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    Anna M.
    Note moyenne
    2,9
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    220 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2013
    Une ambiance glaciale. La bande annonce en revanche nous trompe, car nous elle fait croire que la fille se retrouve a un moment au tribunal.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2013
    Malgré la présence de la toujours magnifique Isabelle Carré et du très professionnel Gilbert Melki, le film s'embourbe rapidement, et les frasques pathologiques de cette pauvre malade atteinte d'érotomanie agacent. Le film est interminable, et ponctué de rebondissements inutiles. Parfois, ça lorgne vers "Le Locataire" de Polanski, et on se rend compte alors de l'écart, du gouffre, entre le maître et l'élève. Polanski filme cent fois mieux la folie. Allez voir plutôt ses films.
    Arondras
    Arondras

    28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    Film très bien montrant parfaitement le cas psychiatrique de la décompensation paranoïaque érotomaniaque chez cette femme : Anna. Ainsi que bien sûr, tout ce qui en découle interprétation délirante, évolution des étapes de la maladie, les répercussions pour elle, sa famille, et sa victime...

    Très proche de la réalité, on vit tout le long du film avec Anna craignant qu'elle ne dérape totalement et commette l'impardonnable.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Début du film, plans serrés, Isabelle Carré déplie une trousse de cuir qui contient des instruments : scalpels, bistouris. Elle en empoigne un, gros plan sur son visage résolu... et elle taillade les coutures d'un livre ancien, avec une précision chirurgicale. Rien de menaçant, rien d'inquiétant en apparence. Et pourtant, la tension est déjà installée, par le rythme d'un montage alternant des plans rapprochés détaillant les actions du personnage, et des plans d'ensemble le noyant dans l'immensité majestueuse de la B.N. (et plus tard de la façade de la Madeleine, ou des arcades de l'Hôtel-Dieu), par l'absence de musique redondante, et surtout par le jeu intériorisé d'Isabelle Carré, actrice à l'image douce et sans aspérité et qui là, d'emblée, laisse entrevoir la tectonique de ses émotions.


    "Anna M."-"Adèle H." : même titre, même sujet (une femme se persuade être aimée d'un homme qui n'éprouve rien pour elle), et un traitement très différent. Truffaut s'était intéressé à raconter une histoire d'amour à un protagoniste, et le Lieutenant Pinson n'était qu'un ombre dans le récit, alors qu'il portait quand même une part de responsabilité. Chez Spinosa, on s'intéresse aussi au Docteur Zanevsky, un médecin exemplaire de compassion et d'attention, joué par un excellent Gilbert Melki. On le suit dans sa plongée en plein cauchemar, on souffre pour lui de voir sa vie saccagée méthodiquement par Anna, et les policiers refuser de croire que tout ça est tombé sur lui sans motif.


    Mais la différence essentielle entre l'approche de Truffaut et celle de Spinosa réside dans la façon de dépeindre la souffrance des deux héroïnes. De par l'époque et l'identité même d'Adèle, et de par son style narratif, Truffaut adopte un certain romantisme, et nous raconte que la folie a découlé de l'amour. Dans "Anna M.", la folie est présente, tapie en elle dès le début, et l'illumination du regard d'Anna quand le médecin lui dit "Bien sûr qu'on va se revoir" annonce déjà la violence de la suite. Spinosa nous décrit froidement le processus, au risque de se répéter, car les tentatives de la jeune femme ont toujours plus ou moins la même nature et pour cadre les mêmes lieux.


    Il nous montre la souffrance d'Anna, mais comme celle-ci passe son temps à s'en servir pour faire chanter André, on ne peut à aucun moment s'identifier à elle. Isabelle Carré joue en permanence de l'ambivalence de son personnage, de ce mélange de logique implacable, de violence éruptive et de séduction. Cette ambiguïté culmine dans la scène la plus dure du film, quand Anna, baby-sitter polanskienne, s'en prend aux deux gamines du voisin d'André.


    Il est dommage que Spinosa n'ait pas terminé le film avec l'internement d'Anna. La postface n'apporte rien, si ce n'est de s'apesantir sur la piste d'un lien pré-existant entre Anna et André, sous la forme de cette reproduction d'un tableau de Zurbaran. On aurait aimé une fin plus ouverte, la liberté laissée au spectateur de croire ou de ne pas croire à une possible guérison. Reste quand même un thriller psychologique terriblement efficace, une réalisation élégante et une formidable composition d'actrice : c'est déjà pas mal.
    Anne C B
    Anne C B

    28 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Encore un belle exemple du talent de comédienne , d Isabelle carrée ! Une histoire forte en émotion les sentiments de tristesse et de folie sont tellement bien interprété , une grande psychose !!
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    Pareil scénario tourné à Hollywood serait immédiatement taxé de déjà-vu en mode "Liaison fatale"-like-movie. Il faut dire que l'histoire est connue de l'autre côté de l'Atlantique, tant le nombre de film où un personnage perturbé s'immisce dans la vie d'un plus ou moins innocent est important. Le genre était florissant au début des années 90, juste après l'énorme succès de "Liaison fatale": "La main sur le berceau"; "Obsession fatale"; "Poison Ivy" etc...
    Tourné en France, cette histoire sonnerait presque comme inédite (on ne se souvient que du très raté et oublié "Elle n'oublie jamais" avec Thierry Lhermite; ou du pas terrible "A la folie...pas du tout"). Ce qui change vraiment, c'est l'approche des personnages et la façon de la raconter. Une vision plus sensible et réaliste, sans les affèteries du thriller habituel. On sait ce qu'il va se passer, mais pour une fois on ose se placer (parfois) du côté de la folie dévorante. Isabelle Carré n'y est pas pour rien. Elle est habitée par son personnage, lui donnat son corps fragile, sa voix délicate et son apparenrte gentillesse. Sans elle, le film n'aurait pas la même saveur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un bon film sur un sujet peu traité au cinéma actuellement. Isabelle Carré y est exceptionnelle.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Un film de plus sur l’érotomanie. Pourquoi pas s’il est original et qu’il apporte quelque chose d’intéressant sur la nature humaine ? Hélas, le film de Spinosa n’est rien de tout cela… C’est déjà un devoir scolaire honteusement pompé puisque piochant dans les manuels de psychiatrie, il en a tiré la fameuse évolution en trois phases (espoir, dépit, rancune) qu’il a fagotée à sa sauce pour nous servir une histoire improbable, mal racontée, mal agencée et bourrée d’invraisemblances (le policier incompétent, le voisin naïf, l’épouse sans réaction, la victime toute prête à devenir coupable…) Dans ce registre, la fin est à hurler de rire tellement elle est pompeuse, en forme de rédemption mystico-écolo-humaniste ! Les acteurs font ce qu’ils peuvent pour sauver ce qui peut l’être mais Isabelle Carré tire trop vers la caricature et Gilbert Melki doit avoir recours à tout son répertoire de grimaces pour exprimer le vide existentiel de son personnage. Un raté sur toute la ligne !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Bon Isabelle Carré montre un certain talent mais pour le reste, il n'y a pas grand chose à dire de positif. Ce film est pour tout-dire "ennuyeux", l'histoire n'est pas très original et l'ambiance est morte.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    L'histoire d'un gars qui aurait mieux fait de se casser une jambe le jour où il a fait correctement son métier.
    Vu sous cet angle, le résumé ne permet pas d'y voir très clair, mais je trouve que le vrai script, l'histoire d'une folle (érotomane) à enfermer, est trop facile et réducteur.
    Pour les amatrices de Melki, autant le dire tout de suite, on ne le voit pas tellement, et il n'a pas la pêche des grands jours, puisqu'il a le beau rôle, presque lisse, bien rasé, qu'on ne lui voit guère dans le cinéma et qu'on imagine mal dans la vraie vie.
    Consigny est carrément absente, mais excellente.
    C'est clair, le sujet, c'est Isabelle.
    Pour les amateurs de Carré, bonne nouvelle, tout le film est basé sur sa tête, son nez, sa poitrine et ... ça suffira amplement. Comme dans « l'avion », une bonne partie des trentenaires réalisateurs semblent sous le charme de ce visage si esthétique, à la fois enfantin, banal et décidé. Ca tombe bien, le film décrit une femme entre deux âges, à la fois jeune fille et adolescente caricaturale dans un corps de femme mûre.
    Je la trouve parfaite dans son genre, elle n'en fait pas trop, et on peut même dire que son physique et son minois se confondent parfaitement avec le sujet, sans parler de ses fringues de vieille fille de campagne, l'horreur absolue à fleurs qui accompagne à merveille la caricature de nana à problèmes.
    Le film s'attaque à toutes les institutions, la psychiatrie, la police d'une certaine manière, mais aussi la religion d'une façon assez originale. On peut résumer une des scènes finales en disant que seuls les simples d'esprit peuvent se satisfaire des dogmes, et que pire encore, les dogmes de droit divin les enferment dans une spirale qui les empêchent de grandir pour affronter les réalités et s'adapter au monde tel qu'il est.
    En fait, l'originalité marquante du film, c'est qu'il est bien filmé.
    La photographie est remarquable parce que maîtrisée et esthétique, mais pas seulement, elle s'adapte en plus aux sujets.
    Quand Isabelle pête les plombs, elle devient toute petite dans un monde trop grand ou trop adulte.
    Quand on voit une scène d'action, la caméra prend de la hauteur pour montrer la simplicité de la violence, puis retourne à la hauteur humaine pour voir l'explosion de la folie des êtres.
    Enfin, les moments d'introspection sont carrément sublimes. On est en plein format sur le visage de Carré qui cherche une chose que l'on ne peut décidément pas trouver à sa place. C'est cette proximité voyeuriste qui donne du sel au jeu de l'actrice.
    Ce qui fait que l'on ne s'ennuit pas, c'est la gêne d'imaginer le pire qui va arriver à la suite d'une scène déjà éprouvante. Et le film est hélas trop basé sur ce système. On aurait pu imaginer plus d'action ou de psychologie décrivant les autres personnages par exemple. On a que des faits.
    On reste à la surface du problème, ce sont juste des pistes pour faire peur au grand bourgeois, seule la grammaire nous change de tous ces films puritains, ici, on touche à la folie qui attaque, pas à l'adultère qui moralise.
    Mais c'est de toute façon le film d'un réalisateur qui maîtrise son sujet et ça change.
    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    Dans la tête d'une femme en plein délire érotomaniaque.
    Pour les moins perspicaces d'entre nous, le film nous assène par chapitre le schéma de l'histoire : Illumination, Espoir, Dépit, Haine, Refuge. On aurait pu rajouter Ennui.
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2011
    Film qui traite d'une maladie difficile à comprendre et on ne sait pas comment y réagir. Très bien joué mais trop sombre à mon goût.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    L'obsession amoureuse féminine a rarement été mieux montré au cinéma (faut dire on y voit plutôt la masculine d'habitude). Isabelle Carré est stupéfiante de vérité. Grâce à la mise en scène on plonge dans la psychologie et la névrose du personnage, les dernières minutes sont particulièrement réussies.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Une très belle surprise que ce film sur un sujet peu connu, mais ayant déjà fait l'objet de plusieurs films, dont celui-là est probablement le plus réussi : l'érotomanie. L'idée de présenter les différentes phases est brillante. Isabelle Carré est effrayante et attachante en même temps : en un mot, époustoufflante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Un film porté par une très grande Isabelle Carré, tellement qu'on en oublie le reste. Pourquoi cette fin ?
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