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L'homme le plus classe du monde
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3,5
Publiée le 9 avril 2013
Un film passionnant qui nous tient en haleine tout du long, et ce en grande partie grâce au sujet du film, lui même passionnant : Roberto Succo. Les événements "historiques" (agressions, interrogatoire) sont plutôt bien retranscrit, et c'est cette partie du film qui présente le plus d’intérêt. En effet, la partie "fiction" se révèle beaucoup plus bancale. Certains jeunes acteurs sont plutôt mauvais et se contente de réciter des dialogues un peu nazes en articulant à peine. On a parfois l'impression de regarder un mauvais sitcom des années 90 pour adolescentes boutonneuses. Globalement, ça reste un bon film, et l'acteur est italien est vraiment convaincant. Je vais m’empresser de regarder le "faites entrer l'accusé" pour en apprendre un peu plus sur cette affaire !
Film sans aucun mérite sinon celui de reprendre à la lettre un fait divers dramatique. Seuls quelques esprits ignorants et sans culture peuvent être fascinés par ce qui relève simplement d'un être malade de schizophrénie. Comme le dit le psychiatre de ce criminel, "même les malades peuvent être fourbes". Rien d'exceptionnel, sauf en France où quelques esprits macabres et sinistres trouvent du génie et du mythe dans ce qui ne constitue que les lacunes de leur propre culture. La pièce de Koltès n'est plus lue que dans quelques mauvais manuels de littérature, et c'est encore trop. Je ne comprends pas ce qui peut fasciner dans ce fait divers. Ma seule émotion dans l'histoire de ce meurtrier va aux familles des victimes.
J'avais beaucoup "aimé" le "faites entrer l'accusé sur le sujet" ( Hondelatte). Là est ce qu'indépendamment du scénario préétabli ce film est d'une grande qualité? En tous cas même si l'histoire véridique sur la parcours de Succo aide beaucoup ce film et malgré quelques imperfections, j'ai passé un très bon moment avec une histoire aussi choquante qu'haletante et un Stéfano Cassetti excellent!
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4,0
Publiée le 31 juillet 2011
Ancien assistant de Pialat, Cèdric Kahn signe avec "Roberto Succo" un film hallucinant sur un fait divers qui dèfraya la chronique policière à la fin des annèes 80! Portè par l'intense prestation de Stefano Casetti, le film raconte de façon remarquable le parcours ravageur d'un homme apparemment ordinaire qui sème la mort sur son chemin! Avec une montèe en crescendo de la tension, Kahn ne juge pas mais observe avec prècision! Avec son ètrange regard lunaire, la jeune Isild Le Besco prouve qu'elle est une formidable comèdienne en transcendant le moindre rôle qu'elle interprète! Une oeuvre forte et marquante du film noir! Chose rare dans le cinèma français et nulle lassitude durant tout le mètrage tant on est subjuguè par le puzzle narratif et la prècision de la mise en scène de Kahn, èbloui par un dèbutant inoubliable dont le regard bleu magnètique nous glace le sang! Excellente B.O avec quelques chansons cultes des eighties comme le "Love is Love" du groupe Culture Club...
La cavalcade meurtrière de l'italien sur notre sol avait défrayé la chronique dans la France des années 80. On voit grâce au film, l'inertie de la collaboration entre les deux pays qui avait nuit gravement à la progression de l'enquête. Le traitement du sujet par Kahn est à mi chemin entre le polar des années 70 et le documentaire. L'acteur principal complètement habité par son rôle constitue une véritable révélation projetée brutalement en tête d'affiche. La suite de sa carrière n'a pas été à la mesure du véritable choc provoqué par son identification parafaite au personnage de Robert Succo. Un film efficace sans affèterie de la part d'un metteur en scène trop rare qui ne déçoit jamais.
Stefano Cassetti endosse le personnage de Roberto Succo avec facilité et nous embarque pour deux heures dans un engrenage sans retour. Assassin qui laisse des traces sur son parcours fou, qui à balader les forces de police et ce dans trois pays. Personnage complexe, torturé et inconscient.
Ce film tiré d'une histoire hélas vrai de bout en bout, fait rare, est bien plus intéressant que le livre éponyme. Sans doute est-ce dû à l'interprétation magistrale de Stefano Cassetti, plus vrai que nature en tueur fou. Isild Le Besco le seconde admirablement, nature et touchante. Un film dérangeant, angoissant, avec quelques scènes difficiles (comme le meurtre du policier) qui se laisse néanmoins agréablement regarder grâce à sa justesse et à la force de l'histoire initiale ainsi qu'au personnage de Roberto S(Z)ucco, véritable réincarnation du Diable.
Un film sur une personne qui a ses propres raisons pour agir ainsi mais que malheureusement personne ne connait. Il est certain qu'il y avait de quoi faire un film, qui plus est diffusé sur grand écran.
En signant le portrait de ce serial-killer, Cédric Kahn cherche évidemment à déranger l'opinion en multipliant les agressions et les horribles exactions, mais malgré tout l'ennui pointe. Malgré une prestation impeccable de Stefano Casseti, on a du mal à toujours y croire, le rythme étant trop lancinant et les personnages secondaires bâclés.
Sans exhibitionnisme, très peu d'explications et encore moins de jugement, cet excellent thriller qui ressemble plus à un docu-fiction se résume aux faits. On a dû mal à croire qu'il s'agit du premier film de Cassetti tant il est crédible dans la peau de ce tueur psychopathe.
Un film d'une froideur presque clinique. Un scénario sans faille pour suivre la cavale parsemée de mort de ce fou parricide. L'histoire tirée de faits réels ne juge jamais, ne faisant du personnage ni un héros ni un monstre. On suit juste son parcours et ses rencontres. Les crimes ne sont jamais montrés et tout est plutôt suggéré. La mise en scène est simple et limpide. L'intérêt ne retombe jamais, dès la première minute le ton est donné et l'ambiance est installée pour tout le film sans jamais ennuyer. Les faits sont juste montrés, sans partis pris, sans romantisme et sans sentiments superflus. Stefano Cassetti est une vraie révélation. Ne se destinant pas au cinéma et découvert par hasard, il assume totalement un rôle sans doute pas facile à endosser. Il est même nommé au César de l'espoir masculin en 2002. Isild Le Besco est parfaite également. Aveuglée par l'ignorance et l'amour, jamais son personnage ne se doute ce qui se trame. Une oeuvre totalement maîtrisée, grâce à une mise en scène rigoureuse et précise. Une interprétation habitée et enfiévrée. Du grand art. Un grand film.
Roberto Succo est un film froid et violent de Cédric Kahn qui offre une vision très objective de cet assassin italien qui a frappé à plusieurs reprises dans les années 80 vers le Sud-Est de la France. Stefano Casseti joue Roberto Succo avec toute l'émotion nécessaire, Isild Le Besco est convaincante et Patrick Dell'Isola magnifique (Bien qu'il parle parfois très vite et on ne comprend pas tout). Kahn s'est forcé d'extrapoler un minimum par respect pour les victimes en collant à la réalité et il en résulte alors un croisement entre une victime de la société et un monstre sanguinaire (Les meurtres sont parfois très violents). Roberto Succo est un film difficile d'accès mais terriblement beau et efficace une fois que l'on est dedans.
Quand on sait que cette histoire est vraie, ça fait froid dans le dos .... La mise en scène est minimaliste mais Roberto Succo est très bien choisi. A voir pour comprendre un peu la nature humaine.
Incroyable Stefano Casseti, tout comme le gendarme dont j'ai oublié le nom. Un film policier et psychologique qui n e tombe pas dans les écueils de TF1, une trame qui tient en haleine et une histoire coup-de-poing basée sur un fait divers qui hante beaucoup. La force du film réside dans le fait qu'à aucun moment le héros n'est jugé, le regard porté sur lui est aussi neutre, que paradoxalement humain. Ce n'est pas un méchant archétype mais bien un personnage tour à tour drôle, étrange, cruel, monstrueux, véritablement insaisissable . Il vaut le coup !