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Shephard69
341 abonnés
2 259 critiques
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4,0
Publiée le 15 février 2017
Un western singulièrement beau et atypique, une habile variation des codes inhérents au genre à mi-chemin entre "The proposition" de John Hillcoat pour son cadre australien assez rude et "Danse avec les loups" pour son message pacifiste et sa rencontre avec une fascinante culture ancestrale même si ici le thème de l'aborigène est abordé de façon superficielle, le film privilégiant l'action. Malgré un certain côté anachronique, un long-métrage attachant avec quelques séquences fortes émotionnellement et quelques scènes d'action bien mises en scène, un ensemble porté par le charismatique Tom Selleck face à un Alan Rickman plutôt intéressant dans son rôle toutefois extrêmement classique de riche propriétaire terrien cupide et cruel. Sans être un chef d'oeuvre, une bonne petite réussite.
Simon Wincer charge et décharge une excellente histoire pour ce western aventure, on en parle pas assez et c'est un tort. Un casting d'une balle en or, Tom Selleck donne du fille à retordre au personnage d'Allan Rickman, il en pique même des crises de nerfs. On ne s'ennuie pas, Selleck campe la peau d'un américain à la fine gâchette en trimballant et ne quittant jamais son fusil fétiche, un fusil qui sort de l'ordinaire, et se rend en Australie pour une offre qui va pas lui apporter ce qu'il pensait. Au bout du compte cette homme va devenir un défenseur des aborigènes et ne porte pas d'un bon oeil l'esclavagisme. A voir absolument tant pour les espaces aride et magnifique du continent que par son aisance de mener son spectateur jusqu'au bout d'une aventure très galopante et fraîche.
Donc pour Hollywood, l'Australie vers 1880 c'est des blancs irlandais anciens forçats racistes et tueurs d'enfants, des blanches putes ou folles qui tuent leur gamin à cause de comanches qui voulaient juste rigoler (parce que les comanches en 1880 c'est des gentils bien sûr) et des britanniques arrogants, stupides et lâches. En face il y a les gentils aborigènes qui maîtrisent la médecine, qui sauvent les blancs (même quand ceux ci les massacres, ben oui, eux ils sont gentils) et qui réunissent une armée en 5 minutes. Bon, heureusement qu'il y a le gentil américain qui vient apporter la démocratie (enfin ... presque) à coups de flingues (normal) et en respectant la culture des autochtones (ah ah ah)... et puis bien sûr une belle happy end avec un bisou.
"Mr Quigley, l'Australien" : western, film d'aventure, action et romance australo-américaine réalisée par Simon Wincer. Sorti en 1990. Un bon film avec : Tom Selleck, Alan Rickman, Laura San Giacomo. Un western dans les immensités australiennes. bien réalisé. Bon scénario. Tom Selleck est très bon.
Un film très original et très surprenant . Au delà du fait qu'il se situe en Australie, c'est surtout qu'il traite du rapport colons anglais/Arborigènes comme on l'a rarement vu à l'écran , même dans les films dits "sérieux" C'est avant tout un film d'aventure dans les schémas classiques du western , avec un individu, pur et justicier qui lutte contre un gang de "méchants"; avec la petite histoire d'amour standard avec une fille perdue. Mais ce justicier est soutenu par les arborigènes qui lui sauvent d'abord la vie , par de la magie ancestrale , et qui lui apporteront leur soutien. Selleck , qui joue très bien , en finesse , prendra fait et cause pour eux. Le scénario est très bon , bien construit et crédible.Le témoignage sur les pratiques et la culture arborignes est très bien retranscrit. Une vraie réussite du film d'aventure. Un film peu connu , à découvrir ou à redécouvrir, un vrai régal . N'hésitez pas quand il repassera à la TV. Le final est superbement amené et très positif,..
Peut-on s’imaginer en 1860 un cow-boy du Wyoming lutter à mort pour défendre les peuplades indigènes contre des colons propriétaires terriens qui s’approprient les terres sauvages aux proportions démesurées en ne souffrant aucune présence des natifs alentours ? C’est ce qui arrive à Matthew Quigley, tireur d’élite, quand il débarque en Australie occidentale pour répondre à une offre d’emploi consistant à tuer les dingos sauvages dévoreurs de moutons, et quand il apprend que les véritables cibles seront les Aborigènes. Naturellement en désaccord brutal, en fuite et mis hors-la-loi, il s’organisera pour mettre le puissant parrain assassin hors d’état de nuire avec l’aide d’une prostituée schizophrène et des peuplades autochtones. Western agréable où on se laisse prendre au jeu du héros seul contre tous, perdu dans un désert qu’il ne maitrise pas, et où se jouera un jeu de proies et de chasseurs tant dans les bourgades semblables à celles du Far-West que dans le désert australien.
Western avec l'acteur de la série culte "Magnum"... 1ère originalité me direz-vous !... On s'attend effectivement à un western original avec des aborigène en lieu et place de peaux rouges, des cow-boys en complexe d'infériorité avec ceux du continent US et des troupes britanniques à la place des tuniques bleues... Après 10mn on s'aperçoit que dans le fond ce western est d'un grand classicisme. Le scénario est sans surprises, le changement géographique est bien le seul point important et original. Cependant la sauce prend notamment grâce à Tom Selleck et surtout au personnage Laura San Giacomo dans un rôle délurée malgré un surjeu parfois agaçant. L'humour est présent avec une pointe d'horreur (le massacre des aborigènes) qui nous laisse dans une réalité saine. Une bonne surprise donc pour un western qui gagnerait à être plus reconnu.
Voilà un film de qualité qui est injustement méconnu. Si l'originalité n'est pas son point fort, ce western est tout de même un très bon divertissement dans lequel le charismatique Tom Sellek affronte le méchant et toujours génial Alan Rickman.
Un western qui se passe en Australie avec le premier sniper, fallait oser! Et pourtant ça marche... Action, humour, romance tout y nellement je viens de découvrir ce film injustement méconnu et je me suis éclaté.
Bon, vu comme ça, il n'est pas forcément évident que "Mr Quigley l'australien" est un bon film, surtout si l'on se penche sur la filmo du sieur Simon Wincer ("Sauvez Willy", "Le fantôme du Bengale"... que du lourd). Et pourtant, je l'aime bien, moi, ce Quigley. Sur fond de colonisation, il nous offre un récit très classique, au ton plutôt léger mais bien plus sombre qu'il n'y parait (on y flingue de l'aborigène par paquet de douze), compensant son manque d'originalité par une mise en scène efficace magnifiant les superbes étendues désertiques d'Australie et par la présence toute en classe tranquille de Tom "The Moustache" Selleck. Un bon moment en perspective qui mérite une petite redécouverte.
La première scène donne le ton du film : le héros, Matthew Quigley, débarque en Australie habillé à la Buffalo Bill et se trouve embringué dans une bagarre. Vous remplacez les chevaux d’attelage par des bœufs, les tuniques bleues par des tuniques rouges et les Indiens par des Aborigènes, et vous obtenez un western décentralisé en Océanie. « Monsieur Quigley, l'Australien » est un film assez surprenant qui reprend à la fois les codes du western classique, mais aussi les codes des films des années 80/début 90 : action, pointe d’humour, amourette, bagarre et cascades, leviers émotionnels et méchants très méchants (qu’on a plaisir à voir se faire dégommer). Le tout dosé avec beaucoup d’équilibre et de malice au cœur d’un magnifique paysage, le bush australien. Alan Rickman reprend un rôle de « salaud », prétentieux, narcissique et (trop) sûr de lui. Tom Selleck est un « rock » déterminé et inébranlable, mais pas insensible. Laura San Giacomo ajoute une touche de « folie » et d’innocence. « Monsieur Quigley, l'Australien » est un très bon western qui remplit son contrat, être divertissant et original de bout en bout. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.