AlloCiné
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Votre avis sur Une Affaire privée ?
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Très bon polar , Thierry Lhermitte excellent dans un rôle à contre emploi comme Nicloux adore faire . Il fume clope sur clope , boit tout le long du film et c'est ce rend plus fort ce film . Lhermitte me fait penser à un certain Dewaere. Quand à l'enquête , elle est super bien mise en scène. Cornillac pas mal . Bref ce film méritait largement un César, au moins pour Lhermitte.
C'est un bon film français qui insère avec succès le spectateur dans la vie d'un parisien vieillissant et d'un détective privé. Dévoilant les dessous cachés de la ville Lhermitte frappe Manéri avec un cran qui se manifeste à chaque tentative pour l'arrêter alors qu'il se concentre sur la recherche de Spirien tout en laissant son attention s'éloigner. Guillaume Nicloux s'attache aux angoisses de Manéri qui sont mises à nu dans des donjons merveilleusement étranges et dans les murmures brefs que Manéri entend de chaque membre de la famille. Le réalisateur qui est aussi le scénariste du film multiplie les personnages. Une affaire privée aurait pu être un film génial si seulement ils avaient essayé de le tirer au maximum. Peut-être voulaient-ils éviter que François y voie clair par lui-même peut-être ne voulaient-ils pas faire les yeux doux à Vertigo. Personnellement j'aurais essayé de faire en sorte qu'il trouve quelque chose qu'elle lui laisse pour qu'il le sache et qu'il ne veut pas savoir qu'il soit arrêté et qu'on voie les policiers dire bonjour à la vraie Clarisse et à son amie...
Un bon polar au casting intéressant mais le film a vieilli. L'image est mal étalonnée entre des extérieurs cramés et des intérieurs sombres. On se laisse malgré tout porter par l'intrigue malgré quelques lenteurs parfois.
Ce film a les défauts de ses qualités. Je m'explique : j'ai adoré l'ambiance "Mike Hammer" du privé désabusé
spoiler:
(une vie inintéressante au possible, de son alimentation au contenu de ses soirées en passant par sa façon de faire l'amour)
, le côté film de genre (on revient aux grandes heures du film noir avec ses filatures, ses intrigues à tiroir, l'avancée de l'enquête vue par les yeux même de l'enquêteur, ses ambiances glauques, ses dialogues spoiler: (la phrase "je ne parle pas à un mec qui a une scène de chasse sur son pull" n'est pas sans rappeler une autre phrase d'un chef d'oeuvre du genre réalisé par Jean-Pierre Melville avec Alain Delon - "je ne parle jamais à un homme qui a une arme dans la main" -),
etc. A tous ces ingrédients, j'ajouterai dans ce qui m'a plu, la distribution impeccable et le dénouement intéressant et inattendu. Cependant, le film se résumant à l'enquête du détective privé, donc à une succession de moments de la vie ennuyeuse du héros, c'est un long moment à passer dans une salle obscure, trop long pour moi car même si cela doit être voulu par le réalisateur, ce manque de rythme est préjudiciable au film. Pour comprendre mes références dans le suspense rythmé, revoyez "La Prisonnière Espagnole" (The Spanish Prisoner) de David Mamet, "L.A. Confidential" de Curtis Hanson, "Mémoires Suspectes" (Unforgettable) de John Dahl, "Troubles" (Shattered) de Wolfgang Petersen ou "Usual Suspects" de Bryan Singer.
, le côté film de genre (on revient aux grandes heures du film noir avec ses filatures, ses intrigues à tiroir, l'avancée de l'enquête vue par les yeux même de l'enquêteur, ses ambiances glauques, ses dialogues spoiler: (la phrase "je ne parle pas à un mec qui a une scène de chasse sur son pull" n'est pas sans rappeler une autre phrase d'un chef d'oeuvre du genre réalisé par Jean-Pierre Melville avec Alain Delon - "je ne parle jamais à un homme qui a une arme dans la main" -),
etc. A tous ces ingrédients, j'ajouterai dans ce qui m'a plu, la distribution impeccable et le dénouement intéressant et inattendu. Cependant, le film se résumant à l'enquête du détective privé, donc à une succession de moments de la vie ennuyeuse du héros, c'est un long moment à passer dans une salle obscure, trop long pour moi car même si cela doit être voulu par le réalisateur, ce manque de rythme est préjudiciable au film. Pour comprendre mes références dans le suspense rythmé, revoyez "La Prisonnière Espagnole" (The Spanish Prisoner) de David Mamet, "L.A. Confidential" de Curtis Hanson, "Mémoires Suspectes" (Unforgettable) de John Dahl, "Troubles" (Shattered) de Wolfgang Petersen ou "Usual Suspects" de Bryan Singer.
Agréablement surpris, l'atmosphère est bien rendue. Thierry Lhermite excellent dans ce rôle de privé genre Colombo un tantinet déprimé, Marion Cotillard égale à elle même, et excellente dans ce rôle ambigue. Le tout servi par une belle distribution :
Un affaire privée rassemble un nombre très important d'acteurs français bien connus dont Marion Cotillard. L'enquête est bien menée et les plans sont bien découpés. Il est amusant de voir comment les intérieurs ont bien changés par rapport aux années 2000 ainsi que le style cinématographique, par exemple Thierry L'Hermitte fume dans toutes les scènes. Le sujet est sérieux, il rappelle les chiffres effroyable encore d'actualités sur les disparitions non résolues.
Dans la tradition des polars américains impliquant un privé Guillaume Nicloux a bien su transposé ça dans un film français jusqu' à tomber dans le piège d'une intrigue trop alambiqué où l'on fini pas plus trop savoir ce qui se passe. Ça fonctionne pas mal mais la conclusion laisse finalement indifférent il manque quelque chose.
Film noir à la française. Un privé se voit obligé, par sa patronne, d'enquêter sur une disparition mystérieuse d'une jeune femme. Son enquête avance malgré les embûches jusqu'au dénouement final, à la fois étonnant et prévisible.
Assez bon film de Nicloux, bien réalisé. Il sait suivre son héros et décrire une atmosphère particulière. L'enquête avance malgré les nombreuses fausses pistes et se termine sur un vide, spoiler: puisqu'il n'a pas vraiment de disparition
. Les acteurs sont bons (surtout Lhermitte). Les personnages secondaires sont intéressants (Hirsh, LeBihan, Cornillac). On ne s'ennuie pas. C'est du bon cinéma. Seul le scénario pêche un peu par sa simplicité.
Assez bon film de Nicloux, bien réalisé. Il sait suivre son héros et décrire une atmosphère particulière. L'enquête avance malgré les nombreuses fausses pistes et se termine sur un vide, spoiler: puisqu'il n'a pas vraiment de disparition
. Les acteurs sont bons (surtout Lhermitte). Les personnages secondaires sont intéressants (Hirsh, LeBihan, Cornillac). On ne s'ennuie pas. C'est du bon cinéma. Seul le scénario pêche un peu par sa simplicité.
Un beau casting et un Thierry Lhermitte a contre-emploi, cela donne un petit polar sympathique, malgré un rythme assez tranquille, dions nous. Et au final, un sacré dénouement.
Thierry Lhermitte fait sembler de fumer pendant une heure quarante. On en déduit que Guillaume Nicloux doit être un gros fumeur, mais il aurait quand même dû payer un coach à Thierry Lhermitte pour lui apprendre à vraiment avaler la fumer plutôt que crapoter comme un blaireau, ça aurait donné plus de crédibilité au personnage. Guillaume Nicloux aurait aussi dû éviter de tourner en Super 8, ça aurait donné une image moins dégueu. A part ça, Marion Cotillard a toujours d'aussi beaux nichons (miam), ça aide à endurer le film.
Pas facile de faire un polar sans tomber dans les clichés : un bel exemple de ratage avec ce film qui lorgne vers le polar américain en ne réussissant qu'une grossière pantalonnade. Comment un excellent comédien comme Lhermitte a -t-il pu se fourvoyer dans ce navet. Cotillard qui en fait trop, le scénar volontairement alambiqué jusqu'à la nausée et ces innombrables clopes allumées à vous filer l'envie de hurler : tu pourrais pas l'éteindre ?
Eric C.
Un vrai bon polar français très réussi. Ça sent bon la série noire, les romans de poche le masque, les romans à la Simenon, Exbrayat, Narcejac et compagnie des années 60/70. On est totalement dans l'esprit et dans l'ambiance de ses enquêtes sans fioritures, dans des décors urbains, des ambiances de nuit, un côté souvent un peu glauque. Avec au centre ce privé solitaire, taciturne, aux sentiments secrets et énigmatiques, efficace et marionnette à la fois, admirablement interprété par Thierry Lhermitte dans un contexte assez inhabituel pour lui, loin du personnage des bronzés. Un personnage qui fait le trait d'union dans cette histoire noire sans vraiment attirer la sympathie ni l'empathie. Les seconds rôles sont tous justes et campés par des grands acteurs. Et puis il y a Marion Cotillard, superbe, énigmatique, manipulatrice ,un rien perverse et faussement naïve, véritable ovni qui débarque dans l'histoire par la petite porte et qui peu à peu en occupe le centre voir toute la place. Elle est vraiment étonnante, impliquée, jusque dans des scènes quasi erotiques, loin de son côté souvent un peu dépassé et victime. Là elle mène la danse. Excellent
Cela aurait pu être excellent : bonne reconstitution de l'ambiance polar noir des années 60, bonne gestion du suspense pendant la majeure partie du film, prestation convaincante de Thierry Lhermitte. Dommage qu'il y ait autant de maladresses : d'abord un final franchement pas à la hauteur du reste, T.L. qui passe sa vie à allumer une cigarette (je n'ai pas compté le nombre de fois mais c'est hallucinant, les gens de la ligue anti tabac ont dû bondir), ce qui donne en plus à son personnage une certaine absence d'épaisseur, des scènes "osées" glauques, sans doute pour "faire vendre", et Marion Cotillard qui a souvent du mal à ...rester habillée.
Un très bon polar possédant une galerie de personnages aussi différents que mystérieux à l'interprétation impeccable et aux retournements malins.
J'ai longtemps vu Thierry Lhermitte comme un acteur éminemment surcoté ; en l'espace de 3 films aussi hétéroclites que "Quai d'Orsay", "Elles n'oublient jamais", et "Une affaire privée", donc, l'inoubliable Popeye est bien remonté dans mon estimé.
Dans ce polar de Guillaume Nicloux, Lhermitte interprète un enquêteur privé blasé et j'men foutiste, quelconque tendance minable, qui atterrit dans une affaire bien pourrie, un "banal" cas de disparition, qui va le mener dans une sombre histoire où chaque protagoniste semble vouloir dissimuler quelque chose.
Entre fausses pistes et vrais mensonges, notre privé - qui n'a rien de Sam Spade ou Philip Marlowe - va devoir trier les informations, les témoins et les suspects, dans une galerie de personnages hauts en couleurs (Darroussin amateur d'échangisme, Cornillac gérant de boîte homo, Diffenthal travelo, Le Bihan culturiste bas de plafond etc...).
Pour corser le tout, sa vie sexuelle, mécanique mais pas simple, complexifie la situation avec l'irruption torride de la môme Cotillard, meilleure amie de la disparue...
"Une affaire privée" (2001) est un polar français de très bonne facture, car il respecte les codes du genre en les renouvelant, et j'ai beaucoup aimé le principe que le spectateur en sache autant, ni plus ni moins, que le héros enquêteur, et doive comme lui démêler le vrai du faux dans cette affaire où le mystère est savamment distillé.
De plus Nicloux nous offre un montage audacieux, un casting royal, et s'il n'était ce final bâclé (à la fois mal amené, peu crédible et aisément devinable), je classerais son film dans les petits chefs d'œuvre du genre. Je reste très curieux de découvrir la suite de sa trilogie.
Dans ce polar de Guillaume Nicloux, Lhermitte interprète un enquêteur privé blasé et j'men foutiste, quelconque tendance minable, qui atterrit dans une affaire bien pourrie, un "banal" cas de disparition, qui va le mener dans une sombre histoire où chaque protagoniste semble vouloir dissimuler quelque chose.
Entre fausses pistes et vrais mensonges, notre privé - qui n'a rien de Sam Spade ou Philip Marlowe - va devoir trier les informations, les témoins et les suspects, dans une galerie de personnages hauts en couleurs (Darroussin amateur d'échangisme, Cornillac gérant de boîte homo, Diffenthal travelo, Le Bihan culturiste bas de plafond etc...).
Pour corser le tout, sa vie sexuelle, mécanique mais pas simple, complexifie la situation avec l'irruption torride de la môme Cotillard, meilleure amie de la disparue...
"Une affaire privée" (2001) est un polar français de très bonne facture, car il respecte les codes du genre en les renouvelant, et j'ai beaucoup aimé le principe que le spectateur en sache autant, ni plus ni moins, que le héros enquêteur, et doive comme lui démêler le vrai du faux dans cette affaire où le mystère est savamment distillé.
De plus Nicloux nous offre un montage audacieux, un casting royal, et s'il n'était ce final bâclé (à la fois mal amené, peu crédible et aisément devinable), je classerais son film dans les petits chefs d'œuvre du genre. Je reste très curieux de découvrir la suite de sa trilogie.
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