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Artriste
Film de science-fiction post-apocalyptique, réalisé par Geoff Murphy, Le Dernier Survivant est un long-métrage de qualité. L'histoire nous fait suivre Zac Hobson, un scientifique qui se réveil un matin et découvre que toute trace de vie a disparu. Se retrouvant soudainement seul au monde, passant de la panique à la folie, il finit par comprendre que cet événement serait le résultat d'une mystérieuse expérience menée au sein même de son entreprise. Ce scénario nous plonge pendant une heure et demie dans une intrigue prenante. En effet, c'est intéréssant de voir ce qu'un homme seul sur Terre va tenter de faire face à cette liberté totale d'action sans conséquences. Les situations sont nombreuses et bien trouvées et l'intrigue évolue au fil des minutes vers des rapports qui en disent long sur la nature humaine. Et c'est là que se situe le cœur même du sujet qui sonde l'espèce humaine avec une grande justesse. L'ambiance est elle très particulière car il n'y a aucun signe de vie à l'horizon, donnant une immense sensation d'isolation. L'ensemble est parfaitement porté par le personnage interprété par Bruno Lawrence. Le reste de la distribution est lui aussi appréciable entre les rôles d'Alison Routledge et celui de Pete Smith. Ces trois individus vont entretenir des relations basées sur l'ambiguïté, la rivalité et la méfiance, soutenus par des dialogues comportant des réflexions intéressantes. Sur la forme, la réalisation du cinéaste néo-zélandais est vraiment qualitative. De plus, sa mise en scène sans artifice évolue dans de nombreux environnements variés, permettant de constamment se renouveler. Ce visuel soigné est accompagné par une b.o. assez discrète signée John Charles. Si ses compositions sont appréciables quand elles se font entendre, elles se font tout de même assez rare. En effet, le reste du temps, l'ambiance sonore est assurée par le bruit environnant et les silences de cette fin du monde. Cette extinction de masse humaine s'achève sur une fin particulièrement mémorable qui questionne, venant ainsi mettre un terme à cette errance. En conclusion, Le Dernier Survivant est un film méritant vraiment d'être découvert.
Ce film n'est pas anodin il a un traitement plus intelligent que d'autre de la solitude et fin du monde. Ce qui ne m'enchante pas est la fin où on ne comprend pas bien ce qui se passe, 10 min de plus et un peu moins de mystère n'aurait pas nuit selon moi à ce film qui est assez réfléchi. L'impression que cela me donne est que l'on n'a pas trouvé d'idée assez intéressante pour l'ajouter ou que ce qui est suggéré ne l'est pas assez.
The Quiet Earth ou Le Dernier Survivant est pour le moins qu'on puisse dire un film mystère. Sous un montage irrégulier au scénario burlesque par moment, ce film arrive malgré tout à nous faire penser qu'il s'agit ici d'une oeuvre à contempler dans ses moindres détails. La fin, exceptionnelle, confirme donc cette pensée.
Film vraiment très plat qui n'est pas aidé par le fait qu'il a vraiment vieilli. Il est difficile de regarder le film sans être tenté de se lever pour aller faire autre chose. Alors quand on fait l'effort de le respecter jusqu'au bout, on ne peut être que navré par son inutilité.
septiemeartetdemi.com - Légers spoilers - S'il vous plaît, ignorez le déséspérant titre français. The quiet Earth, donc, est une transposition en images d'un fantasme. Car qui ne rêve pas d'être la seule personne sur Terre pour y faire ce qu'il veut ? Mise en scène avec la délicatesse sans artifice de la SF dans les années 1980 - que visiblement la Nouvelle-Zélande partageait avec les USA -, cette histoire a vraiment trouvé son chemin vers l'accomplissement. Boudé par le festival d'Avoriaz et la majorité du public, le film est une première du genre pour le pays qui ne s'est pas gêné pour lui mettre dans les bras le plus de récompenses possibles. Il s'agit donc d'un succès dans sa terre natale dont le sort a voulu qu'il devienne très néo-zélando-centré.
Un tournage minutieux, ne laissant pas trace de la vie réelle qui continue autour des caméras - quoique quelques voitures au loin aient dupé le réalisateur parfois -, conduit à un résultat psychologique à souhait qui voit juste en matière de vérité humaine. Sans ambition ni humilité, le film assume ce qu'il est et en cela, il est dosé à la perfection. En conséquence, il ne déçoit pas, même dans les passages audacieux où il ne se contente plus de représenter le comportement erratique et instinctif des protagonistes. Bien vu !
Un tournage minutieux, ne laissant pas trace de la vie réelle qui continue autour des caméras - quoique quelques voitures au loin aient dupé le réalisateur parfois -, conduit à un résultat psychologique à souhait qui voit juste en matière de vérité humaine. Sans ambition ni humilité, le film assume ce qu'il est et en cela, il est dosé à la perfection. En conséquence, il ne déçoit pas, même dans les passages audacieux où il ne se contente plus de représenter le comportement erratique et instinctif des protagonistes. Bien vu !
weihnachtsmann
Après un furieux début de « Soleil vert », le film se développe assez mièvrement vers une simili discussion philosophique sur le monde pour se terminer par une aventure à trois peu passionnante pour ne pas dire ennuyeuse. C’est très moyen
Le film a mal vieilli mais reste tout de même charmant, l'histoire est passionnante et terrifiante à la fois.
Le dernier survivant est un film très étrange. Il est difficile de s'en faire une opinion tant
le scénario bascule dans sa seconde moitié. D'abord mystérieux et par moment apaisant (la solitude, le calme, le psychédélisme, ...), le propos devient ensuite plus décousu et nerveux confrontant les 3 survivants à eux-même et aux 2 autres. Zac Hobson le scientifique cherche à comprendre le phénomène (dont il est en partie responsable) tandis que Joanne et Api se cherche dans un jeu de séduction provoquant une rivalité certaine avec Zac. Quand enfin, une théorie apparaît, nous sommes assez rapidement largués. Les dernières images en rajoutent un peu plus à la complexité de la situation mais elles ont le mérite de proposer un panel d'interprétations possibles du film. Finalement, la seule certitude reste que tout tourne autour du spoiler: soleil et de sa puissance
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le scénario bascule dans sa seconde moitié. D'abord mystérieux et par moment apaisant (la solitude, le calme, le psychédélisme, ...), le propos devient ensuite plus décousu et nerveux confrontant les 3 survivants à eux-même et aux 2 autres. Zac Hobson le scientifique cherche à comprendre le phénomène (dont il est en partie responsable) tandis que Joanne et Api se cherche dans un jeu de séduction provoquant une rivalité certaine avec Zac. Quand enfin, une théorie apparaît, nous sommes assez rapidement largués. Les dernières images en rajoutent un peu plus à la complexité de la situation mais elles ont le mérite de proposer un panel d'interprétations possibles du film. Finalement, la seule certitude reste que tout tourne autour du spoiler: soleil et de sa puissance
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Il y'a de bonnes idées dans "Le Dernier Survivant", hélas gâché par un manque de rythme flagrant et un concept qui ne va jusqu'au bout de ses ambitions. L'Introduction rappel forcément "Je Suis une Légende" avec son univers de Science-Fiction "Post-Apocalyptique" réaliste. "Zac Hobson", un scientifique de la "Delenko Corporation", se réveille un matin et découvre que toute trace de vie a disparu. Se retrouvant soudainement seul au monde, passant de la panique au bord de la folie, il finit par comprendre que cet incroyable événement serait le résultat d'une mystérieuse expérience menée au sein même de son entreprise, le projet "Flashlight ". La réflexion face à la solitude ainsi que la survie forcé dans un monde silencieux reste l'atout majeur du film du Néo-Zélandais "Geoff Murphy" en compétition lors du festival international du film fantastique "D'Avoriaz" en 1986. Mais soyons objectif, les nombreuses longueurs et le manque évident de scènes "Chocs" ne risque surement pas de retenir l'attention des spectateurs. Mieux vaut donc se retourner vers l'excellente série B "Rétroaction" réalisé par "Louis Morneau" en 1997, dont le thème presque à l'identique s'avère bien plus "Fun" et addictif !
NeoLain
Ca commence par cette phrase je cite, "Les créations de notre esprit doit être une bénédiction, pas une malédiction pour l'humanité" dixit Albert Einstein. Le dernier survivant titille avec aisance le genre de l'homme seul au monde. Un scientifique se réveille dans sa chambre, jusque là tout va bien. Sauf qui va se rendre compte qu'il n'y à plus une ombre de vie sur la terre, tout ça après avoir manipuler une nouvelle source d'énergie. Ce scientifique va avec joie et sans avoir trop le choix se servir, de se munir (bagnoles, bouffes, maisons ect ect...), de ne n'importe quoi, c'est bon cette liberté "Flunch". Bref, tout les faits et gestes qu'un homme ferait dans ce genre de situation, donc beaucoup de similitude avec "Je suis une légende" et autres. Vient ensuite le poid de la solitude, il va bien sur au bout d'un moment péter les plombs, vu que personne répond à son message, superbe scène ou son délire touche le paroxysme, un monologue sur son balcon face à des pancartes en cartons qui ont pour effigie des célébrités comme Hitler ou bien encore Bob Marley. Tout a disparu, pas tout à fait ! Autre point fort, c'est que la psychologie des personnages sont très bien traiter, le mythe Adam et Eve et les rivalités. J'en demandais un peu plus sur le dénouement de la fin, mais il surprend quand même légèrement, c'est l'essentiel. Ce film du néo-zélandais était en compétition au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1986, et il n'obtient aucune récompense. Mais fort heureusement il gagna bien des prix pour d'autres évènements.
"Le dernier survivant" est un attachant film de fin du monde...tourné à l'autre bout du monde, en Nouvelle Zélande. Mise en scène sobre, musique en veilleuse, atmosphère minimaliste et parfois oppressante, et aussi quelques scènes décalées (celle ou notre héros fait un discours depuis son balcon à des célébrités en carton)...Geoffrey Murphy, le réalisateur, a su limiter ses effets pour se concentrer sur le(s) personnage(s)...Bon, ce n'est pas un grand scénario à ce stade, mais l'enjeu est avant tout de créer un ambiance mélancolique et désenchantée - tout ce que le "Je suis une légende" avec Will Smith n'est pas - et c'est correctement filmé. La fin est visuellement somptueuse
Du post-apocalyptique des années 80 dont le début fait penser à "Je suis une légende". La morale écolo est similaire à "la planète des singes". Le film a mal vieilli, le scénario est pas toujours cohérent et on s'ennuie vite. (Pas terrible)
Une histoire digne d'un roman de Jean-Pierre Andrevon dans laquelle plâne un vent de mystère omniprésent. Il se dégage du dernier survivant une atmosphère propre aux films post-apocalyptique que j'affectionne particulièrement. Le réalisateur arrive à maintenir nos sens éveillés en agrémentant son film d'assez de rebondissements pour ne pas le rendre ennuyeux. Dôté en plus d'une trés bonne bande-son, ce long métrage de science fiction laisse forcément des traces. A ne pas râter !!!!
Jamais je n'oublierai, lorsque je l'ai découvert en 1988 lors de la sortie vidéo en vhs (j'envie celui qui a pu le voir au cinéma), ce lever de soleil du début du film sur cette sublime musique à la fois mystérieuse et fascinante. Jamais je n'oublierai cette fin qui confine au merveilleux, au surnaturel. Entre deux, un film envoutant, interprété par de bons comédiens. Beaucoup de rythme, une réalisation maitrisée de bout en bout et inspirée. Je le trouve sans fois plus puissant dans son évocation de fin du monde que "Je suis une légende" avec Will Smith et ses 200 millions de dollars de budget, Laissez vous porter par la mélancolie de ce film et vous ferez un voyage que vous ne regretterez pas. Je serai fan de ce film... pour l'éternité...
Yetcha
Toujours très mystique et philosophique ce genre de film. Réflexions sur soi-même, l'essence de la vie, de la mort, la peur du nucléaire (1986 oblige!), la peur de l'autre etc... Pas de nouveauté mais une approche néanmoins sympathique. A voir pour compléter votre connaissance des films du genre!
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