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Fêtons le cinéma
687 abonnés
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3,5
Publiée le 4 mars 2024
Sur le modèle de La Classe américaine (Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, 1993), Kung Pow: Enter the Fist opte pour le mashup et détourne le film hongkongais Tiger and Crane Fists (1976) pour mieux mettre à nu les rouages si souvent utilisés par le cinéma d’arts martiaux : une quête manichéenne, des combats invraisemblables, le recours à des supports spirituels voire magiques, une romance courtoise qui aboutit lorsque ladite quête est achevée etc. Avec des effets spéciaux particulièrement soignés, Steve Oedekerk s’insère dans un long métrage sérieux (mais bis) pour y faire son show : il réussit à convertir son comique excentrique en une défilade de sketchs savoureux, suivant un rythme effréné qui faisait déjà la force du second volet des aventures du détective Ace Ventura (When Nature Calls, 1995). La lourdeur des blagues et le recours massif à l’absurde – voir à ce titre l’achat de « noix » auprès d’un commerçant ambulant – se heurte à la retenue et aux codes sociétaux d’une Chine médiévale fantasmée. Aussi le film vaut-il pour le dialogue qu’il opère entre deux cultures et deux époques, introduisant un téléphone portable dans la main d’un personnage plus habitué à manier la plume pour communiquer. Sans oublier que ce dialogue est également celui des doubleurs et bruiteurs américains et français, qui s’en donnent à cœur joie au point de s’amuser à mettre en abyme leur travail : les aboiements du chien subissent un décalage son, les paroles doublées ne coïncident pas avec le mouvement des lèvres voire semblent les résumer. Bref, un régal !
La première fois que je l'ai regardé c'est quand j'étais encore ado, ca m'a fait pleurer de rire... De l'humour a 2 balles, il n'y rien a comprendre c'est juste des delires sur des delires 🤣🤣🤣 mais voila je pense que si je l'avais regardé un peu plus tard je l'aurai trouvé sans intérêt. spoiler: Par contre la scene de la vache je l'a trouve vraiment nulle, ce qui me tue c'est les pouet des chaussures, les pleurs de la jeune femme et le chien qui aboit en décalé
Un film parodique fou qui frise le génie. Mais étonnement, son jusque boutisme le rend malgré lui difficile d'accès. Surtout, Kung Pow nous gave jusqu'à l'indigestion
A la base, je m'attendais à une comédie drôle et déjanté dans le genre de "Crazy Kung Fu". Déjanté, "Kung Pow" l'est assurément mais drôle.... jamais. Au contraire, ce long métrage accumule les lourdeurs pour un résultat ultra amateur tant dans la réalisation que dans l'écriture des dialogues. De quoi faire passer un film comme "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" pour une oeuvre de haute subtilité humoristique. On retrouve d'ailleurs des détournements nettement plus réussis sur le net comme ceux de Mozinor. Du coup, on s'ennuie ferme devant 1h20 de débilités. Facile, puéril, nanardesque, "Kung Pow" est une purge totale que je déconseille fortement.
Un bon gros délire à la Hazanavicius, qui allie dialogues décalés et incrustations incongrues, et pourtant très soignées, dans des archives de films HK rendues finalement et malgré elles complètement cultes.
Une parodie complétement délirante et assumée de vieux films de kung fu asiatiques. D'ailleurs c'est même pire qu'une parodie puisque la trame principale est un véritable film d'époque, Steve Oedederk, plus pété que jamais a simplement refait tous les doublages, plus débiles et décalés (oui vraiment décalés !) que jamais et y a intégré de nouvelles scènes, avec lui-même en élu, encore plus bêtes que le doublage ! C'est franchement à prendre au 10ème degré mais pour peu que l'on rentre dans le délire, on peut passer un vrai moment de franche rigolade, privilégiez par ailleurs le visionnage entre potes. Au delà de l'aspect parodique et totalement idiot, Oedederk fait tout de même preuve d'inventivité, ça va même au delà avec des idées abracadabrantes de mise en scène et des créations totalement à côté de la plaque. Je comprends tout à fait que ça puisse ne pas plaire mais je garderai ce souvenir impérissable d'une soirée de fous-rires improbables devant cet ovni que je n'ai pas connu si souvent. Dommage mais prévisible que sur la durée, le délire ne tienne pas et devienne bien lourd, on ne peut pas nier que l'on a hâte que la fin intervienne. A classer dans les inclassables justement.
Parodiant les films de kung fu, loin des blagues simples d'un "y'a t'il un flic ou un pilote..." à ne pas mettre entre des mains non initiés à cette douce folie ! Dés les premières minutes on se fait enchaîner par un doublage des voix à l'ancienne, une image vieilli, et des situations réellement "débiles" dans le bon sens du terme !, 1 chance sur 2 de scotcher devant cet ovni !
Une parodie de nanar asiatique des années 70, digne d'une production de Ed Wood version arts martiaux. A ce point de débilité, on ne peut qu'être fan. Ou pas...
J'ai regardé Kung Pow par hasard, en tombant sur lui parce que quelqu'un en parlait ici ou sur un autre site, et j'ai lu la critique d'un (ou d'une) certain(e) "Baghera Jones", sur Allociné, qui a écrit "À regarder bourré, entre potes, et y'a moyen de bien se marrer. Ce film est la définition même du "n'importe quoi", ça en ferait presque mal à la tête. Le concept est simple: prendre un vieux navet (ou nanar) asiatique, incruster un acteur américain dans l'image, et refaire les dialogues (d'ailleurs, autre conseil: regardez-le en VF). Je trouve pas de mots pour décrire ce film tellement j'ai peur de savoir ce qui se passe dans la tête du réalisateur. Pour donner un exemple de l'ambiance de ce film, c'est le seul dans lequel j'ai vu un réalisateur justifier le fait que des personnages parlent sans ouvrir la bouche: il suffit de les faire passer pour des ventriloques. Si vous regardez ce film sobre, prévoyez de l'aspirine.". Pour la première fois, je me dis que cela vaut le coup de citer intégralement une critique de spectateur, car elle m'a donné envie de voir Kung Pow grâce au concept du film décrit dans le commentaire, mais aussi parce que je suis entièrement de son avis, au point de mettre la même note. Enfin... je ne suis pas d'accord pour la dernière phrase qu'il ou elle a dite, mais sinon, je valide l'ensemble ! Et je constate que nous nous trouvons pile dans la moyenne des critiques spectateurs. Un signe...
À regarder bourré, entre potes, et y'a moyen de bien se marrer. Ce film est la définition même du "n'importe quoi", ça en ferait presque mal à la tête. Le concept est simple: prendre un vieux navet (ou nanar) asiatique, incruster un acteur américain dans l'image, et refaire les dialogues (d'ailleurs, autre conseil: regardez-le en VF). Je trouve pas de mots pour décrire ce film tellement j'ai peur de savoir ce qui se passe dans la tête du réalisateur. Pour donner un exemple de l'ambiance de ce film, c'est le seul dans lequel j'ai vu un réalisateur justifier le fait que des personnages parlent sans ouvrir la bouche: il suffit de les faire passer pour des ventriloques. Si vous regardez ce film sobre, prévoyez de l'aspirine.