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Seb De Niro
1 abonné
60 critiques
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4,0
Publiée le 16 décembre 2024
Bon film d'aventure britannique, dans le contexte de la décolonisation du Congo belge. Les personnages sont amusants et l'action sympa. La photographie est géniale (principalement filmé en Jamaïque). On dit que Tarantino et Scorsese sont fans du film. Tarantino reprendra d'ailleurs plusieurs musiques pour les intégrer à Inglorious Basterds.
Un film à l’ancienne plongé dans le monde des anciennes colonies belges meme si en terme de décor ça ressemble pas mal à du western. Film explosif et très bien garni en dialogues. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Le contexte géo-politique est survolé mais l'atmosphère pesante avec cette sensation d'être sur une poudrière et le coté exotique toxique suffit à nous immerger dans cette guerre terrible. Jack Cardiff réussit à passer le message sans jouer les donneurs de leçon, il montre les violences outrageantes sans édulcorer mais aussi sans complaisance. Le partage entre les scènes d'action et les passages plus intimistes est particulièrement judicieux sans jamais tomber dans le pathos ou l'outrance. Par contre, il semble que le réalisateur se soit un peu perdu dans les méandres de son scénario ou en ait faciliter certains rebondissements. Ainsi l'héroïsme rédempteur est parfois un peu facile et surtout, surtout, on se demande bien ce que deviennent les diamants ! Jack Cardiff signe un film de guerre qui préfère occulter tout romanesque pour mettre en avant le sadisme et/ou la sauvagerie de tous, même si certains ont des raisons plus nobles que d'autres. Site : Selenie
Ovni cinématographique, ce film d'aventures se distingue par une violence sans concession et un détournement des codesspoiler: (le toubib est alcoolique mais ne se rachètera pas, le missionnaire est niais, l'intrigue sentimentale part en eau de boudin, et à la fin on ne sait même pas où sont passées les diamants). Nous avons là un film d'aventures bien rythmé qui nous scotche et nous surprend sans cesse. Il est dommage que le scénariste ait voulu intercaler des dialogues qui se voudraient philosophiques, mais qui fonctionnent tellement peu qu'on a envie de les zapper. L'autre faiblesse du film c'est Yvette Mimieux, attention on est bien content qu'elle soit là, elle est super mignonne mais on sent que le rôle a été imposé par la prod et qu'elle ne sert à rien. Enfin la fin imposée, parait-il, par Rod Taylor lui-même, censée donner une conclusion morale au film est ratée. Quoiqu'il en soit on passe un bon moment !
Jusqu'à la dernière minute, la note 5 s'impose. Et patatra ! à la toute fin, la question : QUE SONT DEVENUS LES DIAMANTS ? Mille merci au cinéphile qui me l'expliquera.
Avec son affiche sur laquelle on voit deux hommes s'affrontant avec une tronçonneuse le dernier train du Katanga donne forcement envie,même si comme beaucoup d'affiche de l'époque elle est trompeuse. Non pas que cet affrontement ne soit pas présent,mais déjà on ne reconnait aucun des deux personnages et puis l'un d'eux est torse nue ce qui n'est pas le cas dans le film. L'affiche à été certainement une interprétation de l'homme qui l'a réalisé comme c'était souvent le cas. Enfin elle promet un programme fort alléchant et je dois dire que là dessus il n'y a pas tromperie sur la marchandise,car le film est bourré d'action,les scènes possèdes une bonne grosse dose de violence primal qui n'ont rien perdu de leur force encore aujourd'hui.
L'histoire est celle de mercenaires chargé en pleine guerre civil de récupérer des diamants,c'est basique on ne peu plus basique comme scénario même,mais le traitement des personnages est très intéressant. Les deux mercenaires qui mènent le groupe ont une relation qui les lie difficile,ça ne les empêches pas pour autant de s’apprécier mutuellement. Et c'est l'un des points forts du film que les hommes et leur comportement,l'instinct bestial des ces hommes remonte bien plus qu'il ne le faudrait,mais ils ne savent pas faire autrement.
Dans une certaine mesure ce film m'a rappelé ce qu'a fait Leone dans ses westerns et notamment dans le bon,la brute et le truand,qui mélangeait une histoire d'amitié et d'aventures,tout cela sur fond de guerre civil,alors ici c'est moins bien fait et plus brut de décoffrage mais c'est intéressant. Et la musique de Jacques Loussier est vraiment parfaite pour accompagner ce film,d'ailleurs au lancement du générique j'ai cru un moment qu'il s’agissait d'Ennio Morricone, car il y a de forts accents du compositeur italien,puis après on entend des tonalités que Morricone n'utilise pas,donc le doute s'est rapidement estompé. On passe un bon moment à regarder ce film qui plaira sans nul doute plus à un public masculin que féminin.
Ce film n'as pas pris une ride , qu'elle beauté au point de vue de l'image et de la réalisation pour l'époque . Le Dernier Train du Katanga est un superbe film d'aventure/action, dès le début du film vous êtes pris par la magnifique musique. Les paysage ou ils ont tourné sont parfait et splendides Une très belle distribution avec cette acteur Australien R Taylor " les oiseaux " , un géant ce comédien et J Brown également
Solide film d’aventure que Le Dernier train du Katanga. Pour ma part il y a principalement deux soucis qui lui évitent d’être un chef-d’œuvre du genre. En premier lieu la mise en scène de Cardiff. Pas forcément mauvaise, néanmoins il faut avouer que la réalisation de plusieurs scènes d’action est pour le moins approximative, le réalisateur semblant confondre précipitation et dynamisme. Il gère par exemple mal le passage de l’avion, qui manque d’allure, c’est très net. En second lieu le montage. Haché, avec de grosses ellipses même lors d’une séquence très courte, je note aussi quelques faux-raccords sans doute lié à ce découpage vraiment très roide, peut-être voulu pour donner un effet rêche au film, mais assez frustrant, et vraiment trop sensible pour séduire. Cela a forcément une incidence sur la qualité de l’ensemble qui reste cependant peu critiquable autrement. Le métrage possède de bons décors, des paysages convaincants, il a manifestement des moyens avec beaucoup de figurants, et la photographie couleurs est très agréable. On sent du budget, et le film a une certaine classe, en dépit des critiques formelles ci-avant présentées. A noter une bande son de qualité, avec un thème bien typé, assez rare pour être souligné dans les années 60. Le casting est composé d’une bonne galerie d’acteurs. Pas de vraies grosses stars, mais un Rod Taylor charismatique, appuyé par de bons seconds rôles. Jim Brown certes, mais pas que. Yvette Mimieux, qui a pas mal évolué dans des films durs se débrouille bien avec un personnage cependant plus insipide que ses collègues masculins, qui eux héritent de rôles consistants. Peter Carsten est un méchant de qualité, même s’il est sans doute plus caricatural. Le Dernier train du Katanga saura quand même séduire avec ses interprètes et ses personnages. Le scénario joue la carte du rythme, de l’action, de la tension. Solide film d’aventure dans un contexte réel, le métrage séduit par sa tonalité jusqu’au-boutiste, son outrecuidance avec les conventions. Si on peut le trouver parfois un poil manichéen, reste que l’ensemble est audacieux, parfois borderline, et sa gravité ne manquera pas de séduire des spectateurs un peu las des films de guerre sirupeux et allégés. Pour être honnête j’ai passé un moment agréable devant ce film dont je regrette cependant vraiment les choix douteux du réalisateur en matière de mise en scène et de montage, peu adéquats. Je donne 4.
On peut voir ce film britannique comme un film de guerre colonial ou post-colonial par ses combats entre des mercenaires et des guerriers révolutionnaires au sein d'un pays africain, un peu comme le fera plus tard les Oies sauvages. Mais aussi par des dialogues d'une certaine pertinence sur les relations entre Blancs et Noirs sur un continent où se sont déchainées toutes les passions humaines. La cause des Simbas et d'autres problèmes coloniaux sont survolés, le réalisateur se bornant à réussir surtout un bon film d'aventure. Il y parvient de façon brutale car il y montre la sauvagerie des 2 factions, livrant sans concessions des scènes extrêmement violentes pour leur époque de réalisation. Ce réalisme donne une certaine crédibilité au film où le physique athlétique de l'énergique Rod Taylor (excellent en mercenaire rude) s'accorde parfaitement à celui également imposant du non moins excellent Jim Brown ; tous deux trouvent des rôles à leur convenance en s'opposant au racisme d'un mercenaire ex-nazi, un personnage vil qui est le méchant idéal en reflétant une sorte d'opinion véhiculée sur l'Afrique à cette époque. Mais le film reste avant tout un solide film d'action brut de décoffrage.
Le dernier train du Katanga apparaît comme une honorable série B menée par Rod Taylor et Jim Brown, emmené avec un certain enthousiaste on remarque rapidement quelques maladresses et quelques raccourcis dans le scénario. De plus, la fin ne m'a pas particulièrement convaincu. Dans le genre du film de mercenaires en Afrique, on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec les Oies sauvages de McLaglen.
Un excellent film de guerre dont le cadre, le Congo à la sortie de l'ère coloniale, ajoute une forme d'exotisme et de mystère. Le film comporte des scènes de violence qui surprennent pour l'époque. A noter une scène crue spoiler: où deux enfants sont brutalement assassinés par l'un des mercenaires, ancien nazi.
Bonne prestation notamment de Rod Taylor, brillant acteur vu chez Hitchcock et dans "la machine à explorer le temps".
Dans les 60's, en pleine décolonisation du Congo, des mercenaires sont engagés pour récupérer des diamants près d'une mine, et accessoirement, des civils menacés par les rebelles. "Mercenaries - The Dark of the sun" a été vivement critiqué à sa sortie pour sa violence osée pour l'époque. En effet, Jack Cardiff y dépeint de manière graphique des meurtres crapuleux, des duels à la tronçonneuse, des viols et des tortures. Toutefois, outre l'efficacité de ces séquences qui ne versent pas dans la complaisance, le réalisateur s'est défendu en clamant qu'il ne montrait que des bribes du cauchemar vécu par ces régions à cette époque. Ainsi, le film se veut comme une peinture sans concession de la décolonisation, et propose des personnages pour le moins ambigus : un mercenaire presque sans état d'âme (incarné par un charismatique Rod Taylor), un médecin alcoolique, un ancien nazi expéditif, etc. Tous suants dans la jungle et la brutalité, tentant de préserver ce qu'il leur reste de morale, ou au contraire sombrant dans la fièvre des diamants. "Mercenaries - The Dark of the sun" est donc un film d'aventure cinglant, bien mené, et qui ne laisse pas indifférent, même si sa violence n'a rien de marquant vu d'aujourd'hui.
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12 478 critiques
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Souvenez-vous de ce film colorè de sadisme qui avait pour thème la prèsence des mercenaires en Afrique (dans l'ancien Congo belge) : "Mercenaries - The Dark of the Sun" de Jack Cardiff, lequel, malgrè un ton dèplaisant et une apologie de la violence, comportait plusieurs scènes intèressantes! Ce mèlange d'aventures et de folklore, avec un vague contexte politique ou social, vaut non seulement pour l'Extrême-Orient et les pays arabes, mais aussi pour ce merveilleux pays qu'est l'Australie : depuis "Rampage" de Phil Karlson en 1963, jusqu'au Papous de "Walk Into Paradise" de "Marcello Pagliero" en 1956! Mais revenons à cet explosif "Mercenaries - The Dark of the Sun" qui demeure l'un des meilleurs longs du cinèaste anglais: viols, massacres à la tronçonneuse, pillage, cruautès diverses...rien n'est vraiment èpargnè au spectateur dans ce film d'aventures exempt de prèoccupations politiques avec un excellent Rod Taylor, acteur fètiche de Cardiff! Mais à l'èpreuve du temps, c’est le genre de film qui prend un sens rèactionnaire (son extrême ambiguïtè et son opportunisme permanent dans chaque sèquence), même si telle ne fut pas son intention...
« On se s'rait cru au paradis, au temps béni des colonies.»... Ouais ba pas tant que ça en fait, Michel ! « Le Dernier train du Katanga » en est la preuve éclatante tant le récit apparaît sans concessions concernant l'attitude des uns et des autres durant la colonisation (du Congo belge, en l'occurrence), le regard de Jack Cardiff s'avérant lucide sans jamais tomber dans la caricature facile ou l'outrance. Pas vraiment de temps mort pour autant, le réalisateur trouvant un bel équilibre entre scènes d'action spectaculaires et dialogues pertinents, à l'image de la subtile relation qu'entretiennent Rod Taylor et Jim Brown, tous deux très convaincants. De plus, la présence d'Yvette Mimieux apporte une douceur, une émotion auxquelles il est difficile de rester insensible, nous prouvant une fois de plus le bien-fondé de cette œuvre pas comme les autres. Pourquoi seulement trois étoiles, alors ? Peut-être parce qu'en définitive le film ne nous laisse pas un souvenir aussi mémorable que prévu, la faute peut-être à un scénario qui eût gagné à être encore plus dense, plus fouillé, ainsi qu'à une mise en scène encore plus tranchante, implacable, à moins que ce ne soit le fait que « Le Dernier train du Katanga » ne nous propose pas vraiment de scènes mythiques comme la plupart des chefs d'œuvre. Ne donnez toutefois pas trop d'importance à ces quelques réserves (d'autant qu'elles sont pour le moins subjectives!) et n'hésitez pas à vous plonger dans ce film ambitieux, intelligent et malheureusement trop méconnu, que conclut avec talent une fin réussie. A découvrir.
Attention c'est un pur film de guerre et d'aventure à prendre strictement au premier degré ,il est d'une grande violence ,voir même traumatisant ,mais ne peut prétendre à rien d'autre. Les quelques discussions philosophiques sont d'un niveau inacceptable dans son contexte (sauf ceux tenus par Kataki qui parle peu et joue admirablement)Ils sont juste bons pour des spectateurs naïfs. C'est d'ailleurs la grande faiblesse de ce film mais si on arrive à ne pas trop écouter mais simplement à regarder, il est magnifique avec un Rod Taylor en pleine forme ,particulièrement expressif. Ce film lui doit beaucoup et comme Peter Carsten fait un superbe méchant l'essentiel du spectacle est réussi...Il ne faut pas bouder son plaisir,les 4 étoiles de genre sont méritées. Il n'y a aucun temps mort et le suspense est permanent avec des temps forts, notamment au moment de l'arrivée des rebelles lorsque le coffre aux diamants va s'ouvrir. L'angoisse est aussi au rendez vous avec le retour dans la gare du wagon rempli de réfugiés blancs; c'est d'ailleurs pour moi une des trouvailles du scénario qui m'avait marqué à vie lors de sa sortie. Dans un contexte différent mais proche ,je le situe au niveau des canons de Navarone bien que beaucoup moins connu.