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dug99
34 abonnés
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0,5
Publiée le 22 octobre 2010
the mission, un film avec des gens qui joue dedans, des armes, et une musique qui si vous avez des predispositions pour la depression vous fera passer a l'acte. Avant de louer le film j'ai regarder les merveilleuses critiques, et qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque arriver a l'heure de film je me décidais mécaniquement à fermer les fenétres hermetiquements et ouvrir le gaz. heureusement j'ai des plaques électriques. En bref un film abrutissant qui aurait pu peut être être correct si cette musique atroce n'avait pas faillit me couter la vie.
Déçu… je m'attendais un chef d'oeuvre, quelque chose de juste magnifique, j'avais ouïe dire que ce film était le meilleur To, et au final, j'en attendais tellement, surtout après avoir vu Exilé ou bien Election, PTU… que la déception a été grande, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le film acclamé par tous… j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose… pas ou peu de gunfight, pas vraiment de scènes super impressionnantes… enfin je sais pas trop… sinon ça se laisse regarder, mais sans plus.
Le virtuose Hong-Kongais nous concocte ici un polar comme lui seul s’est les réaliser. Histoire passionnante, gun-fight sous tension et d’anthologie (!!), ce cinéaste hors pair nous prouve une fois de plus ses talents. Porté tout au long par une B.O étonnante (si ce n’est pas étrange), The Mission (2001) se classe déjà parmi les meilleurs films de Johnnie To.
Johnnie To orchestre avec "The Mission" un polar qui fait preuve d'une très grande maîtrise que ce soit dans la mise en scène ou le scénario partant d'une idée assez simple mais relativement géniale qui finit par déboucher sur une dernière partie grandiose. Si les gunfights sont très bien réussis, To filme aussi les moments creux, ceux où les gardes du corps s'emmerdent à surveiller leur patron et finissent par improviser une mini partie de football avec une boulette de papier dans un couloir de bureau. En nous montrant ça, le cinéaste rend ses personnages plus humains et leur rajoute de l'épaisseur psychologique faisant de "The Mission" plus qu'un simple film de gunfights.
Alors qu'il tourne depuis déjà une vingtaine d'années, Johnnie To met en scène en 1999 The Mission, où il est question de vengeance d'un chef de triade suite à une tentative d’assassinat le visant.
Le futur réalisateur de la remarquable saga Election se lance ici dans un polar dynamique et sous tension, où il ne perd que peu de temps pour mettre en place l'intrigue après une brève présentation des personnages. Il sait les rendre intéressant, détaillant de manière méticuleuse leur quotidien et façon de faire (ce qui marque une cassure par rapport aux chaos ambiant régnant chez Tsui Hark), tout en laissant planer une certaine gravité, et intensité, sur les enjeux, notamment les moments à venir et le calme avant la tempête.
Pourtant, le scénario n'est pas forcément irréprochable, du moins il n'est pas inoubliable, mais ce n'est guère préjudiciable tant c'est l'aspect esthétique et la mise en scène de To qui prédominent ici. Il le montre dès la séquence d'ouverture avec une caméra plongeant magnifiquement dans les rues de Hong Kong et propose plusieurs moments mémorables, où la ville devient d'ailleurs un personnage à part entière, il montre une parfaite maîtrise de divers éléments tels que l'espace ou le rythme, ici très rapide.
Sa réalisation est l'un de ses principaux atouts, sublimant les séquences d'actions, à l'image de la géniale au centre commercial, tout en appuyant bien sur les différences et potentiels conflits au sein du groupe de protagoniste. Alors, forcément, lorsque To se lance dans la narration pure, l'oeuvre s’essouffle un peu, notamment durant la dernière partie. Si on peut douter des choix musicaux accompagnant le film, ce n'est pas le cas des comédiens, tous ici assez bons et sachant apporter une caractéristique précise à leur personnage.
Si The Mission est perfectible sur certains points, l'oeuvre n'en reste pas moins mémorable par sa classe et la maîtrise globale de Johnnie To, sublimant notamment les séquences d'actions tout en sachant se montre minutieux.
Chez Johnny To l'histoire, assez classique (5 gardes du corps sont appelés pour protéger un caïd mafieux) n'a finalement pas tant d'importance. Non si on aime les grands films de To (et "The Mission" en fait partie, indiscutablement), c'est pour son style inimitable, et sa virtuosité à mettre en scène des gunfight (comment oublier la scène d'ouverture de "Breaking News"...). Ainsi, la chorégraphie de la fusillade dans les escalators restera dans les annales. Mais ici en prime l'humour est omniprésent, et touche juste : il faut dire que la brochette des 5 gardes du corps vaut le coup d'œil. La musique est également très sympa (et très originale). Parfait sur le forme donc mais en plus une réelle atmosphère que je ne souviens pas avoir retrouvé ailleurs. Bref, la classe!
The Mission rempli parfaitement son cahier des charges : Quasi-exclusivement orienté action, il s'appuie sur une BO kitch mais efficace, et sur un rythme sans temps faible. Un Johnnie To de qualité !
Dépendant de la profusion de ses effets, le cinéma de Johnnie To ne s’avère pourtant jamais aussi efficace que quand il est bâti sur un mode mineur. «Cheong feng» (Hong Kong, 1999), filmé en l’espace de quelques jours, est un polar distancé qui soulève le solennel du genre pour y substituer une légèreté cordiale. Le film témoigne du nouveau polar naît du processus révolutionnaire du film noir. Les tueurs à gage ou garde du corps ne sont plus des professionnels impassibles comme «Le Samouraï» de Jean-Pierre Melville. La frontière, abstraction très souvent au centre du cinéma de To, se trouve là abattue pour laisser rentrer les gens du peuple dans la cour des tueurs. Un coiffeur, un vagabond accro de cacahuètes, un «proxénète», une petite frappe de quartier et son jeune apprenti sont au service d’une triade hongkongaise. Le film de To s’organise en deux temps, sciemment répartis de façon irrégulière. Le premier, occupant les ¾ de l’œuvre, tend à unifier les cinq hommes en une fratrie intime, embryon plus sympathique des pantins stylés de «Fong Juk» (Hong-Kong, 2007). Entre les blagues potaches, les attentes à combler en se lançant du pied une boulette de papier et les fusillades soutenus dans le temps (sans être immodérés), les compères semi-pro lient entre eux une amitié. De cette amitié naîtra le désir d’une alliance. Le dernier ¼ du film rend la coalition impossible. L’un d’eux se révèle avoir couché avec la femme du patron. Dans la chute des statuts, où les tueurs peuvent être des gens normaux, les codes ont encore leurs valeurs. Curtis est alors missionné pour tuer Mike. L’alliance éclot. Par une économie de moyen, Johnnie To préfère à l’effusion massive et encombrante de certains de ses films (comme «Chuen jik sat sau») une simplicité de proximité tout en conservant la substantifique moelle de son style. Mais ce n’est pas encore par la poésie que To aborde la violence du monde, a contrario d’un Takeshi Kitano.
Un bon film Hong Kongais du maître du gunfight Johnnie To mais ce n'est pas aussi bon que ce qu'il a fait dans PTU. Tout ça à cause d'un scénario beaucoup trop faiblard, on suit juste la vie de plusieurs hommes d'un gang mafieux qui se doivent de protéger leurs patrons. C'est la lenteur des gunfights qui est originale, on n'a pas la rapidité des films américains qui vont à toute vitesse. Ici tout est précis, les cadrages sont exceptionnels. La scène du centre commerciale est vraiment bien foutue, spéciale dans son déroulemnt, on ressent le sang froid comme jamais dans un autre film. Le but de To dans ce film était juste d'être concis pour montrer l'art du professionalisme d'un gang mafieux. Il n'y a pas de scénario ou quasiment pas. Peite anecdote, on voit assez peu souvent la présence des gilets par balle dans les films, pourtant ici il sauve la vie à de nombrex moments! La fin est marrante mais un peu faiblarde quand même. Un film précis et nickel techniquement mais vraiment juste niveau scénar.
Un très bon polar HK de Johnnie To. Ici les gun fights sont très différents d'un John Woo ou d'un Kirk Wong, on a des fusillades hors champs où la caméra se concentre sur la peur des personnages. D'ailleurs, tous on été bien choisis, que ce soit Anthony Wong, Simon Yam et d'autres habitués du genre, ils sont tous excellents dans leurs propres rôles. Ce qui nous empêche pas d'avoir des scènes spectaculaires et stylisées dont une très tendue dans un centre commercial. Bref on est dans du polar de grande classe et pour un film de 1999 c'est du très bon.
Tout ce qui fait le succès des thrillers asiatiques est réuni, tueurs impeccables, second degré et longues scènes figées. Un pur régal, Johnny To est un grand maitre dans son art.
Un tres bon film malheureusement la seule chose qui fait défaut, c'est qu'on se demande ou est le scénario, contrairement à une réalisation tip top et des acteurs aux poils.
Curieux film, à la fois un peu démodé, mais dont la simplicité et l'efficacité (sur 1h20 de film) restent appréciables. On saura saluer la sobriété des gunfights qui s'inscrivent dans des séquences posément construites, plus silencieuses, ce qui permet à chaque coup de feu de retentir avec force. L'histoire n'est pas un point fort : on cerne mal les enjeux et les personnages qui sont susceptibles de nous laisser un peu de marbre.
"The Mission" a une place privilégiée dans la pléthorique filmographie de Johnnie To : c'est pour la plupart des cinéphiles français le film de "la première fois", celui grâce auquel nous avons découvert ce grand styliste du polar, en 2001. Est-ce pour autant l'un des meilleurs Johnnie To ? Probablement… Faisant passer le pur style avant la clarté narrative - au sens où on l'entend en Occident -, l'élégance de la mise en scène avant le suspense policier, la "surface" (le look des acteurs, les figures et signes qui pullulent à l'écran) avant la profondeur psychologique et humaine, "The Mission" est un beau film un peu froid, qui court même le risque de la vanité, mais un film d'une classe indiscutable. Johnnie To parvient (presque, car la compréhension n'est pas toujours aisée, plusieurs visions du film aideront le spectateur à en saisir toute la complexité) à raconter une histoire par le biais de la pure mise en scène : ce choix de travailler la composition du plan et la logique de l'espace plutôt que le mouvement donne d'ailleurs un résultat sidérant lors de l'incroyable gunfight "immobile" du centre commercial, une scène qui marquera la mémoire… Avec les années, on s'est rendu compte que Johnnie To a apporté dans "The Mission" une touche très personnelle au film de genre, entretenant ici une distance à la fois ironique et mélancolique avec le polar (on peut s'amuser à voir des citations de Melville ou de Kitano, surtout dans le traitement des scènes d'attente, où il ne se passe rien). Ces choix visuels et chorégraphiques (en particulier l'immobilité absolue contre l'habituelle frénésie made in HK) fascinent durablement.