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scorsesejunior54
152 abonnés
694 critiques
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0,5
Publiée le 14 novembre 2008
La vie est un parcours semé d'embûches sur lesquelles même les plus grands trébuchent parfois... Si j'avoue tenir en très haute estime (c'est peu dire) Abel Ferrara, je n'ai pu m'empêcher d'esquisser de nombreuses grimaces de déception, voire de mécontentement à la vue de ce pitoyable "Christmas", infâme production absolument indigne de son auteur. Dès le début, on ne peut que constater les dégâts : le manque d'inspiration, peut-être même de motivation du metteur en scène transparaît tristement dans une bien basse critique du gigantesque business organisé autour des fêtes de Noël. Sans intelligence ni même cynisme, le réalisateur traîne comme un boulet des remarques de vieil aigri frustré. "Noël respire la haine, la violence, le fric ou bien encore le pêché aujourd'hui. Le bonheur se résume à un très simpliste matérialisme que les mafieux ne cessent d'exploiter dans tous les recoins de la ville" semble-t-il nous dire. Mouais... Je l'ai connu plus virulent, percutant et interpellant l'ami Abel ! Surtout que par la suite, il met platement en avant un petit thriller sans intérêt, produit de série B sans imagination servant à remplir les cases vides des troisièmes parties de soirée des chaînes câblées... On s'ennuie ferme devant le travail d'un Ferrara qui ne semble jamais y croire, en plus d'être complètement perdu et de ne pas savoir quoi faire, empilant les clichés communautaires et les "fuck" à une fréquence faramineuse. Alors, pour sauver ce qui peut l'être, il se permet deux-trois ellipses du désespoir qui troubleront les plus faibles, pompant partiellement la structure de son extraordinaire "New Rose Hotel", à la différence près que l'on est passé de l'abstraction au foutage de gueule. Un petit côté "King Of New York" en conclusion et ne venez plus m'embêter... Ben si Abel, justement ! Je t'admirais lorsque tu savais finement la ramener mais si c'est pour ne rien dire, ce n'est plus la peine de faire des films ! A rayer de ta pourtant édifiante filmographie !
Ce film d'Abel Ferrara est un ratage artistique : le cinéaste y enchaîne les effets de style - principalement sur le plan du montage - jusqu'à la caricature systématique de son Oeuvre. Ainsi, une bonne partie du métrage équivaut à une accumulation pâlichonne de fondus enchaînés, Abel Ferrara se contentant se singer le meilleur de lui-même. Sinon, que raconte Christmas ? Rien de très intéressant voire de crédible : un homme et sa femme, deux latinos américains, spéculent sur le deal de stupéfiants pendant la période des fêtes pour mieux contribuer au bonheur de leur petite fille. Et puis le père se fait kidnapper par un gang adverse, la femme se trouvant obligée se réunir l'argent nécessaire à sa libération... Ferrara avance l'allégorie politique suggérant un maire prostituable ( visiblement incarné par le père de famille, platement joué par Lillo Brancato Jr. ) ainsi qu'une guerre des gangs des plus redoutables. Le problème c'est que l'on ne croit pas une seconde à cette fable prétendue engagée, l'implication du réalisateur se limitant à des pistes narratives péniblement comblées par un montage proche du n'importe quoi. Le père noël est une ordure, semble nous dire Abel Ferrara... Sauf que ça, on le savait déjà ! Bancal et creux.
C'est un film mineur dans la carrière d'Abel Ferrara. Ni raté, ni parfaitement réussi, "Christmas" repose sur les épaules (magnifiques!) de Drea De Matteo, actrice peu connue sous nos latitudes mais qui compense la faiblesse d'une distribution faiblarde. Il y a un peu de Cassavetes, un peu de Scorsese, un peu de Ferrara, très peu, trop peu. Rien de honteux mais rien de bien exaltant.
Une curiosité que la critique a défini comme une des pires réalisations de Abel Ferrara. Après visionnage , je peux comprendre ce qui a pu mener à ce constat. En effet le film n'a pas que des défauts mais il a le pire d'entre eux, un goût d'inachevé. Le film se concentre quasi essentiellement sur le couple de portoricain et nous offre qques bribes de tout le cercle d'intervenant qui gravite autour de celui ci pour faire tourner le petit business. On a la maman , la grand mère dans la confidence du trafic et traduisant une absence totale de principes faisant obstacle à leur réussite sociale. On a les dealers prêt à en découdre dés que la vie de la main qui les nourrit est en danger .Et le couple soudé , parent d'une petite fille à la tête de tout cela. A l'évidence , ce film est aux antipodes des films du genre , ne serait ce que par les motivations des kidnappeurs. La moralité ne vient pas d'où on l'attend, C'est ce qui je pense en fait son originalité, nous avons un couple irréprochable en apparence qui deal et nous avons des jeunes de quartiers dont Ice T souhaitant faire cesser ce deal sous prétexte et à juste titre qu'il empoisonne les enfants etc .. En conclusion si ce film avait servit de trame pour un deuxième opus elle aurait été solide mais n'ayant eu aucune suite , le film nous laisse avec un sentiment d'inachevé. On comprend où Abel Ferrara a tenté de se démarquer, on comprend quelles étaient ses motivations mais 85 min ne sont pas suffisantes pour que ce film soit une référence voir un souvenir impérissable et c'est bien dommage. Ceci dit Dréa Di Mattéo joue à merveille.
jai detester! telment de longueur dans n film qui dure seulement 1h20...c'est dire la pauvreté du scenario. Acteurs plutot mauvais, dialogue tres mauvais...et on a vu Ice-T beaucoup plus inspiré...