spectateur un peu en dehors de ce cirque qui ressemble à un nid de vipères grandeur nature.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    50 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2016
    2 grands comediens au service d'un brillant scenario decrivant la formidable influence que peuvent avoir les medias( ici la presse ecrite) sur l'existence de ceux dont elle evoque les faits et gestes.Mackendrick demontre que les patrons de presses possedent un incroyable moyen de pression tant mediatique que politique ,ce que l'on nomme encore aujourd'hui le 4eme pouvoir.Curtis incarne avec maestria ce jeune agent publicitaire omnubilé par la reussite et pret a tout pour satisfaire les desseins d'un influent redacteur ayant les traits de l'excellent Lancaster.A travers l'ambiance (superbe BO de Bernstein) des clubs New Yorkais des annees 50 ,le realisateur depeint un univers fait d'argent ,de manipulations et de trahisons en tout genre dans le seul but de satisfaire l'ambition d'une poignée d'hommes quitte a bafouer les elementaires regles deontologiques censés dicter les lignes editoriales.Une oeuvre un peu bavarde et relativement classique mais au sujet eternellement contemporain.
    Zipzap
    Zipzap

    12 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2021
    Dans un noir et blanc superbe, New-york dévoile toutes les âmes sombres qui hantent ses nuits sur fond de jazz. Pas de rédemption au programme des différents protagonistes, qu'ils soient flics ou éditorialistes, tout n'est que cynisme, manipulation, quête de pouvoir… la peinture est sombre et Lancaster et Curtis, parfaits, n'essaient jamais de trouver des excuses à leurs personnages. Quelques reproches cependant, qui justifient que ma note soit à 3,5 : le début du film ne donne aucun fil conducteur consistant auquel se rattacher, on est lâché direct dans la faune nocturne, sans trop savoir où cela nous mène et il faut du temps pour comprendre l'enjeu. Et le problème, c'est justement cet enjeu un peu fade : alors que tout parait manigances et sac de vipères, qu'on entrevoit/espère même un potentiel imbroglio politique, tout n'est qu'une histoire de coeur et d'une relation un peu malsaine (platoniquement incestueuse) entre un frère (Lancaster, éditorialiste au pouvoir considérable) qui veut garder sous sa coupe sa soeur et, à cette fin, casser la relation avec un "simple" musicien de jazz. En fait, les personnages ont tellement peu de scrupules qu'on attend d'eux des desseins beaucoup plus noirs, face à des enjeux plus importants . Mais on peut voir aussi le film comme une parabole : Et à partir de ce qui peut paraitre anecdotique montrer le pouvoir de nuisance des "puissants" sur les "petits". Quoi qu'il en soit, un film à voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2013
    Sydney Flaco (Tony Curtis) est un minable attaché de presse qui tente de convaincre des journalistes influents pour promouvoir ses clients.
    Les articles de JJ Hunsecker (Burt Lancaster) font et défont les renommées à Broadway. Soudé à sa jeune soeur, Susan, par des sentiments troubles, Hunsecker demande à Falco d'empêcher Susan d'épouser un guitariste de jazz.

    "Sweet smell of success" (bizarrement traduit "Le grand chantage") est un film déroutant.
    Il emprunte tous les codes du film noir : éclairages expressionnistes, musique jazzy d'Elmer Bernstein, décors nocturnes
    Mais il se déroule dans un cadre étranger au film noir : la presse à scandales.
    Aucun personnage ne rachète l'autre, même la pure Susan qui devra devenir aussi manipulatrice que son frère pour gagner sa liberté.
    Les personnages sont noirs, vils, prêts à toutes les compromissions, pris aux pièges dans des espaces claustrophobes et bruyants.
    L'action se déroule toujours la nuit, dans un New York brillant de pluie. Au dernier plan, le jour qui se lève est un soulagement.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2021
    CHIENS DE GARDE. Mais qu'est ce qui me prend de démonter ce film adulé par les critiques et ses quelques supporters? La presse m'oppresse. Ces mots qui influencent, cette parole marchandée, j'ai lu une ligne sur deux. Ils étaient plus sex les deux compères en slip à faire du trapèze.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2021
    Un film noir qui dépeint le monde impitoyable des médias New-yorkais avec ses hommes de pouvoir perfides prêts à toutes les manipulations pour parvenir à leur fin, soutenu par une mise en scène en noir blanc très stylée et porté par la performance grandiose de Burt Lancaster, bien secondé par Tony Curtis.
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