J'ai toujours eu un faible pour le travail de Robert Lamoureux que ce soit au théâtre ou au cinéma. Et ici il fait très fort, sur un sujet grave, il réussit à nous faire rire avec des gags inoubliables, des répliques bien sentis, des situations folles et un joli portrait de fayot incarné par un Jean Lefevre plus lunaire que jamais. Quant à Lamoureux il n'a qu'un rôle d'appoint mais il est irrésistible. Un film qui force la sympathie et dont on pardonnera les quelques lourdeurs (le rôle de l'aviateur)
Mais où est donc passée la septième compagnie ? est incontestablement l'un des films de comédie les plus cultes du cinéma français, une véritable pépite réalisée par Robert Lamoureux. En tant que réalisateur, Lamoureux a su capturer l'essence de la comédie française avec une finesse inégalée, tout en maintenant une légèreté et une joie de vivre à travers chaque scène. Son sens du rythme et sa capacité à créer des situations cocasses rendent ce film inoubliable.
Le casting, mené par l'inimitable Jean Lefebvre, est tout simplement exceptionnel. Lefebvre, avec son talent naturel pour la comédie, incarne le soldat Pithivier avec une maladresse et une humanité qui le rendent immensément attachant. À ses côtés, Pierre Mondy en Sergent Chaudard et Aldo Maccione en Tassin complètent ce trio de héros improbables avec brio, chacun apportant sa propre touche de comique et de charme. Leurs performances sont d'une justesse rare, faisant ressortir le meilleur de leurs personnages et contribuant à l'alchimie du film.
La critique élogieuse de Mais où est donc passée la septième compagnie ? ne serait pas complète sans mentionner le caractère comique qui imprègne le film du début à la fin. Les gags sont savamment dosés, les dialogues savoureux, et les situations désopilantes. Le film réussit à faire rire sans jamais tomber dans la vulgarité, une prouesse qui mérite d'être saluée.
L'image du film, bien que datant de 1973, est d'une qualité remarquable pour l'époque. Les décors, magnifiquement choisis, nous plongent dans une Belle France pittoresque et authentique. Chaque scène est un hommage à la campagne française, ses paysages bucoliques et ses petits villages charmants. La beauté des décors ajoute une dimension visuelle plaisante, rendant le film encore plus agréable à regarder.
En conclusion, Mais où est donc passée la septième compagnie ? est un chef-d'œuvre de la comédie française, grâce à la vision de Robert Lamoureux, le talent incomparable de Jean Lefebvre et ses coéquipiers, et la représentation fidèle et charmante de la France. Ce film reste un incontournable, qui continue de faire rire et de charmer les spectateurs, génération après génération.
Cependant, il est poignant de constater que la belle France des années de De Gaulle et après semble mourir lentement. Comme l'a si bien dit Philippe de Villiers, "C'est la première fois dans toute l'histoire de l'humanité qu'un peuple nourrit, loge, soigne et éduque les envahisseurs qui cherchent à détruire sa culture, ses valeurs et à le tuer".
Vu et revu, et revu, et revu... A force j'ai fini par laisser passer un peu de temps, et puis bon, le temps passe vite donc finalement ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu, et je m'attendais à être aussi déçu que pour "Le gendarme de St Tropez", intéressant pour installer le décor en attendant le très bon "Gendarme se marie", mais bon, c'est ne autre histoire. Alors, cette foutue 7e Compagnie ? Eh bien définitivement c'est une bonne comédie, de bonnes idées, tout est assez juste, même Jean Lefebvre dans un de ses meilleurs rôles, avec les running-gags qui vont avec. Non, franchement, ça se revoit avec plaisir, mais peut-être faut-il être né au milieu des années 70 pour trouver ce film sympa, je ne sais pas... Score d'affinité : 81, bien vu AlloCiné :-)
Œuvre culte du cinéma français, la comédie de Robert Lamoureux dispose d'un humour décalé aux répliques mémorables. Son ensemble est correct mais il est loin d'être exceptionnel.
Une bande de soldats franchouillards en pleine débâcle de juin 40 en viennent à faire la guerre et à devenir des héros malgré eux. Un régal grâce au casting : Aldo Maccione, Jean Lefebvre Pierre Mondy, Pierre Tornade et Robert D'Alban. Et aussi au scénario de Robert L'amoureux.
Film qui reste culte, et les deux 7eme compagnie qui suivent sont dans le même registre. Il est d'une grande simplicité humoristique avec des acteurs très attachants qui retracent assez bien un épisode tragique de la seconde guerre mondiale... évidemment, en ôtant le pire. Le scénario est quand même d'une grande originalité et s'est démarqué rapidement de La grande Vadrouille, avec lequel, il y avait une comparaison dès sa sortie, en 1973. D'ailleurs, les acteurs de la 7ème compagnie étaient moins connus et reconnus, dommage d'ailleurs. Au fil du temps, Pithiviers, Tassin et chef Chodard ont acquis leur lettre de noblesse et c'est légitime et mérité.
Elle a passé ou cette fameuse 7 ème campagnie. Une compagnie de transmission francaise durant la seconde guerre mondiale. Une comédie qui date, une sortie en 1973. Le film ne vieillit pas. Des comics géniaux.
Certains ont pu s'offusquer de l'esprit du film, de la complaisance avec laquelle robert Lamoureux montre comment la débrouillardise française a raison de l'austérité teutonne. Mais, en définitive, la plupart des comédies relatant l'Occupation ne procèdent-elles pas de cette même disposition. D'ailleurs, Lamoureux ne se montre pas très révérencieux quant à la compétence de l'armée française et ironise régulièrement sur ses retraites successives et paniquées au terme de la drôle de guerre. En réalité, la comédie repose surtout sur la personnalité des trois "héros" de la 7ème compagnie, Chaudard, Pitivier et Tassin, trois soldats pas très courageux ni bien malins, le plus souvent dépassés par les évènements. Leur interprétation est amusante, sympathique, et Pierre Mondy, dans le rôle du chef Chaudard, à peine plus doué que ses deux soldats, fait un petit festival de français moyen avec ses expressions de mauvaise humeur, de supériorité ou d'incapacité. Dans les aventures de ce premier épisode, qui manquent un peu d'envergure, Mondy et quelques dialogues sauvent le film d'une certaine facilité.
Un film drôle, de l'époque où le cinema ne se complaisait pas à ressasser les misères de la société ou la déconstruction des identités, mais plutôt à nous divertir.