Un ratage pour le réalisateur de « Tigre et dragon » et « Brokeback mountain », au début prometteur venu s’essayer dans une superproduction hollywoodienne, l’engouement des super-héros de Marvel au cinéma populaire. C’est raté complètement, il a voulu faire correctement son petit film, en imitant la lignée du premier « Spiderman 2002 », solliciter le même compositeur musical, une mise en scène chère à l’univers de la bande dessinée américaine, le comic est plus que comique dans cette réalisation pas terriblement efficace. L’inconnu à ses débuts, Eric Bana ne tire pas son épingle du jeu, le scénario entre réalisme, fantastique, style cartoon destiné aux ados accros aux BD. Si ça pouvait captivé, passionné comme ce sera le cas pour les œuvres d’homme araignée de Sam Raimi, ces cinéastes de série B ont commencé à puiser l’idée copiée de lointain original et de conte de fée, ce qui donne à partir d’homme simple devenu des légendes de philosophie cinématographique, surmonter les obstacles sur le travers du chemin, le maudit exorcisé. L’histoire verte de rage est psychologique, trop plongée dans les méandres de physique subatomique qui submerge l’intrigue d’ennui, 2h20 où il ne passera rien qui fasse ressortir de l’émotion, le cameo passe par là et le reste bien que romantique, est vide de sens, Luc Besson aurait pu le réaliser à la place. Les split screen viennent de série TV, il n’y a rien à révolutionner dedans et sans intérêt historique, ça réveille d’attention de temps à autre dans ce film mou, l’année succédant à l’operation « tempête du désert ». La présidence invasion de l’Irak inspirée visuellement pour pourchasser le doc Bruce Banner radioactive métamorphosé en Hulk chauffé à bloc ne vaut « The Mask », les grimaces contrôlables de Jim Carrey l’excellence ou Docteur Jekyll, son double Mister Hyde dans « la ligue des Gentlemen extraordinaires », le dédoublement de la personnalité humainement fragile.