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Votre avis sur The Mission ?
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Il fallait vraiment oser faire un film sur le concept: "'immobilité dans le mouvement". Et le pire (le mieux en fait), c'est que ça marche!
À des milliers de lieux de l'action pétaradante, The Mission est un film minimaliste, ou lorsqu'un flingue pointe le bout de son canon, ça shoote et ça fait du bruit. La réalisation est millimétrée, surtout dans cette séquence hallucinante des escalators, une des meilleurs scènes de gunfights jamais livrée à mes yeux.
Malgré une musique ultra naze (minimaliste aussi), un chef d'œuvre.
À des milliers de lieux de l'action pétaradante, The Mission est un film minimaliste, ou lorsqu'un flingue pointe le bout de son canon, ça shoote et ça fait du bruit. La réalisation est millimétrée, surtout dans cette séquence hallucinante des escalators, une des meilleurs scènes de gunfights jamais livrée à mes yeux.
Malgré une musique ultra naze (minimaliste aussi), un chef d'œuvre.
Tout ce qui fait le succès des thrillers asiatiques est réuni, tueurs impeccables, second degré et longues scènes figées. Un pur régal, Johnny To est un grand maitre dans son art.
Formidable polar made in hong kong. Il ne manque quasiment rien . Sa durée un petit peu juste qui ne lui permet pas de développer ses personnages complètement, semble être son seul véritable défaut.
Ce film est un ballet pour flingues, voitures et téléphones portables... Les dix dernières minutes réservent un suspens et quelques sentiments humains. A part cela c'est la formule divertissante des westerns de série B qui a été revisitée, remplaçant les grands espaces de l'Ouest américain par l'étouffement du centre d'affaires d'une ville. Johnnie To nous propose ici une forme de cinéma assez particulière.
gimliamideselfes
Déçu… je m'attendais un chef d'oeuvre, quelque chose de juste magnifique, j'avais ouïe dire que ce film était le meilleur To, et au final, j'en attendais tellement, surtout après avoir vu Exilé ou bien Election, PTU… que la déception a été grande, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le film acclamé par tous… j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose… pas ou peu de gunfight, pas vraiment de scènes super impressionnantes… enfin je sais pas trop…
sinon ça se laisse regarder, mais sans plus.
sinon ça se laisse regarder, mais sans plus.
Autant j'avais adoré Breaking News, autant là, quelle déception. To ne semble pas très inspiré notamment au niveau scénaristique (il se résume dans les trois phrases du synopsis !!). Les acteurs ont beau être bons, la réalisation audacieuse, on s'ennuie ferme. Le film ne se résume alors qu'à une succession de gun fight entrecoupés de scènes sans intérêts sans oublier cette bande originale déplorable...
orlandolove
Chez Johnny To l'histoire, assez classique (5 gardes du corps sont appelés pour protéger un caïd mafieux) n'a finalement pas tant d'importance. Non si on aime les grands films de To (et "The Mission" en fait partie, indiscutablement), c'est pour son style inimitable, et sa virtuosité à mettre en scène des gunfight (comment oublier la scène d'ouverture de "Breaking News"...). Ainsi, la chorégraphie de la fusillade dans les escalators restera dans les annales. Mais ici en prime l'humour est omniprésent, et touche juste : il faut dire que la brochette des 5 gardes du corps vaut le coup d'œil. La musique est également très sympa (et très originale). Parfait sur le forme donc mais en plus une réelle atmosphère que je ne souviens pas avoir retrouvé ailleurs. Bref, la classe!
LE MEILLEUR FILM DE JONNIE TO. Du véritable art. Un plaisir cinématographique rare et précieux dont la scène du centre commercial fait preuve d'une virtuosité exemplaire... Amitié et loyauté entre les gangsters expriméés avec bravoure avec de belles images accompagnées de musiques efficaces...
A voir et à partager...
A voir et à partager...
Un film à découvrir de toute urgence. Pour moi c'est le meilleur film de To. La fameuse scène de gun-fight dans le centre commercial (entre autres) est une sacrée leçon de cinéma !!!... Un moment d'anthologie, intense, viril et d'un sang froid professionnel hallucinant !!!... (nul doute que tous les Chefs d'Etat du Monde rêveraient d'avoir des gardes du corps comme eux!...) Rien à voir avec tout le cirque que peuvent nous faire les "héros américains" dans leurs films pour sauver le Monde (pour ne pas dire "LEUR MONDE"...). Enfin, j'imagine la tête de certains réalisateurs U.S. entrain de "sourire jaune" (ben ouais, quoi!...) devant ce Chef-d'oeuvre "coup de poing" en se disant: "MERDE !!!... Pourquoi on n'a pas eu l'idée de faire, les premiers, cette fameuse scène d'anthologie du 7ème Art!!!...".
Dépendant de la profusion de ses effets, le cinéma de Johnnie To ne s’avère pourtant jamais aussi efficace que quand il est bâti sur un mode mineur. «Cheong feng» (Hong Kong, 1999), filmé en l’espace de quelques jours, est un polar distancé qui soulève le solennel du genre pour y substituer une légèreté cordiale. Le film témoigne du nouveau polar naît du processus révolutionnaire du film noir. Les tueurs à gage ou garde du corps ne sont plus des professionnels impassibles comme «Le Samouraï» de Jean-Pierre Melville. La frontière, abstraction très souvent au centre du cinéma de To, se trouve là abattue pour laisser rentrer les gens du peuple dans la cour des tueurs. Un coiffeur, un vagabond accro de cacahuètes, un «proxénète», une petite frappe de quartier et son jeune apprenti sont au service d’une triade hongkongaise. Le film de To s’organise en deux temps, sciemment répartis de façon irrégulière. Le premier, occupant les ¾ de l’œuvre, tend à unifier les cinq hommes en une fratrie intime, embryon plus sympathique des pantins stylés de «Fong Juk» (Hong-Kong, 2007). Entre les blagues potaches, les attentes à combler en se lançant du pied une boulette de papier et les fusillades soutenus dans le temps (sans être immodérés), les compères semi-pro lient entre eux une amitié. De cette amitié naîtra le désir d’une alliance. Le dernier ¼ du film rend la coalition impossible. L’un d’eux se révèle avoir couché avec la femme du patron. Dans la chute des statuts, où les tueurs peuvent être des gens normaux, les codes ont encore leurs valeurs. Curtis est alors missionné pour tuer Mike. L’alliance éclot. Par une économie de moyen, Johnnie To préfère à l’effusion massive et encombrante de certains de ses films (comme «Chuen jik sat sau») une simplicité de proximité tout en conservant la substantifique moelle de son style. Mais ce n’est pas encore par la poésie que To aborde la violence du monde, a contrario d’un Takeshi Kitano.
Un chef d'oeuvre ! Johnnie To signe avec The Mission un sommet de la mise en scène. A partir d'une histoire basique, il privilégie ses cinq personnages et leur allure ( James qui s'empiffre de cacahouètes, Shin qui fricote avec la femme de son patron ou encore Curtis, être loyal et fraternel ). Certaines scènes sont anthologiques : la fusillade dans la ruelle ou encore la séquence du centre commercial resteront dans les anales. La mise en scène, précise jusqu'à l'obsession, géométrique à souhait, figure parmi les exercices de style les plus innovants de ce début de siècle : harmonie parfaite entre les placements et les déplacements des acteurs, cadrages proches de la perfection...Quant à la musique, volontairement parodique, elle reste gravée dans la mémoire du spectateur. Ayant pris d'énormes risques avec cet objet filmique ( rythme assez lent, scénario mystérieux ), Johnnie To peut se vanter d'être un réalisateur talentueux, un chorégraphe inventif et virtuose. The Mission : un film qui a de la gueule.
Un bon film Hong Kongais du maître du gunfight Johnnie To mais ce n'est pas aussi bon que ce qu'il a fait dans PTU. Tout ça à cause d'un scénario beaucoup trop faiblard, on suit juste la vie de plusieurs hommes d'un gang mafieux qui se doivent de protéger leurs patrons. C'est la lenteur des gunfights qui est originale, on n'a pas la rapidité des films américains qui vont à toute vitesse. Ici tout est précis, les cadrages sont exceptionnels. La scène du centre commerciale est vraiment bien foutue, spéciale dans son déroulemnt, on ressent le sang froid comme jamais dans un autre film. Le but de To dans ce film était juste d'être concis pour montrer l'art du professionalisme d'un gang mafieux. Il n'y a pas de scénario ou quasiment pas. Peite anecdote, on voit assez peu souvent la présence des gilets par balle dans les films, pourtant ici il sauve la vie à de nombrex moments! La fin est marrante mais un peu faiblarde quand même. Un film précis et nickel techniquement mais vraiment juste niveau scénar.
Un tres bon film malheureusement la seule chose qui fait défaut, c'est qu'on se demande ou est le scénario, contrairement à une réalisation tip top et des acteurs aux poils.
Wahou, mais quel film. Excellent j'ai vraiment adoré. Je ne sais pas trop quoi en dire a part qu'il est vraiment excellent ^^ Mention spécial a Anthony wong !!!
Suite à une tentative d'assassinat d'un parrain local, celui-ci va s'entourer de cinq gardes du corps le temps de retrouver le commanditaire...et l'éliminer, of course. Outre les traditionnelles scènes de fusillades toujours excellentes, le film se concentre sur ces cinq zigouilleurs hors pair obligés de vivre ensemble. Scénario impec, mise en scène itou, c'est rythmé, caustique, bien joué et accompagné d'une excellente musique. Un incontournable de Johnnie To de grande qualité, que du bonheur! Obligatoire.
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