“Traquée” est avec “Black Rain” l’exemple même de ce que ses détracteurs reprochent à Ridley Scott, cinéaste issu du monde la publicité; un goût immodéré pour les belles images au détriment d’une recherche approfondie sur l’intrigue et la psychologie des personnages. Catalogués réalisateurs de la génération clips, Ridley Scott et encore plus son frère n’ont jamais complètement réussis à se défaire d’une image de superficialité qui rejaillit dès que leur travail n’est pas crédibilisé par des apports extérieurs comme l’adaptation d’un roman de Philippe K Dick pour « Blade Runner ». La vision de « Traquée » semble un peu valider la thèse des réfractaires tant Scott recourt aux images léchées, semblant parfois faire poser ses acteurs comme pour une séance de photos de mode. Le scénario d’Howard Franklin est assez basique quoique hautement improbable. Il faut en effet une forte dose d’imagination pour penser un seul instant qu’une des plus grosses fortunes de New York même en proie à un fort stress peut tomber follement amoureuse du petit flic chargé de sa surveillance même s’il ressemble à Tom Berenger. Un Tom Berenger dans sa courte période de gloire dont Scott s’évertue comme beaucoup de réalisateurs de l’époque à extraire ses ressemblances marquées avec l’illustre Marlon Brando. Nous avons donc droit à quelques séances de pose où tel Marlon le menton en avant et le regard perdu dans le lointain, Berenger joue à faire revivre le dieu vivant qu’était le Brando de « Sur les quais » ou de « Jules César ». Le film est donc un peu trop chic, et on est à mille lieux de chez William Friedkin ou Don Siegel pour remonter aux années 60. Mais Mimi Rogers est sublime, d’une élégance ravageuse qui nous ravit à chacune de ses apparitions et comme Andreas Katsulas est très crédible en méchant qui en veut à la jolie héritière on se laisse prendre au jeu. Quand on pense que Scott avait réalisé « Traquée » pour faire taire les critiques sur l’aspect formel de ses films qui commençaient à poindre depuis « Les duellistes » ou « Legend » on se dit que sur ce coup là, il n’a pas été très lucide.
Même un grand réalisateur peut trébucher et "Traquée" est cette peau de banane sous le pied de Ridley Scott. Avec son histoire inintéressante et son scénario banal déjà traité de nombreuses fois au cinéma, "Traquée" n'offre rien de bien consistant à se mettre sous la dent. Même la réalisation de Monsieur Scott parait fadasse. Bref, un long métrage mineur de ce grand réalisateur qu'il n'est pas utile de visionner.
Traquée n'est pas le film le plus marquant de sa filmographie mais à défaut d'originalité, Ridley Scott nous offre un thriller très efficace et bien mené.
Alors on va être surpris que je mette 5/5 à "Someone to Watch Over Me" ! Alors tout d'abord non il ne mérite pas une telle note. Traquée est un film assez méconnu du grand Ridley Scott (après des chef-d'oeuvres comme Alien, Blade Runner et Legend), désireux de faire une histoire plus réaliste ! Tout d'abord le point noir du film est le scénario, très classique (je mettrais ça sur le dos du scénariste)! Cependant Ridley a su insuffler sa réalisation remarquable, et les acteurs sont parfaits dans leur rôle (Tom Brenger, Mimi Rogers et Lorraine Bracco) ! La bande-son est très bonne et l'ambiance 80s bien reconstituée ! Ce film dans son intrigue est semblable à de nombreux autres films de la même époque, mais celui-ci le fait bien !
Les personnages ne sont pas inintéressants, surtout la femme du protagoniste qui sait très bien se défendre toute seule, la mise en scène élégante pour ne pas dire sophistiquée de Ridley Scott, qui s'inspire pas mal de celle de son regretté frère Tony pour "Les Prédateurs" en particulier dans l'utilisation de la magnifique musique de Léo Delibes "Duo des fleurs", est très agréable à regarder (et à écouter !!!). Mais à part ça, l'intrigue se prend un malin plaisir à suivre tous les chemins hyper-balisés auxquels on peut s'attendre, pour être bien sûr que le spectateur ne soit jamais surpris ; bref du vu et du revu des milliers de fois... A voir éventuellement pour ceux qui veulent se faire l'intégrale Ridley Scott.
Ridley Scott n'a pas toujours brillé, et cela se voit ici. Mais c'est compréhensible. Les studios venaient de lui charcuter BLADE RUNNER et LEGEND... Deux films dispos aujourd'hui en Director's cut. Pour LEGEND, c'est en zone 1. Pour BLADE RUNNER, c'est le Final cut.
Un thriller de Ridley Scott qui ressemble un peu à tous ces thrillers sulfureux qui sortaient à cette époque Liaison Fatale, Sliver, Body, Basic Instinct et tant d'autres. De plutôt bonne facture et pas ridicule du tout. on reconnaît le style du cinéaste qui réalisera Alien, Gladiator et tant de chefs d'œuvres. Les personnages sont intéressants, Tom Bérenger flic qui exploite à fond sa ressemblance avec Marlon Brondo, Mimi Rogers en femme richissime branchée et ouverte qui se retrouve avec un psychopathe aux trousses. Un très bon film revu avec plaisir.
Considéré, sans doute à raison, comme un des plus faibles films de Ridley, "Traquée" est un thriller honnête, efficace malgré quelques poncifs et une intrigue un peu tarabiscotée parfois. Mais la dépiction de la haute société nouillorquaise est dans l'ensemble assez bien vue. Tom Berenger, acteur dont je ne suis pas plus fan que ça, se démerde bien dans le rôle de ce flic tiraillé entre sa femme et la femme qu'il doit protéger suite à un meurtre dont elle a été témoin. Ca a un peu vieilli, comme tous les films de cette époque, rien de grave.
Petit polar au scenario cousu de fil blanc, avec des acteurs investis, qui n'est pas déplaisant à regarder mais qu'on oublie aussi vite qu'on l'a visionné. Coincé entre des perles comme Alien, Blade Runner, Black Rain ou Thelma et Louise, il est difficile à croire que ce film est réalisé par Ridley Scott tant la mise en scène est insipide, on a peine à reconnaitre sa patte, il s'agit probablement du film le plus mineur de sa filmographie. On a même la sensation qu'il s'agit plus d'un téléfilm.
Avant Black Rain, Ridley Scott tourne Traquée. Un film dont on parle peu dans sa filmographie et qui mérite tout de même un petit arrêt. Après avoir assister à un meurtre, une femme est protéger par un policier qui tout à coup est donc un garde du corps. Ridley charme pour le coté prononcer d'une romance, c'est comme si la caméra parfumer l'environnement des scènes qui se passe à l'intérieur de l'appartement de Mimi Rogers (ici très attirante d'ailleurs). En somme excellente atmosphère pour une fin peu avantageuse.
Un Ridley Scott mineur mais classieux qui au dela de son intrigue soignée, vaut pour le dilemme amoureux du héros, piegé entre ses deux femmes. La blonde Mimi Rogers et la brune Lorraine Bracco, toutes deux parfaites mais diamétrallement opposés. La tenue, l'élégance de l'une contre la spontanéité et la générosité de l'autre.