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    The Mission
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    88 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Curieux film, à la fois un peu démodé, mais dont la simplicité et l'efficacité (sur 1h20 de film) restent appréciables. On saura saluer la sobriété des gunfights qui s'inscrivent dans des séquences posément construites, plus silencieuses, ce qui permet à chaque coup de feu de retentir avec force. L'histoire n'est pas un point fort : on cerne mal les enjeux et les personnages qui sont susceptibles de nous laisser un peu de marbre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2021
    Un groupe de criminels est uni par une triade avec pour mission de protéger leur frère. Honnêtement je me suis presque endormi au bout de vingt minutes. L'ouverture ne m'a pas captivé et je n'ai honnêtement pas senti à un moment que ces gars étaient les meilleurs dans leur travail car il y a trop de personnages dans cette histoire à mon avis. Aucun acteurs ou personnages ne se démarque vraiment ils sont tous assez ennuyeux les uns que les autres. il n'y a pas d'action ni de dialogue fort c'est juste une bande d'hommes qui se promènent dans le film...
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Le cinéma d'action Hong-kongais aura longtemps été représenté par John Woo et Tsui Hark. A eux deux, ils auront réussi à redéfinir le genre en dynamisant les codes du film d'action standard, Hark par sa virtuosité épique, Woo par sa stylisation de la violence et ses gunfights chorégraphiés.
    Les deux réalisateurs étant un temps partis tenter leur chance à Hollywood tout comme Ringo Lam, il restait aux producteurs hong-kongais à leur trouver un successeur digne de ce nom. Celui-ci Johnnie To, se révéla très vite comme le nouveau chef de file du genre, en imposant un style à contre-courant de ses prédécesseurs.

    The Mission sorti en 1999 (2001 en France) est pourtant loin d'être son premier film mais c'est par celui-ci qu'il accédera à une renommée internationale et s'imposera comme le nouveau maître du polar hong-kongais.

    Un grand patron des triades voit sa tête mise à prix par un mystérieux commanditaire qui déploie des moyens conséquents pour lui coller aux basques toute une organisation de tueurs implacables. Le frère du chef de la pègre engage alors successivement plusieurs tueurs retirés, devenus caïds à leurs comptes, pour devenir temporairement ses gardes du corps. Tous acceptent et font front commun pour protéger le parrain contre les assauts récurrents des tueurs. Mais cette collaboration forcée reste fragile et les inimitiés font rapidement surface.

    Sur un scénario minimaliste, To compose un polar urbain stylisé, froid et sans concessions. Tous ses personnages sont d'anciens tueurs plus ou moins sympathiques et loyaux, forcés de s'entendre le temps d'une mission de protection particulièrement dangereuse. Malgré leurs différents, les membres de l'équipe finissent tous par s'entendre et s'estimer, jusqu'au dernier acte, censé faire imploser leur amitié toute relative et fragile.
    Face à eux, une légion d'assassins, aux allures de citoyens lambdas, se confondant parmi les civils et n'hésitant pas attaquer dans les endroits les plus peuplés, que ce soit dans une grande-surface ou sur une avenue. Prêts à tout pour abattre leur cible, déterminés jusqu'à la mort, ils se confrontent au groupe d'anti-héros, inférieur en nombre mais pas moins efficace quand il s'agit de protéger leur client, de prévoir les multiples guet-apens des tueurs et de taquiner la gâchette.

    Découpé en trois actes distincts voyant la présentation de chaque membre de l'équipe, leur mission et l'implosion de leur groupe, le film de To surprend de par sa simplicité narrative et sa mise en scène posée, quasi contemplative, y compris dans les fusillades.
    A contrario de la virtuosité technique d'un John Woo, To opte pour l'économie d'effets stylistiques, ses mouvements de caméra subtils exploitant à merveille les décors et révélant les éléments au compte-goutte comme la fameuse séquence de la fusillade du centre commercial où l'essentiel de la fusillade demeure hors champs, le réalisateur préférant se concentrer sur l'attente des personnages, protecteurs et tueurs, occupant chacun un endroit stratégique dans le cadre.
    Dans cette séquence, la preuve de la défiance du personnage de Roy, immobile, posté l'arme au poing devant un espace trop calme pour être sans danger, est rapidement apportée par le réalisateur lorsque sa caméra révèle au spectateur, les deux tueurs dissimulés à la vue du garde du corps qui subodore leur présence derrière deux piliers qu'il ne quitte pas des yeux.
    Les personnages de The Mission sont tous des professionnels rompus à l'exercice du meurtre et ne laissent rien au hasard.

    To n'exclut pas l'humour pour autant, mais celui-ci reste discret voire uniquement visuel, traduisant l'état d'esprit des personnages, comme ce sympathique plan-séquence où, attendant silencieusement dans une salle d'attente, les gardes du corps se mettent à taper du pied dans une boule de papier froissée, se la passant comme des gamins joueraient à le faire pour tuer l'ennui.

    Au-delà de ses protagonistes guindés mais attachants et de ses formidables séquences d'action, The Mission interroge sur la notion de loyauté. Tous les personnages, protecteurs comme tueurs, sont montrés comme infaillibles (à part un seul), incorruptibles et déterminés à s'acquitter de leur mission ou de leur contrat. Mais tout aussi noble puisse-être un personnage fidèle à sa parole, rien ne peut garantir que sa loyauté le préservera de toute tentation. Et quand l'amitié rentre en ligne de compte, c'est tout le professionnalisme du tueur qui vole en éclats et son humanité qui se révèle au grand jour.

    The Mission est une réussite voire un classique du polar hong-kongais, qui peut toutefois déstabiliser tant le rythme du film et sa réalisation va à l'encontre de la nervosité stylistique imposée par le cinéma de John Woo. Johnny To signait là assurément son meilleur film avec Fulltime killer.
    Johnny Merguez
    Johnny Merguez

    9 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Un très bon polar HK de Johnnie To.
    Ici les gun fights sont très différents d'un John Woo ou d'un Kirk Wong, on a des fusillades hors champs où la caméra se concentre sur la peur des personnages. D'ailleurs, tous on été bien choisis, que ce soit Anthony Wong, Simon Yam et d'autres habitués du genre, ils sont tous excellents dans leurs propres rôles. Ce qui nous empêche pas d'avoir des scènes spectaculaires et stylisées dont une très tendue dans un centre commercial. Bref on est dans du polar de grande classe et pour un film de 1999 c'est du très bon.
    romain G.
    romain G.

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2020
    Très bon film. Le cinéma asiatique s'est fait une spécialité des polars, avec des films parfois semblables à la belle époque du cinéma français en la matière. Le point fort de ce film est son scénario, et si De Palma, Coppola ou Scorcese l'avaient réalisé, on crierait probablement au chef d’œuvre. Seul bémol cependant : la musique. Même si elle est volontairement décalée, elle reste trop indigeste.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2017
    Alors qu'il tourne depuis déjà une vingtaine d'années, Johnnie To met en scène en 1999 The Mission, où il est question de vengeance d'un chef de triade suite à une tentative d’assassinat le visant.

    Le futur réalisateur de la remarquable saga Election se lance ici dans un polar dynamique et sous tension, où il ne perd que peu de temps pour mettre en place l'intrigue après une brève présentation des personnages. Il sait les rendre intéressant, détaillant de manière méticuleuse leur quotidien et façon de faire (ce qui marque une cassure par rapport aux chaos ambiant régnant chez Tsui Hark), tout en laissant planer une certaine gravité, et intensité, sur les enjeux, notamment les moments à venir et le calme avant la tempête.

    Pourtant, le scénario n'est pas forcément irréprochable, du moins il n'est pas inoubliable, mais ce n'est guère préjudiciable tant c'est l'aspect esthétique et la mise en scène de To qui prédominent ici. Il le montre dès la séquence d'ouverture avec une caméra plongeant magnifiquement dans les rues de Hong Kong et propose plusieurs moments mémorables, où la ville devient d'ailleurs un personnage à part entière, il montre une parfaite maîtrise de divers éléments tels que l'espace ou le rythme, ici très rapide.

    Sa réalisation est l'un de ses principaux atouts, sublimant les séquences d'actions, à l'image de la géniale au centre commercial, tout en appuyant bien sur les différences et potentiels conflits au sein du groupe de protagoniste. Alors, forcément, lorsque To se lance dans la narration pure, l'oeuvre s’essouffle un peu, notamment durant la dernière partie. Si on peut douter des choix musicaux accompagnant le film, ce n'est pas le cas des comédiens, tous ici assez bons et sachant apporter une caractéristique précise à leur personnage.

    Si The Mission est perfectible sur certains points, l'oeuvre n'en reste pas moins mémorable par sa classe et la maîtrise globale de Johnnie To, sublimant notamment les séquences d'actions tout en sachant se montre minutieux.
    Matis H.
    Matis H.

    20 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2017
    Après une scène d'introduction présentant efficacement chacun des protagonistes, To ne perd pas plus de temps et lance son intrigue. C'est une composante essentiel de son cinéma : un récit minimaliste - ici un groupe de gardes du corps protégeant un parrain locale - dont la seule narration est la mise en scène. Et en cela "The Mission" est une réussite.

    To réalise un long-métrage froid, non pas que les protagonistes ne sont pas empathiques, car ils le sont, mais il dépeint avec la même précision chirurgicale le quotidien de ce groupe et leur organisation méticuleuse lors des scènes d'action. Ces dernières sont d'ailleurs surprenantes dans leurs aspects mécanique et immobile, tant elles s'opposent au chaos d'un Tsui Hark ou à la maestria d'un John Woo. La mise en scène de To joue donc constamment avec son cadre pour dévoiler les éléments qui constitueront l'action à venir, ou pour mieux faire comprendre les capacités des ses protagonistes - l'ingénieux split-screen sur Fats - afin de rendre crédibles leurs compétences.

    To s'impose comme une cinéaste du style, inscrivant "The Mission" comme une œuvre de la précision et du quotidien, qui peine toutefois à convaincre lorsqu'il s'aventure dans la narration pure. Le récit s'encombre d'éléments dispensables qui freinent une fluidité qui serait parfaite sans eux, mais qui, au delà d'être en contradiction avec les intentions minimalistes déployées, sont très convenus. En cela le dernier quart du film est une déception, To nous demandant de remettre en ordre des éléments auxquels lui-même ne semblait pas porter attention.

    "The Mission" est puissant et précis, démontrant qu'il est possible de conjuguer "action" et "patience" en point d'en faire la dynamique majeure de sa mise en scène. Cependant, difficile de ne pas penser que le récit aurait mérité à être encore plus épuré tant ses virages vers une narration plus classique desservent le tout. Mais To maitrise son sujet, au point de faire de "The Mission" une étape essentielle de sa filmographie, car si il perd l'ambition politique d'un "Election", il y gagne en humanité.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    "The Mission" a une place privilégiée dans la pléthorique filmographie de Johnnie To : c'est pour la plupart des cinéphiles français le film de "la première fois", celui grâce auquel nous avons découvert ce grand styliste du polar, en 2001. Est-ce pour autant l'un des meilleurs Johnnie To ? Probablement… Faisant passer le pur style avant la clarté narrative - au sens où on l'entend en Occident -, l'élégance de la mise en scène avant le suspense policier, la "surface" (le look des acteurs, les figures et signes qui pullulent à l'écran) avant la profondeur psychologique et humaine, "The Mission" est un beau film un peu froid, qui court même le risque de la vanité, mais un film d'une classe indiscutable. Johnnie To parvient (presque, car la compréhension n'est pas toujours aisée, plusieurs visions du film aideront le spectateur à en saisir toute la complexité) à raconter une histoire par le biais de la pure mise en scène : ce choix de travailler la composition du plan et la logique de l'espace plutôt que le mouvement donne d'ailleurs un résultat sidérant lors de l'incroyable gunfight "immobile" du centre commercial, une scène qui marquera la mémoire… Avec les années, on s'est rendu compte que Johnnie To a apporté dans "The Mission" une touche très personnelle au film de genre, entretenant ici une distance à la fois ironique et mélancolique avec le polar (on peut s'amuser à voir des citations de Melville ou de Kitano, surtout dans le traitement des scènes d'attente, où il ne se passe rien). Ces choix visuels et chorégraphiques (en particulier l'immobilité absolue contre l'habituelle frénésie made in HK) fascinent durablement.
    christophe117
    christophe117

    8 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Plutôt sympathique, le réalisateur ne s'encombre pas de la psychologie profonde de ces gardes du corps qui, après une tentative d'assassinat ratée se retrouvent à coller "le patron" pour éviter qu'il ne se fasse descendre. La musique, lancinante mais adaptée, ainsi que les visages impassibles de ces chinois nous dépaysent bien. C'est surtout les 30 dernières minutes du film qui sont excellentes : de la scène dans l'escalator à la fin, le film décolle vraiment dans le style et l'intérêt. Zéro pointé pour le maquillage.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Une sorte de sous "Exilé", on voit bien ici la touche de Johnnie To mais en fait j'ai trouvé que tout était un peu en dessous. Alors tout est très bon et certains passages sont vraiment géniaux mais quand t'as vu d'autres films du même réal tu ne peux qu'être déçu en fin de compte. Alors toujours une classe phénoménale chez les personnages, de la camaraderie virile, de la mythification dans l'action toussa toussa et ça fait un très bon film qui frôle le chef-d'oeuvre. Sauf que les gun fights sont finalement assez simples, classes mais simples, l'utilisation de grand angle est un peu lourde et il n'y a pas une forme de transcendance. Et puis viennent quelques instants de grâce où tu flippes à fond, ou d'autres où tu restes assez abasourdi. Mais au final même si ça reste excellent il s'en ait fallu de peu pour arriver à atteindre quelque chose de paroxysmique.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Sur une bande son des plus abominables, un sympathique polar chinois !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Bon film de gangsters soutenu par une BO absolument géniale. Les moments de détente contrastent avec tout le sérieux et la concentration des scènes de tuerie. La scène centrale dans le centre commercial vide est un modèle du genre et le second plot est une sorte de concentré de tout le reste bien réussi ! En plus, c'est court et divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Ce petit bijou de polar Hong Kongai absolument délectable sorti en 99 est le premier film de Johnnie To distribué en France et quelle bonne initiative ! Le cinéma asiatique est souvent si particulier, à tel point que certains n’accrochent pas du tout !
    Pour ma part, "Cheong feng" est mon premier Johnnie To et c’est un réel coup de cœur ! Quelle étrange et à la fois agréable sensation que celle de découvrir du Johnnie To…
    Certains cadrages sont vraiment extra, la mise en scène est vraiment particulière, la caméra se déplace lentement parfois comme une "présentation", To aime s’attarder sur un seul plan et emmener ce côté haletant comme un certain "calme en pleine tempête". En bref, un autre état d’esprit, une autre façon de voir les choses et de les montrer, pour notre plus grand plaisir…
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Johnnie To orchestre avec "The Mission" un polar qui fait preuve d'une très grande maîtrise que ce soit dans la mise en scène ou le scénario partant d'une idée assez simple mais relativement géniale qui finit par déboucher sur une dernière partie grandiose. Si les gunfights sont très bien réussis, To filme aussi les moments creux, ceux où les gardes du corps s'emmerdent à surveiller leur patron et finissent par improviser une mini partie de football avec une boulette de papier dans un couloir de bureau. En nous montrant ça, le cinéaste rend ses personnages plus humains et leur rajoute de l'épaisseur psychologique faisant de "The Mission" plus qu'un simple film de gunfights.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    The Mission rempli parfaitement son cahier des charges : Quasi-exclusivement orienté action, il s'appuie sur une BO kitch mais efficace, et sur un rythme sans temps faible. Un Johnnie To de qualité !
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