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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 avril 2012
Road-movie musclé sur fond de paysage Fordien, "Le Canardeur" annonce pour son premier film, le style impulsif de Michael Cimino. Le duo farfelu que forme Clint Eastwood et Jeff Bridges est savoureux, ce film d'action aux accents de western est plaisant, et plus intéressant qu'il en à l'air!
Tout comme L'Epouvantail mais plus orienté braquages de banque, Le Canardeur est un road movie campé par un Clint Eastwood fidèle à ses habitudes et un Jeff Bridges étonnant pour son jeune âge. Premier film de Michael Cimino, qui réalisera par la suite Voyage au bout de l'enfer, le métrage, malgré ses qualités qui sont plutôt à mettre du côté de ses acteurs, se perd dans un scénario sans fin qui n'aboutit que 30 minutes avant la fin et qui prend même la peine de suivre le dénouement de L'Ultime Razzia pour un moment, ce qui peut être assez frustrant. Bien que cela s'améliore par la suite, l'effet escompté ne sera malheureusement pas atteint.
Le premier film de Michael Cimino est un peu inclassable. Il commence comme un road-movie, il bascule dans le film de gangsters, mais la comédie n'est parfois pas loin, de même que le drame. De par cet aspect assez hétérogène, le film est malheureusement inégal (une bonne partie de la préparation du casse est assez confuse). Cependant, il y a un côté imprévisible dans ce "Canardeur" qui le rend intéressant de bout en bout ; le vent de liberté qui y souffle (quelques années après "Easy Rider") vaut également le détour. Si Eastwood fait le minimum syndical pour être juste bon, il faut en revanche souligner la belle performance du tout jeune Jeff Bridges, qui bouffe l'écran à chacune de ses scènes. Un film un peu oublié à redécouvrir.
Film plutôt léger, mais très prenant. Pas vraiment d'émotions profondes et donc un film qui après sa vision laisse peu de traces. A connaître si le besoin s'en faisait sentir.
Un film trop méconnu, qui est pourtant une petite merveille de Michael Cimino. Le duo d'acteurs formé par Clint Eastwood et Jeff Bridges est prometteur sur le papier et fonctionne à merveille dans le film. Ils campent tous les deux des personnages très attachants. L'histoire est tout simplement excellente, les décors sont magnifique et la réalisation est millimétrée. De plus, le film parvient à trouver le bon mix entre le film humoristique et le film de braquage. La scène où Jeff Bridges se travesti est vraiment hilarante. Mon petit regret, c'est spoiler: la mort du personnage de Jeff Bridges à la fin.
Petit film de Cimino (son 1er) au titre français débile (???). Road movie de potes à la recherche d'un joli magot planqué dans une école, poursuivis par des flics violents pas malins. Clint sourit et rit, ce qui était (trés) rare à cette époque tandis que Jeff Bridges est d'une désinvolture à toute épreuve.
Une simple histoire d'amitié entre deux criminels, l'un jeune, l'autre expérimenté. Rien de plus. Et pourtant, malgré ses airs de déjà-vu, on ne peut qu'apprécier ce film (le premier de Cimino!), aux allures de road-movie croisé avec le film de gangsters. Entre la superbe musique très seventies, les paysages désertiques, les poursuites en voiture, cette histoire de braquage, et les dialogues, on ne peut que se faire plaisir. Le tout est mis en scène de manière fort intelligente, et les effets n'ont pas trop vieillis. Et puis les personnages sont très attachants, en particulier celui de Jeff Bridges, à n'en pas douter dans un de ses meilleurs rôles. Même s'il peut paraitre un peu désuet ou naïf aujourd'hui, on ne peut voir dans ce "Canardeur" qu'un grand bol d'air frais. Un très bon film.
Quand le destin de Lightfoot croise celui de Thunderbolt cela donne un premier film palpitant, brillant et prometteur... Nous sommes en 1974 et Michael Cimino débarque dans le cinéma avec Le Canardeur, un film d'action étrangement fantasque aux résonnances melvilliennes. Le cinéaste dresse le portrait de deux personnages pleinement ancrés dans les valeurs américaines, mais du versant de la marge, de l'insouciance voire de l'immoralité. Alors que Thunderbolt ( Clint Eastwood, minéral ) entretient un flegme légendaire Lightfoot ( Jeff Bridges, tout jeunot ), quant à lui, débite le petit répertoire des proverbes avec un sens de la désinvolture plutôt cocasse. Pour un premier essai c'est une réussite, Cimino parvenant à ménager les rebondissements tout en dirigeant ses acteurs d'une manière magistrale. Difficile d'ignorer la comparaison flagrante avec Le Cercle Rouge de Melville, et plus particulièrement lors de la fameuse scène du braquage, véritable morceau d'anthologie du Canardeur. Bien qu'il n'atteigne pas l'ampleur de ses futures réalisations, ce long métrage mérite indéniablement l'attention des cinéphiles. Presque culte !
Bonne idée que de ressortir en salle ce premier opus de Michael Cimino, en dépit d'un titre français ridicule. Le film vaut surtout pour sa première partie, sorte de road movie parodique assez jubilatoire avec un Jeff Bridges épatant et un Clint Eastwood un peu plus bavard que d'habitude, qui semble tout surpris de se faire voler la vedette par ce jeune chien fou. La suite est plus attendue, film de braquage classique avec de jolies prestations de Geoffey Lewis et (surtout) du regretté George Kennedy. Cimino, autant à son aise dans l'ironie que dans les scènes d'action, laisse déjà entrevoir les thèmes et les attitudes qu'il développera dans ses films suivants: fatalisme, cynisme, sacrifice de la jeune génération par les anciens, etc. "Thunderbolt and Lightfoot" n'a pas l'ampleur de "Voyage au bout de l'enfer", ni le percutant de "L'Année du Dragon". Mais il se regarde avec plaisir et permet de juger de la bonne santé d'un cinéma américain qui, en ces années-là, n'était pas encore stérilisé par les départements marketing des grands studios.
Premier film réalisé par Michael Cimino, « Le Canardeur » se situe à une époque charnière du cinéma américain et semble procéder à une synthèse entre l’ancien et le futur, entre le classicisme et le modernisme… En sublimant les paysages américains à l’écran et en transformant ses personnages en archétypes, le cinéaste penche souvent du côté du pur western, avec d’ailleurs beaucoup d’éclat et de talent ! Mais un western où les chevaux des cow-boys et des braqueurs de banques auraient été remplacés par des voitures de sport décapotables… Un humour grotesque et très étonnant vient lui aussi bien souvent désamorcer un simulacre de mythologie filmique !
suite sur http://cinematheque.over-blog.net/article-le-canardeur-de-michael-cimino-etats-unis-1974-65836879.html
Voila un film sympathique basé sur une amitié naissante et une vie de bandit. Cependant certaines longueurs l'empeche de devenir un chef d'oeuvre. Loin donc d'un l'épouvantail.