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Yannickcinéphile
Meurtre par décret a un titre qui ne reflète pas forcément ce à quoi on est confronté. C’est-à-dire un film sur Sherlock Holmes et Jack l’Eventreur. Si on pouvait craindre un métrage assez académique, il n’en est rien et le résultat est très solide.
Bien sûr grâce au casting d’abord. Après avoir vu récemment James Mason dans un horrible rôle de chinois, je suis heureux de le voir beaucoup plus à son aise et crédible ici dans la peau du docteur Watson, aux côtés d’un étonnant Christopher Plummer. Loin du style Ian Richardson, il impose un Sherlock plus tranchant, plus vif, et s’il surprend au début, finalement on se laisse assez aisément conquérir. Autour de ce duo des seconds rôles de prestige, avec un Donald Sutherland bien utilisé, un Anthony Quayle délicieusement détestable, et les amateurs d’horreur à l’italienne reconnaitront bien sûr David Hemmings.
Le scénario est surtout intéressant pour sa manière d’envisager le mythe Jack l’Eventreur, et l’hypothèse qu’il formule, dans un dénouement de haute volée. Pour le reste sur un rythme appréciable avec quelques moments forts, Meurtre par décret ne surprend pas outre mesure, avec une enquête qui aurait peut-être pu être plus travaillée, et quelques aspects approfondis, pour plus de fluidité et une narration plus confortable. Reste que le métrage se suit avec plaisir, quoiqu’on sent qu’il est fortement tourné vers son final.
Formellement je salue une belle reconstitution d’époque, une atmosphère appréciable, et de vraies bonnes idées de mise en scène que certains trouveront peut-être un peu pompeuse mais que j’ai vraiment appréciées. Meurtre par décret a belle allure, lorgnant vers un élégant classicisme formel, mais n’hésitant pas parfois à s’en extirper pour surprendre, probablement car le réalisateur vient du genre horrifique, et à une approche un peu plus « subversive » de faire du cinéma. Le tout servi par une musique assez soft, mais pas mauvaise. A noter qu’en dépit du passé du réalisateur et du classement « épouvante-horreur » du métrage, il n’y a que très peu de sang, dans quelques scènes, et sans que ce soit très choquant.
Pour moi Meurtre par décret est un film élégant, assez original, avec de bons acteurs sur un bon sujet et avec un traitement de qualité. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, probablement car il était difficile de concilier une enquête forte avec un propos fort, et que l’un se fait un peu au détriment de l’autre, mais c’est percutant et divertissant. 4.
Bien sûr grâce au casting d’abord. Après avoir vu récemment James Mason dans un horrible rôle de chinois, je suis heureux de le voir beaucoup plus à son aise et crédible ici dans la peau du docteur Watson, aux côtés d’un étonnant Christopher Plummer. Loin du style Ian Richardson, il impose un Sherlock plus tranchant, plus vif, et s’il surprend au début, finalement on se laisse assez aisément conquérir. Autour de ce duo des seconds rôles de prestige, avec un Donald Sutherland bien utilisé, un Anthony Quayle délicieusement détestable, et les amateurs d’horreur à l’italienne reconnaitront bien sûr David Hemmings.
Le scénario est surtout intéressant pour sa manière d’envisager le mythe Jack l’Eventreur, et l’hypothèse qu’il formule, dans un dénouement de haute volée. Pour le reste sur un rythme appréciable avec quelques moments forts, Meurtre par décret ne surprend pas outre mesure, avec une enquête qui aurait peut-être pu être plus travaillée, et quelques aspects approfondis, pour plus de fluidité et une narration plus confortable. Reste que le métrage se suit avec plaisir, quoiqu’on sent qu’il est fortement tourné vers son final.
Formellement je salue une belle reconstitution d’époque, une atmosphère appréciable, et de vraies bonnes idées de mise en scène que certains trouveront peut-être un peu pompeuse mais que j’ai vraiment appréciées. Meurtre par décret a belle allure, lorgnant vers un élégant classicisme formel, mais n’hésitant pas parfois à s’en extirper pour surprendre, probablement car le réalisateur vient du genre horrifique, et à une approche un peu plus « subversive » de faire du cinéma. Le tout servi par une musique assez soft, mais pas mauvaise. A noter qu’en dépit du passé du réalisateur et du classement « épouvante-horreur » du métrage, il n’y a que très peu de sang, dans quelques scènes, et sans que ce soit très choquant.
Pour moi Meurtre par décret est un film élégant, assez original, avec de bons acteurs sur un bon sujet et avec un traitement de qualité. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, probablement car il était difficile de concilier une enquête forte avec un propos fort, et que l’un se fait un peu au détriment de l’autre, mais c’est percutant et divertissant. 4.
Très bonne idée d'opposer Sherlock Holmes à Jack l’Éventreur même si je crois qu'elle était loin d'être inédite et très bonne idée d'avoir réuni autour de Christopher Plummer un très beau casting comprenant James Mason dans le rôle de Watson, Geneviève Bujold, Donald Sutherland, David Hemmings, Anthony Quayle et John Gielgud. L'ensemble se suit sans ennui et parfois même avec un certain degré d'intensité ; mais la réalisation de certaines séquences censées être inquiétantes sont plus drôles qu'angoissantes, à l'instar des très "Dents de la mer" scènes de meurtres et puis surtout le personnage de Sherlock Holmes ici n'est pas convaincant. L'interprétation de Plummer n'est pas à remettre en cause ; ce serait plutôt le cas du scénario qui fait du héros de Sir Arthur Conan Doyle, un type implacablement efficace, difficile à piéger et d'une froideur telle qu'elle est souvent terrifiante, un homme qui commet souvent des maladresses et qui a toujours la larme à l’œil.
Il y avait déjà eu un film précédant, mettant en scène la confrontation de Sherlock Holmes avec Jack l’éventreur, celui de Neville en 1965. Très subjectivement, il me semble plus plaisant. Les films de genre mettant en scène des personnages monstrueux ont intérêt à oser partir dans des délires de scénario et de réalisation(ce qui était le cas de « Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur »), sinon ils risquent de tomber dans la banalité. « Meurtre par décret » est un film soigné, avec une belle reconstitution historique, un superbe casting et une intrigue policière très bien charpentée. Mais la monstruosité criminelle se réduit à des ersatz de scènes d’épouvante, la vilénie institutionnelle donne lieu à trop de sentimentalisme larmoyant. Le plus intéressant reste la charge sans concession contre la couronne britannique et toute la classe privilégiée gravitant autour. On réalise en y réfléchissant que le film date de la toute fin des années 70, du creux de la crise sociale et morale britannique,et qu’il en rend compte, avec ses moyens de fiction populaire.
Film en version originale sous-titrée, de 1H55. Flashback et encore flasback ! Ce sherlock holmes là, est étonnant. Il se retrouve souvent le dos sur le sol, après 1 bagarre. Il veut être drôle mais il n'y a que ce personnage qui rit et qui sourit. Cela a été l'occasion de retrouver l'acteur qui a joué dans la "mélodie du bonheur". Je ne donne qu'une demie-étoile.
Yetcha
Plutôt déçu par ce Sherlock qui pêche plus par son interprétation que par son intrigue. Plummer et Mason sont en effet un peu "vides" dans leur jeu, ce qui est u comble pour des acteurs de cette trempe. Du coup, on perd beaucoup en intensité et c'est bien dommage.
Roub E.
Sherlock Holmes sur les traces de Jack l’éventreur c’est prometteur. Si le détective le plus célèbre de la littérature et du cinéma est campé par Christopher Plummer c’est encore mieux, si Watson est interprété par l’immense James Mason formidable et un passage de Donald Sutherland et tout un tas de seconds rôles so British on est très rapidement emballé. La mise en scène est inspiré, le scénario aussi (ce dernier se basant sur la thèse d’un complot remontant au plus au de la monarchie). La dualité du Londres de cette époque est bien mise en valeur entre des quartiers miséreux et d’autres où l’opulence règne. Oui c’est du tout bon quasiment à tous les niveaux.
pierrre s.
En plein coeur de Whitechappel, Sherlock Holmes se lance à la poursuite du terrifiant Jack l'Eventreur. Voilà qui a de quoi faire saliver. Malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur de nos attentes et on s'ennui plus qu'on ne frissonne. La révélation finale rehausse toutefois le niveau du film.
Nicothrash
Enième variation sur le thème de Jack L' Eventreur, "Meurtre par décret" comme son nom ne l'indique pas met en scène l'inénarrable Sherlock Holmes dans une bien sombre enquête. La photographie et les superbes plans d'un Londres glauque et crépusculaire prennent malheureusement rapidement le pas sur l'action et le déroulement de l'intrigue, ça avance à pas de loup et l'ensemble n'apparait guère palpitant. En outre ça manque pas mal de surprise malgré un scénario plutôt fouillé, le synopsis Allociné dévoilant déjà sans vergogne les clés du mystère. On attend sans cesse un second souffle qui ne viendra pas et les quelques scènes d'action ne remontent pas vraiment le niveau. Bref, je ne me suis pas pris au jeu de ce Holmes et me suis tout de même pas mal ennuyé sur près de deux heures. Vite vu et vite oublié en somme.
Caine78
Un film un peu décevant. L'explication sur Jack l'éventreur n'arrive pas a me convaincre et bien que l'ensemble soit particulièrement bien joué et mis en scène de manière efficace, ce film reste froid, et assez ennuyeux. Comme un beau livre d'images avec une belle reconstitution d'époque mais sans émotion.
Un des meilleurs Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur, grace à l'ingéniosité du scénario et une pleiade d'excellents comédiens. Ce film de 1978 n'a pas vieilli d'un pouce et son côté subversif est réjouissant.
Je profite de cette critique pour protester vigoureusement contre le comportement de Ciné Polar qui a diffusé ce film, non seulement sans VO, mais en le mutilant de façon abominable : certaines des meilleures scènes ont été coupées et divers passages deviennent incompréhensibles. Un tel mépris du réalisateur et des spectateurs est scandaleux.
Je profite de cette critique pour protester vigoureusement contre le comportement de Ciné Polar qui a diffusé ce film, non seulement sans VO, mais en le mutilant de façon abominable : certaines des meilleures scènes ont été coupées et divers passages deviennent incompréhensibles. Un tel mépris du réalisateur et des spectateurs est scandaleux.
Le personnage incarné par Christopher Plummer n’a de Sherlock Holmes à peu près que le nom. Sinon, hormis la pipe, le violon et les vêtements, pas grand-chose à voir avec le héros énigmatique de Conan Doyle, qui montre rarement ses sentiments, à l'inverse de Plummer. Le film n’en pâtit en rien, nous offrant une enquête passionnante, qui nous expose une des nombreuses théories sur le vrai Jack l’Eventreur. Le spectateur contemporain fera la comparaison avec l’intéressant "From Hell" des frères Allen (avec Johnny Depp), qui paraît presque un remake de cette version-ci, sauf que dans la version contemporaine, Jack l'Eventreur est en quelque sorte un franc-maçon échappé, qui agit pour son propre compte, alors qu'ici, la franc-maçonnerie est beaucoup plus solidaire, cherchant à protéger le criminel, et à étouffer l'affaire.
Si la reconstitution d’époque est bien mieux soignée dans le film de 2001, et que l’ambiance y est beaucoup plus tendue, le film de Bob Clark a le mérite, lui, d’avoir des acteurs bien supérieurs, et plus émouvants. En effet, ce film-ci, outre son aspect plus accessible (moins de sang et de stress), joue la carte de la délicatesse, d’abord grâce aux interprétations de Christopher Plummer, royal, et de James Mason, très attachant. Si le scénario prend quelques détours inutiles (un « voyant » qui ne semble pas servir à grand-chose, malgré le fait non négligeable qu’il est joué par Donald Sutherland), il est riche en scènes prenantes, parfois dures, mais jamais trop éprouvantes. Quoiqu'il en soit, le duo Plummer-Mason reste encore à ce jour (pour moi) le meilleur duo Holmes-Watson incarné sur grand écran.
Si la reconstitution d’époque est bien mieux soignée dans le film de 2001, et que l’ambiance y est beaucoup plus tendue, le film de Bob Clark a le mérite, lui, d’avoir des acteurs bien supérieurs, et plus émouvants. En effet, ce film-ci, outre son aspect plus accessible (moins de sang et de stress), joue la carte de la délicatesse, d’abord grâce aux interprétations de Christopher Plummer, royal, et de James Mason, très attachant. Si le scénario prend quelques détours inutiles (un « voyant » qui ne semble pas servir à grand-chose, malgré le fait non négligeable qu’il est joué par Donald Sutherland), il est riche en scènes prenantes, parfois dures, mais jamais trop éprouvantes. Quoiqu'il en soit, le duo Plummer-Mason reste encore à ce jour (pour moi) le meilleur duo Holmes-Watson incarné sur grand écran.
Sherlock Holmes enquête sur Jack the Ripper dans le Londres brumeux du XIXe siècle... un Sherlock Holmes sans grand relief malgré la qualité des décors, et une réalisation qui fait très 60's pour un film réalisé en 1979 !
AMCHI
L'intrigue est intelligente et très plausible, l'atmosphère victorienne est bien rendue, Christopher Plummer est un Sherlock Holmes assez convaincant quant à James Mason il fait un excellent Docteur Watson, ils sont entourés de nombreux acteurs prestigieux. Mais malheureusement la réalisation manque de vigueur, cette intrique qui aurait pu être captivante n'arrive jamais vraiment à nous intéresser. Dommage cette aventure cinématographique du grand détective est juste bien, j'espérais un meilleur film.
Une bonne intrigue, un super casting, une belle musique, une excellente mise en scène, alors certes le titre est pourri, mais c'est un film / téléfilm plaisant à voir.
Sherlock Holmes se met sur la piste de Jack l'éventreur. Un thriller victorien à la reconstitution d'époque réussie et à l'interprétation brillante, mais au scénario confus et peu captivant.
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