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    L'Incompris
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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    Un beau film de Comencini, paradoxalement éreinté lors de sa sortie puis reconnu quelques années plus tard par la critique ! Le sujet, un drame familial avec mort de la mère, souffrance et accident d’un enfant, aurait pu déboucher sur un mélo larmoyant. Mais si les larmes sont convoquées, ce n’est pas par de grands effets et artifices ; c’est au contraire avec équilibre (grâce entre autres à quelques excellentes pointes d’humour), justesse, délicatesse et subtilité. Par exemple le personnage du père qui, au-delà de sa responsabilité, est traité avec empathie ; son attitude, aux conséquences douloureuses pour le fils ainé, est toujours guidée par des bons sentiments. La remarquable mise en scène est toute au service de cette démarche : les alternances de plongées et contre plongées sont symboliques d’un Andréa grand par rapport à son frère et petit par rapport à son père ; les fréquentes présences en premier plan d’éléments décoratifs font ressentir la difficulté à pénétrer le personnage. Et un magnifique plan vient clore ce très beau film sur l’enfance, et sur la difficulté pour les adultes de la comprendre et la considérer.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Incompreso aborde avec une justesse rare le deuil redistribué parmi un père et ses deux fils. Le point de vue principalement adopté est celui de l’aîné, Andrea, dont les émotions louvoient entre d’une part l’expressivité de son petit-frère qui ne cesse de gesticuler, d’autre part la retenue stoïcienne d’un père qui apprend à cacher, à s’absenter, à arpenter les pièces de sa vaste demeure tel un spectre impassible. Les nombreuses métaphores qui jalonnent le récit permettent de mêler néoréalisme et symbolisme : faire craquer la branche d’un arbre en bordure de lac pour ressentir la fragilité de l’existence, écouter une bande sur laquelle est enregistrée la voix de la mère et qui disparaît par mégarde, faire alterner les états d’euphorie et de maladie… La rigueur de la mise en scène, la qualité d’interprétation des comédiens, en particulier des deux enfants, l’entrelacs du comique, du dramatique et du tragique pour tisser une toile complexe, prouvent, s’il fallait encore le prouver, que cinéma et film populaire ne sont pas incompatibles, et que Luigi Comencini en est l’un des meilleurs artisans.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Film d'une grande puissance émotionnelle. On suit un garçon italien qui vient de perdre sa maman et qui accepte pas d'être mis en second après son petit frère par son père. Le film a une belle musique et des plans cinématographiques de grand art. A voir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Parler de l’enfance pendant près de deux heures, y mêler sans tapage les rires et les pleurs, l’émotion et la folie des 400 coups en culottes courtes, quand la mort vous frôle, qu’elle vous ignore ou vous égare dans l’apprentissage de la vie … Comencini en maître de la toile use de toute la richesse du cinéma pour imprimer un classicisme de bon aloi dans un récit fort et puissant sur le destinée enfantine. L’histoire d’un père consul déconcerté par la réaction de son fils aîné face à la mort de sa mère . Le cadet, tenu à l’écart du drame, demeure dans cette protection familiale que son grand frère assume à contre-courant de l’attente paternelle. Un excès de zèle lacrymal au final écorne à peine ce film tout en pudeur et retenue sur l’enfance, sa part de rêves et d’illusions fracassées par une tragique destinée.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2021
    Impossible de résister à ce bouleversant mélodrame à l’italienne décrivant avec une grande sensibilité les difficultés relationnelles entre père et fils.
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    Comencini nous livre un des plus beau film sur l’enfance. L’eau symbole de la mère absente,comment s’agrandît dans la cellule familiale la faille causée par la mort de la mère.Absence irrémédiable, malgré le portrait du salon, la pierre tombale, les petits souvenirs épars et la voix qui sera d’ailleurs effacée. Rien ne renaît de ce qui a péri. Pour l’avoir compris, Andrea connaît la souffrance, le père reste fermé sur son propre chagrin., livré à la solitude, au conflit avec la loi du père et le monde des adultes, Andrea subit cette fatalité sociale qui atteint les enfants et que l’on ne peut supporter. Admirable étude de deux états d’âme de l'enfance, deux attitudes devant la mort et les adultes au sein d’un petit monde bien clos sous les protections illusoires de la richesse. A voir absolument en version originale sous -titrée
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Comencini aura toujours été un réalisateur à contre-courant car il n’a jamais été fidèle au sien propre : son incompris n’est pas un artiste ou un déviant quelconque comme on pourrait s’y attendre, juste un personnage enfant qui va participer à l’incroyable expérience de faire un film sur la psychologie de l’enfant.

    Dans une étouffante ambiance à la Vipère au poing & la vie bourgeoise de leur consul de père, deux jeunes frères vivent la perte de leur mère. Traités différemment, affectés différemment, ils réagissent différemment & voilà : un moteur scénaristique. Loin de battre la campagne comme dans son La grande pagaille, Comencini se referme sur un décor d’intérieur & s’enferme lui-même dans la scrutation des jeunes esprits, simulant pour le spectateur les effets que le script va avoir sur eux.

    Bizarre théâtre émotionnel, quasi-huis clos où s’opposent clavecin & piano comme représentants respectifs de la frivolité & de la maturité, L’incompris oscille de la farce pure & simple au drame sans concession, mais toujours avec de bons moyens : le père ni noir ni blanc, l’oncle jovial avec sa personnalité à double-fond, tout est offert sur l’autel de la significance psychique & le seul regret de voir défiler ainsi les affects est que tout soit dimensionné à la hauteur des conséquences de chaque acte & de chaque mot. Alors, malgré la hauteur de ses objectifs & sa diligence à les remplir, le film est extrêmement superficiel.

    Une particularité qui n’est pas aidée du fait que l’atmosphère est déjà lourde : on aborde la mort, l’innocence, les aspects moraux de l’éducation ; les murs trop étroits & la post-synchronisation monotone conduisent à rendre le visionnage intolérable. Il faut s’accrocher à la conscience qu’ont les personnages les uns des autres, & à la magnifique culture que Comencini arrive à faire de l’enfance, parvenant à ce qu’elle ne s’endommage pas sous les couches d’une écriture lucide quoiqu’orientée.

    Interprétation si précise des tourments infantiles qu’on a envie de la citer comme exemple scientifique alors que ce n’est que de l’art, L’incompris termine sa course en confondant peines morales & physiques, mettant le personnage du père devant l’évidence qu’il a négligé l’une pour l’autre. Mais trop tard. Impitoyable pour ses protagonistes comme pour le spectateur, L’incompris est un de ces visionnages enrichissants qu’il faut supporter.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Le consul du Royaume-Uni à Florence, Sir Duncombe ( Anthony Quayle ), vient de perdre son épouse. Il demande à Andrea ( Stefano Colagrande ), son fils aîné, de ne rien dire à son jeune frère Milo ( Simone Giannozzi ). De là, chagrin, difficultés relationnelles et inconscience de l'enfance vont traversés cette famille.

    Sorti en 1968 en France, *Incompreso - Vita col figlio* ou en français *L'Incompris - Vie avec son fils* est un film réalisé par Luigi Comencini. Ayant été affaiblies par de nombreuses mauvaises critiques à sa sortie, *L'Incompris* sera revu à la hausse dix ans plus tard.

    Le décor est posé très rapidement. Ce drame familiale au sein de la ville Florence en Italie, se déroule dans la richissime famille des Duncombe. Comencini prend le partie de suivre majoritairement le fils aîné, Andrea. Ce personnage connait les raisons de l'absence de sa mère, il sait que celle-ci est décédé. A l'instar d'un frère beaucoup plus jeune, Milo, que le père veut préserver de cette terrible vérité en racontant des mensonges sur cette absence.
    L'acceptation de la vérité par Andrea pousse le père à le croire fort, mature et donc relativement autonome. D'ailleurs, on sent que ce père se retrouve sans les armes et la connaissance face à l'éducation de ses enfants. Comme le relate souvent Andrea et Milo, c’était leurs mère qui les comprenaient et les aimaient. Aujourd'hui les nombreuses domestiques s’enchaînent sans vraiment avoir une réel distinction. Et le père, quant à lui déborder par son travail, ne peut trouver le temps de les aimer, et donc de comprendre le mal-être de Andrea.

    Les dernières traces laissés par Adelaide, la mère, se font rares. Les simples signes restants sont ce portrait dans le salon, un petit papier préventif dans un placard, les souvenirs à son propos racontés par les enfants sur le lac et enfin sa voix sur une bande magnétique. Ce gros plan sur les yeux en pleurs de Andrea, écoutant cette voix si lointaine que le père avait pris soin de cacher dans son bureau, comme un trésor personnel qu'on ne partage pas. C'est à partir de là que les bêtises enfantines et l'insolence vont occuper et désabuser les domestiques et le père. Un père, qui s’avère accrocher une certaine forme de préférence envers le Milo, plus jeune et qu'il considère donc comme plus vulnérable.

    L'oncle William ( John Sharp ) arrive par train pour passer quelques temps avec cette famille. De là, s'installe une certaine forme de défi et de communion dans l’insolence entre Andrea et l'oncle. L'un n'aime pas vraiment les enfants qui braille sans arrêts, l'autre n'aime pas les vieux. Mais les deux se comprennent dans une certaines formes, comme si l'oncle William avait connu cette enfance difficile. Andrea connait par la suite sa première cuite, rapidement cachée par l'oncle et de là celui-ci l’incite à renouer les liens avec son père.

    Ce renouement ce fait entre le fils et le père, particulièrement dans le contexte professionnel. En effet, le père invite le fils à le secondé au consulat. Une certaine forme de rapprochement donc, mais qui ne dure pas.
    Les bêtises enfantines gâchent rapidement les occasions de faire plaisir au père, et Comencini nous invite dans une sorte de course entre Andrea et Milo pour satisfaire le père. Deux frères qui étaient pourtant très fraternel.

    Une forme d'insolence se dégage de Andrea. Il traîne dans les rues, se donne un air rebelle face aux autre enfants du quartier. Une forme du personnage de Antoine Doiniel dans *Les 400 coups* de François Truffaut prend le dessus chez le jeune italien. Ce manque d'amour fraternel constant le conduit d'avancer au fur et à mesure vers la dangerosité, qui ne peut inévitablement que tomber dans le tragique.

    spoiler: Apres sa terrible chute d'un arbre, Andrea est cloué sur son lit au bord de la paralysie et de la mort, Il avoue à son père son manque d'amour et de présence. Là ou il voyait un fils aîné automne et fort, il s'y cachait enfaîtes un fils dans une certaine faiblesse. Il ne le comprenait donc pas. Ce plan final d’ailleurs très sublime, avec cette caméra filmant le tableau de la mère, jusqu’à ce qu’apparaît le reflet de Andrea sur son lit. Andrea rejoint enfin sa mère, qui la tant manqué. Le tout sur le magnifique 2eme mouvement du concerto pour piano no 23 de Mozart.


    *L'Incompris* est avant tout un film sur l'enfance, et la grande fidélité fraternel entre Andrea et Milo. Qui malgré les horreur de la vie, reste soudés et aimant l'un pour l'autre.

    Sans toucher l’excellence non-plus, Luigi Comencini arrive plutôt bien à mettre en scène ce scénario qui au départ peut paraître assez classique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    L’INCOMPRIS : un EXCELLENT FILM et une réalité terrible, celle d’enfants délaissés et injustement considérés par leur(s) parent(s) au profit de leur(s) frère(s) ou sœur(s). Une réalité qui montre la souffrance psychologique, les « bleus à l’âme d’un enfant » qui le conduisent à se risquer jusqu’à la mort. MERCI et RESPECT à Monsieur COMENCINI. Aussi, je trouve très choquants les propos de cet internaute qui parle de ce film comme étant « larmoyant » … « une histoire enfantine » (ce qui n’a aucun sens !) … ou d’une « morale dégoulinante » … ! C’est on ne peut plus pauvre et celui qui tient ses propos n’a RIEN compris et n’a absolument aucune sensibilité !
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Très beau film sur l'insouciance de la jeunesse après la mort de la mère d'une famille bourgeoise. Le titre n'est pas vraiment approprié au film car on a du mal voire l'incompréhension entre le père et l'ainé des deux enfants. C'est dit par un dialogue, mais on le voit pas à l'écran. C'est domage, j'aurai voulu voire, le père désorienté a élever seul ses enfants dans cette douloureuse épreuve de la perte d'une épouse.
    Mais le film est très beau. Les deux jeune garçons de 6 et 9 ans crève l'écran.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2019
    le film a tout du tire larme mais constitue en même temps un portrait nuancé des rapports père-fils qui rend l'histoire et son dénouement crédible. Si le fils est effectivement un incompris, c'est sur un malentendu de départ ( l'apparente et fausse indifférence du fils face à la révélation de la mort de sa mère qui déçoit le père vivant dans le souvenir de cette dernière) que démarre cette incompréhension et loin d'une opposition caricaturale, le père cherchera tout au long du film à se mettre au niveau de son fils pour mieux le comprendre. Mais c'est en voulant trop coller à l'image qu'attend de lui son père , que le fils approfondira par ses maladresses d'enfants cette incompréhension . Du coup si la fin peut être considérée comme édifiante ou mélodramatique, elle arrive à nous émouvoir car elle n'est pas plaquée artificiellement au récit mais en est son prolongement naturel. Un beau portrait du fils mais aussi du père qui aimant véritablement son fils mais raisonnant comme un adulte est dans l'incapacité de pénétrer son monde secret et attend de lui un comportement de mini adulte alors qu'il est encore un enfant. Il comprendra mieux son autre fils qui d'un âge moins avancé justifiant son irresponsabilité correspond avec ses facéties attendrissantes mieux à l'image classique qu'on attend d'un enfant.
    .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    En avant les violons et faites-les couiner le plus possible, quitte à faire passer Les Misérables pour une pantalonnade pleine de bouffons, car en Italie, on sait aussi faire pleurer dans les chaumières et en l'occurrence à Florence, une ville si magnifique qu'elle jure avec l'intensité archi-mélo-méga-dramatique du film.

    On ne sait plus si c'est du lard ou du cochon, une facétieuse "commedia dell'arte", une sorte de satire du tire-larmes à faire mourir de honte les chutes du Niagara. Il faut reconnaître tout de même une belle interprétation d'Anthony Quayle, bouleversant en père bouleversé ; idem pour le gamin bouleversifiant au possible à l'égard duquel nous sommes tout bouleversifiés à notre tour. Surtout que l'autre petiot, le petit frère tout innocent nous en fait rajouter encore quelques hectolitres (de larmes).

    Naurellement, impossible de regarder le film en vitesse normale, car l'ennui colossal qu'il dégage induit un sommeil profond qui nous empêche d'aller jusqu'au bout, même en cas de tremblement de terre. A vitesse x3 cependant, la chose est réalisable tandis que nous découvrons avec stupéfaction (enfin) la fin du mélodrame : nous qui pensions les vannes déjà bien ouvertes, nous voilà bien marris ! voilà-t-y pas que le Comencini "deux de tension" ouvre tout en grand et que le barrage s'effondre.

    Voilà Florence inondée, ensevelie sous un océan de larmes... oui, ce Comencini se fout vraiment mais vraiment de notre gueule.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    J'ai été déçu par ce film !!! Son thème me tentait beaucoup et je m'attendais à verser ma petite larme mais je me suis retrouvé un peu surpris par le manque d'émotion et de profondeur du scénario !! Sans doute que le temps y fait pour beaucoup !!! L'histoire a mal vieilli et les jeux enfantins trop présents sont un peu pénibles et on attend les scènes bouleversantes mais on reste sur sa faim jusqu'au bout !!!
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Malgré une entrée en matière qui manque de retenue car trop lacrymale, "L'Incompris" nourrit sa tristesse et fait surgir l'émotion en filmant un quotidien simple, qui ne surjoue jamais le lien entre les deux frères et en faisant intervenir un personnage secondaire fort (l'oncle William). Le film, s'il n'échappe pas toujours à la banalité, sait aussi se confronter aux sujets graves inhérents à l'idée de départ, avec pour exemple cette scène où les deux enfants parlent de la mort (et de celle de leur mère) sur une barque. Finalement moins un film sur le deuil que sur les relations père-fils et la difficulté à communiquer, le film devient réellement poignant lors de son final, où le regard frontal du cinéaste permet à ses personnages d'avouer leurs peines et leurs regrets, avant de conclure sur un ultime plan sublime qui les unit, à la fois dans la vie et dans la mort.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2016
    Ce qui aurait pu être un interminable tire-larmes calibré pour les récompenses pompeuses s'est en fait révélé être honni par la critique de l'époque. Et pourtant, difficile de ne pas voir dans ce film pléthore de bonnes intentions et surtout une incroyable restitution des tourments de l'enfance, avec des personnages bien dessinés qui ne vont avoir de cesse de se méprendre, se tromper et finir malheureux. Car oui, on ne pas le cacher, "L'incompris" est un film triste, bouleversant, déchirant et réellement émouvant. Les acteurs sont exceptionnels, la mise en scène dose ses effets et surtout, il y a des personnages attachants, qui font des erreurs agaçantes certes mais sans jamais être animé de mauvaises intentions. Milo peut être vu comme un enfant tyrannique qui abuse de sa position mais c'est d'abord et avant un enfant qui ne comprend pas toujours que ses actions, parfois motivées par l'amour pour son frère ou son entourage, peuvent avoir de graves conséquences. C'est juste un enfant, avec cette dose de méchanceté presque innocente. Un beau film sur les relations père-fils, l'amour filiale, ce moment crucial où un enfant doit devenir un adulte selon les critères des parents, où il perd sa liberté au moment où il en a le plus besoin. Très, très beau film. D'autres critiques sur
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