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    Voyage en Italie
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    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    D'un ennui mortel on suit Ingrid Bergman à travers ses visites de musées, ses catacombes, le titre laisserai à penser qu'on va vivre une belle idylle en Italie il n'en est rien ce film est sombre et d'une tristesse infinie
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2022
    Radioscopie du délitement d'un couple dans le ciment d'une civilisation ancienne.
    Un voyage assez terne hormis le volet touristique, porté par un couple Bergman/Sanders mal assorti. Et puis la fin n'est pas crédible. 2,25
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2022
    Près de 70 ans après sa sortie, le film n'a rien perdu de sa modernité. Le jeu des comédiens y est pour beaucoup tout comme la caméra fluide qui scrute les visages et les décors avec intelligence. Godard pensera nécessairement à ce long-métrage lorsqu'il réalisera "Le mépris", où les personnages semblent pareillement déconnectés des paysages traversés.
    Nonobstant, même si la dernière séquence est magnifique, le changement d'attitude soudain d'Alex ne peut totalement convaincre.
    MSM
    MSM

    6 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    La trame du film repose-t-elle sur le délitement d'un couple britannique venu régler un héritage dans la région napolitaine ou le prétexte à des images promotionnelles sur la Campanie ? En posant la question, on y répond immanquablement ... Ce film est laborieux et soporifique à souhait, et finalement très "bourgeois" dans son approche classique et par trop judéo-chrétienne . Il faut dire aussi que soixante-dix ans ont passé et même Naples ne ressemble guère plus à cela...
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Toujours moderne dans sa description des difficultés d'un couple souhaitant au fond que leur relation soit complice mais se réfugiant dans l'orgueil afin de se protéger.
    La brièveté de la vie évoquée via les visites de l'héroine, l'impossiblité de vivre plusieurs vies à laquelle se confronte le mari, le sentiment d'être seul en pays étranger... le voyage est intelligemment utilisé, sans lourdeur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Sur le thème, cher à Ingmar Bergman (1918-2007), de l’incommunicabilité au sein du couple, ici britannique aisé (leur voiture est une Rolls Royce) [Alexander (George SANDERS) et Katherine Joyce (Ingrid BERGMAN), au désir inavoué d’enfant et pleurnicharde] venu régler un héritage (vente de la maison de l’oncle du mari) en Italie, Roberto Rossellini, fait un film paresseux, se contentant de filmer sa femme de l’époque (leur union dura 7 ans et 5 films) et d’y ajouter, comme un documentaire de « Connaissance du monde » ou un film publicitaire d’office du tourisme (on n’échappe pas au cliché de la chanson napolitaine accompagnée de mandolines), des vues de Naples, de ses musées, de Capri, de Cumes et de Pompéi. Outre la lenteur et la longueur (même si le film ne dure que 75 mn), quel ennui avec des dialogues lénifiants et oiseux, dignes d’un roman-photo ! Cela ressemble même à du Maurice Pialat avant l’heure avec des dialogues en voiture du même acabit ! On est bien loin du néoréalisme italien ! « Le premier film moderne » selon François Truffaut qui écrivait alors dans « Les cahiers du cinéma ». Il a raison si la modernité est synonyme d’amateurisme, d’improvisation et d’ennui.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 992 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2019
    Un joli film sur le délitement du couple à travers l'ennui et le désarroi; cependant les divertissements - séduction, découvertes historiques (ne pas retenir la présentation simpliste voire erronée des empereurs latins!!) ou archéologiques - qui émaillent la vie lasse des protagonistes semblent surtout révéler les conditions chaotiques du tournage, réduisant la réalité du scénario à une douloureuse peau de chagrins. Tendre et grinçant à la fois.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2019
    Un couple se déchire : lui cherche la compagnie d'autres femmes ; elle passe le temps en visitant Naples et ses environs, mais finit toujours par être rattrapée par ses angoisses existentielles ; seul un miracle pourrait les réconcilier.
    Malgré le caractère un peu répétitif du montage, c'est à l'évidence tout un pan du cinéma européen, 'Le Mépris' en tête, qui est en germe dans 'Voyage en Italie'. Avec un oeil quasi-anthropologique, Rossellini prend par ailleurs bien soin de rendre la culture et les rites des napolitains dans tout ce qu'ils ont de fervent, voire de morbide, afin de mieux souligner le décalage du couple. Cela donne lieu à un final particulièrement émouvant.
    Ristobop
    Ristobop

    33 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    J'ai honte de mon titre ! Comme j'ai un peu honte aussi de ne pas encenser le "chef d’œuvre" de Rossellini, d'être resté à la porte, alors que tout m'invitait à entrer avec enchantement dans l'univers du réalisateur.
    Arrivée d'air tiède ...
    Les images de l'Italie, notamment de Naples, sont magnifiques (certaines scènes ont un aspect quasi documentaires), les sentiments du couple sont merveilleusement saisis, les cadrages géniaux, la photo, la lumière époustouflantes... bref, de quoi occuper un bon moment une classe de cinéma, mais trop de choses m'ont irrité, à commencer par l'omniprésence de chants italiens : en tous lieux, presque à chaque scène, il y a toujours un troubadour qui chantonne ou sifflote pas loin, que c'en est caricatural, que ça m'a rappelé mes chantiers de peintre en bâtiment!
    Et puis je suis vraiment resté étranger, aussi, aux déchirements sentimentaux de ces grands bourgeois ainsi qu'à leur rabibochage, aussi soudain et inattendu qu'artificiel, faisant office de happy end : l'allégorie de la foule arrachant la belle des bras de son aimé (scène magnifique au demeurant) aurait pu accoucher d'un bien plus grandiose épilogue...
    Et puis cette sensation étrange d'avoir malgré tout assisté à un grand moment de cinéma... bizarre. (tu dis?)
    Matis H.
    Matis H.

    20 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Raconter un couple, et plus précisément sa fin, dans le pays le plus romantique du monde. Voilà le paradoxe que Rosselini tente, et échoue, à traduire. Si il est ridicule de nier que "Voyage en Italie" est une œuvre moderne, dans sa structure notamment, il est nécessaire de ne pas considérer cela comme des acquis suffisant.

    Si le montage alterné permet ainsi d'offrir une vision double de l'Italie - une terre de tragédies, de mythes et de croyances pour Katherine (Ingrid Bergman fabuleuse), là où Alexander n'y voit qu'un échappatoire intime - il reste que cette séparation, presque constante, n'offre au final aucun relief aux questionnements qui habitent ces personnages, ne faisant qu'expliciter des angoisses qui étaient tangibles dès les premières minutes.

    Le problème n'est alors pas que la narration du film se révèle déstructurée et propice à la divagation, mais bien que ces divagations ne mènent à aucune évolution thématique ou formelle.

    La mise en scène de Rosselini se construit autour du regard de ses protagonistes, allant même jusqu'à user de caméra subjective, découvrant un quotidien inconnue. Cela résulte en une certaine impression "carte postale", fonctionnelle dans sa volonté de retranscrire une perte de repère culturelle et sentimentale, mais à laquelle le cinéaste n'apporte aucune sensibilité.

    Cependant, dès lors que ces deux visions se confrontent - la passivité de Katherine, les envies d'Alexander - "Voyage en Italie" devient poignant, et en l'espace d'un instant, liant le mythologique à l'intime dans une scène d'exhumation déchirante, fait l'état d'un vertige amoureux que l'on pensait disparu.

    On ressort frustré de cette tentative audacieuse, par un manque de maitrise formelle qui handicape l'émotion, mais surtout par le traitement tardif d'un axe thématique pourtant saisissant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Rossellini met en parallèle la fragilité d'un couple et la longue histoire d'une civilisation italienne riche de personnages vieux comme le monde qui incarnent une solidité et qui impressionnent cette jeune femme face à ses doutes. Tout se dit dans le musée ou à Pompéi: ce sont les statues qui ont raison car elles ne parlent pas. Elles ne peuvent donc pas se tromper, donc ne pas décevoir...
    C'est un récit initiatique, récit d'un bonheur fragile. Il y a une insouciance magnifique, un farniente délicat riche d'enseignement et une belle nostalgie de l'amour naissant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Les vingt dernières minutes de "Voyage en Italie" sont magnifiques, gagnées par une intensité qui traduit cette sensation de vertige envahissant le couple Bergman-Sanders, au bord de la rupture. Mais avant ce final qui traduit avec un réalisme impressionnant la peur d'être abandonné par l'être aimé, le classique de Rossellini aura beaucoup ennuyé, la faute à un procédé de montage parallèle improductif, qui suit les deux personnages chacun de leur côté. Elle visite les lieux incontournables de la Campanie, lui s'amuse avec des jolies femmes et voudrait vivre, peut-être, une aventure avec l'une d'entre elles : c'est ce schéma qui est répété pendant près d'une heure et qui ne dit rien sur les personnages et sur leur questionnement intérieur. Partagé entre des visites touristiques parsemées de symboles et des soirées mondaines où rien ne se dit, "Voyage en Italie" peine à saisir la crise que traverse son couple : il faut attendre que ce dernier soit réuni pour que quelque chose soit raconté. Alors qu'il finit étonnamment par s’élever, le film parvient même à émouvoir dans une ultime scène surprenante qui autorise enfin un débordement salutaire.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    Pour ce Voyage en Italie, Roberto Rossellini s’attache les services d’un acteur américain (George Sanders) et d’une actrice suédoise (Ingrid Bergman) et par voie de conséquence la version originale de Viaggio in Italia est… en langue anglaise ! Le parcours proposé par le cinéaste italien est cependant bel et bien italien puisque la plupart des scènes d’extérieur ont été tournées dans le port et les ruelles de Naples. L’étrange atmosphère napolitaine est nettement perceptible d’autant que certaines scènes ont été réalisées en caméra cachée pour faire participer à leur insu les passants. Cette atmosphère restituée à l’écran et couplée à une certaine immédiateté des sentiments confère à Voyage en Italie d’indéniables attraits néoréalistes.
    Plus de soixante ans après sa réalisation, Voyage en Italie souffre quelque peu de son âge. Certaines scènes ont ainsi mal vieilli. Ce vieillissement est la conséquence directe des méthodes artisanales et bricolées dont usait Roberto Rossellini. Il n’en demeure pas moins que le film reste plaisant à regarder notamment parce qu’Ingrid Bergman y est joliment mise en boîte par son mari de l’époque.
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Les errements et hésitations d'un couple au sujet de leur relation lors d'un voyage en Italie. Sujet bateau s'il en est. Les dialogues plutôt simplistes ne l'aident pas non plus! Mais cette oeuvre de Rosselini subjugue par le jeu de ses interprètes (à écouter en V. O.) et par la qualité de ses images. Le noir-blanc y est assurément pour quelque chose. C'est fin, esthétique, culturel... En outre, Rosselini réussit le tour de force de nous proposer une visite guidée de splendides lieux italiens. Des films comme on n'en fait plus. Un vrai bonheur.
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Ce film est considéré comme l'un d'un premier du Néoralisme, c'est à dire, le moment ou le cinéma abandonne ses postures théatrales pour se rapprocher de ses personnages et de leurs sentiments... Il serait intéressant de débattre de l'arrivée de ce courant dans le cinéma, celui-ci n'étant pas forcément le média le plus apte à traiter l'intimité. Bien sur il ne faut rejeter ce courant qui s'est adressé peut-etre à moins de personnes mais les a touché de manière plus profonde, sans compter qu'il apparaitra toujours un Soderberg, un Haneke, ou dans la nouvelle génération un Cianfrance pour offrir une nouvelle écriture. Ici, Roberto Rossellini n'utilise pas psychologie et explications complaisantes, tout passe dans la gestuelle, les détails, un oeil suspicieux pour traduire l'incompréhension de ce couple, et c'est à mon avis ce qui permet à ce film de rester perspicace 60 ans après sa sortie. Ingrid Bergman avait quitté le glamour Holliwoodien mais n'en demeure pas moins magnifique sous la caméra de son mari
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