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Hotinhere
560 abonnés
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4,0
Publiée le 13 avril 2022
Un drame psychologique intense et troublant sur les séquelles de la relation père/fils, avec un excellent casting, et notamment Michel Bouquet récompensé par un César en 2002.
J'ai trouvé que ce film se suivait agréablement. La performance des acteurs est à remarquer mais à la fin du film, il ne reste pas grand chose dont on se souvienne. Pas mal mais sans plus.
Un film intrigant, avec un superbe jeu d'acteurs, mais un ensemble un peu soporifique. La relation père-fils est remarquable, et on s'aperçoit vite que personne n'est complètement blanc, et personne complètement noir. Un film intéressant, mais avec un peu plus de rythmes, je pense que j'aurais mieux apprécié encore.
J'ai grandement apprécié ce film à mon avis proche de la perfection qui traite du problème universel de la relation entre père et fils. La fin est quelque peu déstabilisante, mais elle amène le spectateur à se questionner davantage. A ne pas rater.
Un film troublant en raison de l'histoire racontée, des voix envoûtantes de Charles Berling et Michel Bouquet, de la musique discrète mais collant parfaitement au scénario, de la photographie magnifique, des longs plans-séquences silencieux. Les éléments de l'histoire de cette famille sont donnés lentement, les uns après les autres. Seulement, on s'ennuie. A force de voir tous ces glands se regarder en chiens de faïence pendant d'interminables minutes, on finit par s'endormir. Donc au final, un sentiment mitigé.
Le grand Michel Bouquet aurait pu porter l'intégralité du film sur ses épaules... Or, Anne Fontaine force l'admiration avec un scénario abouti et offre de beaux rôles à Charles Berling et Natacha Régnier... En revanche, on ne retiendra strictement rien du jeu de l'humoriste Stéphane Guillon, aussi insignifiant et pathétique qu'à la télévision!... Sans doute le meilleur film d'Anne Fontaine...
Un film faussement profond, creux, chiant comme tout. Le nullissime Charles Berling est un poisson dans l'eau dans cet univers d'intellectuallisme bidon. Le dénouement du film, d'une facilité rare, est à l'image du jeu de Berling : bidon. Il ne suffit pas de filmer des acteurs aux airs constipés en train de chuchoter dans la pénombre pour faire un film "profond" et "intelligent"
Comment j'ai fais pour pas m'endormir serait plus judicieux dans mon cas. Ce film n'a aucun rythme, c'est mou et on attend qu'il se passe quelque chose en vain... On est dans le cliché type du film franchouillard qui se veut tellement profond qu'il en sonne creux. Les personnages le sont tout autant, et voir certains ici s'extasier devant ce néant restera pour moi un grand mystère. A moins que le fait de voir des acteurs froncer les sourcils et parler à voix basse dans la pénombre soit pour vous un moment cinématographique à la fois grandiose, touchant et profond, sinon je vous conseille vivement d'éviter ce film aux vertus soporifiques.
Voici un coup de maître. Un film qui pose le pied sur pas mal de pics idéologiques, juste effleurés de la semelle. Voici bien là, une sacrée matière à réflexion. Une émotions qui grandie, alors que chez les personnages, c'est au contraire la froideur et la distance glacée qui l'emporte délibérément. A l'opposé, et chez le spectateur c'est une émotion qui s'empare progressivement et va jusqu'à nous paralyser dans un final fort et bien construit. Pas seulement le final, c'est le film tout entier qui est bien construit. Du très grand cinéma. Un jeu d'acteur irréprochable.Le talent à l'état pur pour ces acteurs. Tout est sublimé, et à aucun instant, on ne s'enfonce dans la facilité, la dénonciation grotesque. Un pur bijoux du cinéma français. M.Bouquet démontre une fois encore que le temps n'a en rien altéré sa présence à l'écran. Quel talent ! Berling est superbe de cynisme, et Guyon est aux anges et semble se (nous) régaler. N. Régnier, elle nous enchante, se révolte, mais silencieusement, sans nous agresser. Il y a de fortes chance que ce film vous touche si : 1/ vous avez des parents 2/ vous êtes vous aussi emporté par la folie du tourbillon de la vie. Bref, que vous êtes vivants. Un travail extraordinaire de la réalisatrice. Rien de gratuit, tout est savamment dosé, y compris les nombreuses questions qui doivent en découler. Un must. Une référence humaine.
J'adore Anne Fontaine quand elle met un brin de folie dans ses film. Ce n'est pas vraiment le cas dans ce film où tout est dans les dialogues, comme au théâtre. Et malgré l'excellence de la direction d'acteurs, la mayonnaise ne prend pas. Il faut dire que si le sujet est grave, il n'est pas pour autant rendu passionnant, d'autant que film devient vite soporifique, sans rythme. Une déception dans la belle filmo d'Anne Fontaine
Un face à face très tendu entre un fils et son père qu'il n'a pas vu depuis plus de vingt ans. Ça commence plutôt bien , puis l'ennui ne tarde pas , c'est assez lent et puis un épilogue pas très bien fait . Le talent de Michel Bouquet est toujours aussi fort , Charles Berling plutôt décevant, la belle Natacha Regnier est plutôt juste . Mais le meilleur est Stéphane Guillon qui est très bon et aurait même pu avoir la statuette du meilleur second rôle. Mais le film en lui même est moyen
Jadis père indigne, aujourd'hui vieillard énigmatique et ambigü, Maurice réapparait sans raison apparente et prend pernsion chez son fils ainé, lequel voue pourtant à son géniteur une rancune tenace. Anne Fontaine explore les relations tendues entre les deux hommes, entre un père qui ne cherche ni excuse ni repentance à son abandon de famille, et un fils qui semble en porter depuis toujours le fardeau. Insensiblement, le mystère familial se dévoile, tandis que la réalisatrice entame une réflexion plus ou moins implicite sur l'importance de la fonction de père. Anne Fontaine ne porte pas de jugement sur l'attitude de l'un ou de l'autre, au point que Michel Bouquet est désormais cet homme auquel on reconnait le droit d'avoir tourné le dos à ses responsabilité familiales, au point que le ressentiment de Charles Berling et son traumatisme lointain n'empêchent pas un caractère sinistre, celui du directeur de clinique et de bourgeois qu'il est devenu. Film austère par son formalisme intimiste et sombre, film intelligent par son contenu psychologique, "Comment j'ai tué mon père" est emblématique d'un certain cinéma français "en quête de sens": grave et figé jusqu'à l'affectation, et donc pas franchement divertissant.
Distribution excellente sous la domination d'un immense Bouquet. Anne Fontaine, dans sa mise en scène ajoute à une technique irréprochable, une touche de fantaisie très originale en intégrant dans la structure narrative, des sketches, dits et écrits par l'un des acteurs. La petite gêne aux entournures de l'ensemble vient du flou trop grand des informations concernant le pourquoi et le comment de l'abandon de ce père "tué", ainsi que la destinée finale précédant sa mort.
En dépit de quelques clichés, le film d'Anne fontaine propose une très belle réflexion sur les liens filiaux, fusion entre onirisme et réalité. Les acteurs sont remarquables.