Voilà un film assez méconnu dans la carrière de Kirk Douglas, et pourtant, c'est très certainement un de ses meilleurs rôles dans sa longue carrière. Ce rôle justement empreint de nostalgie, la chute d'un homme libre dans un monde en pleine révolution industrielle. Ce qui est marquant, c'est tout l'acharnement qui est mobilisé pour un simple voie de fait, même le héros n'en revient pas, qu'est-ce qui justifie une telle chasse à l'homme.
Bien sûr, on prend fait et cause pour cet homme épris de liberté, ce marginal, qui n'a pas d'adresse fixe, pas de papiers sur lui, rien qui prouve qu'il fait parti de la société.
Je ne sais pas pour vous, mais à la première vision du film, j'ai trouvé des similitudes avec un autre film, ce second film sera réalisé près de 20 années après, et même si vous allez me dire, mais de quoi il parle, il débloque, je voudrais quand même parlé des similitudes entre cet indompté et Rambo, first blood.
On a des similitudes flagrantes, le héros solitaire, le flic qui le harcèle, la chasse à l'homme, la cavalcade, naturellement, ici l'histoire est contemporaine de ces années 60, Rambo, est contemporain de ces années 80 post Vietnam, mais tout de même dernier point la musique, qui dans ce film joue sur deux thèmes, lorsque l'action se déroule dans la vie moderne, auprès du shérif, et lorsque le héros est à l'écran et cette partition ressemble aussi, à la musique du film de Rambo
Je referme la parenthèse, et je vous invite à découvrir ce film qui dégage une certaine poésie, et enfin, il faut aussi mentionner le rôle tenu par Walter Matthau, shérif blasé, qui a l'air de s'amuser autant d'un chien qui pisse sur une bouche d'incendie qu'il est agacé par la médiocrité de ses suppléants.