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gabdias
85 abonnés
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3,0
Publiée le 1 février 2021
Face à face de monstres sacrées entre T.Curtis et B.Lancaster, le premier est le roi des fourbes, le second est génial d’antipathie. Thriller assez classique et assez bavard mais avec un classicisme et une nostalgie qui fait plaisir, une performance d’acteurs de haute voltige pour un classique du cinéma à voir ou revoir.
Une virulente plongée dans les arcanes de la corruption et de l'ambition journalistico-politique à travers les manipulations d'opinion agencées par un duo de protagonistes absolument amoraux, guidés l'un par un pervers amour incestueux, l'autre par son avidité de reconnaissance et d'élévation sociale, tous deux interprétés avec brio et portés par une mise en scène symbolique parfaitement maîtrisée. Demeure une absence dommageable de réelle implication émotionnelle.
La trame de l'histoire reste assez classique mais la seule qualité des deux personnages principaux ainsi que le décor du New York très bien filmé et rythmé tiennent en haleine le spectateur. Leur côté cynique et calculateur dans l'univers impitoyable de la presse est développé avec brio et nous offre d'excellents dialogues.
Un film marquant de par son duo diabolique Lancaster, Curtis, avec une mention très bien pour ce dernier et la densité de la réalisation, on n'a pas vraiment de répit malgré un scénario assez banal.
Sweet Smell Of Success est un film sortit en 1957 réuni deux grandes stars de l’époque : Tony Curtis et Burt Lancaster. Si les deux livrent une bonne performance Lancaster marque l’esprit dans ce personnage mégalomane et possessif particulièrement lors des plans où il est assis dans l’ombre près du téléphone. L’intrigue est bien ficellé, on suit avec attention les diverses manoeuvres perfides du personnage incarné par Curtis et ses rapports avec le personnage de Lancaster. La bande originale marquée par le jazz est particulièrement dans le ton et nous permet aussi un petit aperçu de l’ambiance des clubs de l’époque. Le film manque cependant parfois un peu de rythme et d’éfficacité mais heureusement un superbe final vient terminer cette histoire. Sweet Smell Of Success est vraiment à classé dans les bons films noirs.
La pourriture de la presse à scandale et l'horreur de la chasse aux sorcières. Lancaster et Curtis dans de mauvais rôles, dialogues ampoulés et New York la nuit en 1957.
Classique à voir; et encore malgré tout plein de "détails" révélateurs sur les libertés bafouées, tout comme les fichiers privés des protagonistes -sous surveillance constante - qu'on viole impunément avant tout soupçon. insidieux et réaliste.
Cette critique acerbe du milieu du show-biz, où dominent les petites manœuvres égoïstes de chacun, prend vite une dimension shakespearienne à travers l’affrontement plein de bruit et de fureur de ses deux protagonistes, magnifiquement incarnés par un Tony Curtis louvoyant jusqu’à la contorsion et un Burt Lancaster carnassier jusqu’à la sauvagerie. Le film se fait alors fable et les rapports de domination apparaissent comme le principal moteur des rapports humains. La schizophrénie tendant à être l’horizon de chacun des deux belligérants. Remarquablement écrit, impeccablement mis en scène (cette façon de traquer les personnages jusqu’à l’épuisement) et servit par un jazz entêtant qui illustre parfaitement toutes les circonvolutions de la nature humaine, ici mise à nue dans sa vanité profonde.
Un bon petit film noir. L'intrigue n'est pas manichéenne comme on a l'habitude de le voir avec les films américains, puisque même le protagoniste principal, Tony Curtis, est manipulateur et ne cherche que son propre intérêt. L'intrigue, même si elle est prévisible, se suit avec intérêt et dépeint assez bien les travers humains. En prime une bande son magnifique.
Magnifique photo pour ce film noir naviguant dans le monde du show business et des médias; un Burt Lancaster impressionnant, la mise en scène n'y étant pas pour rien (cf. les plans où la caméra le film légérement au dessus des épaules, augmentant le sentiment de domination sur les autres personnages du film); découvert sur grand écran et je ne le regrette pas