Robert Lamoureux se moque de la débâcle de l'armée française, avec ces bidasses qui vont à la guerre la fleure aux fusils. Se qui donne des scènes franchement drôles,c'est un plaisir de suivre les aventures de ces bras cassés,pas un instant soldat dans l’âme,d'ailleurs il n'ont pas demandé à l’être ils le sont par là force des choses. Il n'y a rien à attendre de la réalisation qui n'atteint pas des sommets,mais les situations et les dialogues eux sont savoureusement écrits.
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4,5
Publiée le 22 juillet 2019
Vaudeville militaire par excellence, cette comèdie mythique du cinèma français est à consommer comme tel: l'histoire se dèroule sur les routes ensoleillèes de l'ètè 40 et ne sert ici que de cadre à des aventures burlesques dont les effets visent seulement à distraire! Mais comment oublier le sergent chef Chaudard, le tèlèphoniste Pitivier et le fusil mitrailleur Tassin de la 7e compagnie de transmission qui tentent de rejoindre leur unitè capturèe par les allemands ? il fallait tout le talent et la sympathie de Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Aldo Maccione pour faire exister ses trois soldats français entre dèbrouillardise et ètonnants exploits! La forêt de Machecoul, la nage de Chaudard, le saucisson à l'ail, la tenaille, la dèpanneuse allemande au canon dèfectueux...sont autant de moments inoubliables à partager entre amis et potes de règiment! Bref, super divertissant et pas du tout dèmèritant pour l'acteur-rèalisateur Robert Lamoureux! D'une rediffusion à l'autre, cette 7e compagnie n'en finit pas de faire rire et à chaque annèe un peu plus de fans dont certaines rèpliques sont rentrèes dans la postèritè ("J'ai glissè chef !"). Ont suivi deux suites tout aussi poilantes: "On a retrouvè la 7e compagnie" ("Château vieux") et "La 7e compagnie au clair de lune" ("Tassine, Downe towne falzar"). Musique cèlèbrissime de Henri Bourtayre qu'on ne se lasse pas de fredonner...
Voilà ce qui fait la grandeur du cinéma français: l'auto dérision, alors que l'on y parle d'une des périodes les plus noires de notre histoire: la raclée de mai 1940, R Lamoureux nous livre un road movie avec des antihéros bien français. Ce qui entretient le mythe du soldat français malin, mais qui n'a pas d'officiers capables ni de matériel adéquat: une bonne vision pétainiste de cette période justifiant les crimes qui allaient suivre. C'est oublié un peu vite que les français avaient plus de chars que les allemands mais sans radio et sans essence. Une comédie qui ne perd pas en qualité avec le temps. La 7ème compagnie reste toujours aussi drôle. Fort d'un casting hilarant et de textes très bien écrits. Bien meilleur que des tonnes de films d'aujourd'hui, la 7eme est un exemple de film qui ne se prend pas au sérieux. La pour nous faire rire, ou bien pour nous divertir dans tous les cas une réussite.
Le 1er et sans aucun doute le meilleur opus de la trilogie culte de Lamoureux. On se lasse pas de voir et de revoir, les aventures de nos joyeux troufions.
C'était soi-disant un chef d'oeuvre de la comédie française . Pour ma part le résultat est sans appel : ce film a très mal vieilli et ce qu'on appelait culte hier s'appelle gros navet aujourd'hui . La réalisation est d'une médiocrité que j'ai rarement vu, les acteurs ne sont pas mauvais mais très mauvais et aucun n'arrive à remonter le niveau tant leurs prestations frisent la nullité absolue . A ne montrer à personne et surtout aux plus jeunes pour ne pas les dégoûter du cinéma !
Un avis mitigé pour ma part. Considéré comme un classique de la comédie française au même titre que "Les bronzés font du ski" ou encore la grande vadrouille", le film de Robert Lamoureux revisite la seconde guerre mondiale (au même titre que "la grande vadrouille" donc) en la tournant largement en dérision, mais par rapport à "la grande vadrouille", l'époque n'est pas identique et c'est ce qui fait toute la différence dans la tournure que prend l'humour du film, ici les français ne sont pas montrés comme tous résistants, au contraire. Les soldats français ne sont pas montrés comme des héros (il n'y a qu'à voir les trois personnages principaux). Bref les mentalités françaises ont changé en 1973 et Lamoureux l'a bien compris, les personnages sont très bien travaillés, très drôles. Mais il n'y a malheureusement pas que des points positifs dans ce film, à commencer par une réalisation défaillante et des gros problème de montages qui font franchement mal au yeux ainsi qu'un scénario pas forcément très travaillé non plus.
Robert Lamoureux signait en 1973 son grand retour à la réalisation avec "Mais où est donc passée la septième compagnie ?", 13 ans après "Ravissante" et "La brune que voilà" (avec Françoise Fabian), qui fit carton plein au box-office. Alors oui, si l'on met de côté la mise en scène et l'aspect cocardier de l'intrigue (basée sur les souvenirs de Lamoureux), il faut bien avouer que les situations, toutes plus marrantes les unes que les autres (avec des dialogues tous plus croustillants les uns que les autres), s'enchaînent et se déchaînent rien que pour nos mirettes et nos oreilles. Merci à tous les comédiens qui nous font de drôles numéros d'acteurs. Les désopilants Lefebvre, Mondy, Maccionne et Lamoureux s'en donnent à coeur joie pour notre plus grand bonheur. Ils pimentent ce film portant bien la sauce d'un Lamoureux en pleine forme. La musique, elle aussi, tout le monde la connaît. Devenu succès populaire à force de rediffusions, la troupe de nos joyeux compagnons de guerre nous invitent encore et toujours à l'amusement et au dépaysement. Engageons nous, comme qu'y disaient. Succès en son temps, "Mais où est passée la eptième compagnie ?" se verra doté de deux suites : "On a retrouvé la septième compagnie" et "La septième compagnie au clair de lune". Attention, film culte !
L'Histoire de la 2e guerre mondiale revisitée par une poignée de bidasses victorieux. +++ Points positifs : sont abordés les points factuels de la partie 'guerre de mouvement' de la mondiale : retrait des troupes françaises, débâcle et exode des civils, l'uniforme français, long à habiller, qui le relentit, les espions et leur déguisement ou leur usurpation d'uniforme, le manque de motivation du bidasse français, l'épicier collabo, le sabotage (symbolisé par l'inversion de panneaux), l'évasion des prisonniers. --- Points négatifs : on a l'impression que trois pékins maladroits chipant un char allemand sans le faire exprès vont changer toute une bataille. Les atrocités sur les civils sont totalement invisibles. Quelques anachronismes à mon avis : la carte Michelin du paysan et les petits pois Cassegrain de l'épicier. Le titre du film n'apparaît qu'à la 4e minutes (et dans un phylactère, le premier coup je n'ai pas compris que c'était le vrai titre). Le titre réapparaît à la 96e minute dans la bouche du capitaine, quand tous ses hommes sont évadés dans le bois. Moralité : si vous aimez les Charlots, vous aimerez. Si vous aimez Rohmer, n'y allez pas.
Un classique du cinéma vu et revu des centaines de fois, et c'est toujours aussi drôle ! de très bons acteurs (RIP Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Robert Lamoureux) ! A voir et a revoir avec toujours un plaisir non feint ;)