Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gonnard
240 abonnés
1 930 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 février 2009
Un film sans concession avec le post-colonialisme. Il ne nous apprend rien, mais nous montre ce qu'il y a de plus mauvais dans la nature humaine. Pas forcément palpitant, mais la déferlante de pépins qui arrivent à la petite équipe ne peut que surprendre le spectateur. Les scènes de pugilat sont mal faites, mais pour l'époque c'est normal.
Bonjour, Avec le recul le film n'est en fait qu'une histoire bassé sur des faits reels, loin ,bien loin de la relaite que de rece,nts evenements nous ont donne comme preuve.A l'epoque de sa sortie la scene qui m'avait le plus marque - j'avais une dizaine d'année - fut le massacre des religieuses. Que voulez vous,chacun retiens ce qui le marque. En conclusion c'est un film que je trouve parfait. Guy
A la sortie de Blood Diamonds, un ami qui connaît mes goûts me le conseillait en me disant "vas-y, ça ressemble au Dernier Train du Katanga !". De quoi m'allécher en effet, mais il n'en était rien. Alors que le film d'Edward Zwick s'abîme dans le manichéisme le plus bêta, et évite de montrer la sauvagerie de l'être humain (quelle que soit sa couleur de peau) en préférant faire porter le chapeau à un ou deux personnages prétexte, le film de Jack Cardiff fonce tous azimuts sur l’obstacle de la bienséance, et le pulvérise. L’ancien chef op de Michael Powell signait à cette occasion l'un des plus grands films d'aventure jamais faits, et aussi l'un des plus lucides : les rebelles congolais sont des barbares, mais pas plus que Curey, le mercenaire blanc dont les plus bas instincts ressortent lorsque meurt le noir Rufo, sa part d'humanité. Chacun se bat contre sa mauvaise conscience (noir et blanc ont eut les dents limés par leurs parents, mais pas de la même manière, dixit les extraordinaires dialogues du film), celle de Curey ayant pour nom Heinlein, incroyable personnage de mercenaire ex-nazi qui renvoie l’Occident à son passé récent, alors qu’en pleine décolonisation se pose la question de notre héritage. Le Congo est ici le creuset dans lequel sont déversées toutes les passions, avec à l'arrivé le résultat alchimique de cette expérience : « Je voyagerai désormais avec les hommes », lance un Curey transfiguré. Répliques qui tuent, scope, production spectaculaire, action encore très moderne, suspense constant et violence sans concession ni complaisance, peu de films d'aventure, toutes époques confondues, survivent au test du "Katanga". A quand un DVD pour balayer d'un revers de main le très, très surestimé Les Oies sauvages ?
Le Dernier Train du Katanga est un superbe film d'aventure/action, c'est un de mes films préférés ; dès le début du film vous êtes pris par la magnifique musique. A l'époque de sa sortie ce film fut considéré comme l'un des plus violents de l'histoire du cinéma, il comporte effectivement des scènes assez dures notamment le pillage du village. Rod Taylor (acteur australien vu dans La machine à explorer le temps et Les Oiseaux) est très convaincant dans son rôle du chef des mercenaires. Ce film est l'adaptation (pas tout à fait fidèle mais très réussie) d'un bon livre de Wilbur Smith.