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chrischambers86
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3,0
Publiée le 11 août 2013
Arrêter, apprèhender, chasser les fauves les plus dangereux du monde...c'est à ça que carbure Jean-Paul Belmondo dans "L'alpagueur", un chasseur de tête, un mercenaire marginal tout ce qui y a d’illègal mais qui s'avère diablement efficace! Un rôle taillè sur mesure pour notre Bébel national dans une lutte acharnèe et impitoyable contre le mèchant et très froid Bruno Crèmer! En gros, vous travaillez deux heures avec ce dernier et il vous fait gagner une brique...avec quelques morts au passage (« Va y avoir des veuves et des orphelins »). Sous ses airs de divertissement du dimanche soir, le justicier infaillible qu'est Belmondo apparaît ici plus comme un hèros de roman d'espionnage à bon marchè que comme un avatar du privè! Ce qui n'est pas un dèfaut en soi puisque le succès fut au rendez vous (1,5 million d'entrèes en 1976) avec une ambiance automnale bien rendue, des coups de fusil de chasse virils et une musique seventisèe de Michel Colombier qui rappelle la mècanique sonore d'un manège....
L'alpagueur : Un film Policier français a l’américain. Et oui, on sent vraiment l’inspiration des vieux thrillers Américains avec un anti héros qui fait très Clint dans les Inspecteurs Harry et le résultat est positif car le film est soigné et de qualité, même si je préfère Belmondo dans les comédies d’action, il a le charisme et la retenu d’un grand acteur dramatique, il est encore une fois au top de sa forme avec une scène de poursuite a pieds qui ferait essoufflé le spectateur. Après, le film est assez lent a ce mettre en place malgré un très bon scénario et un méchant qui en 5 minutes nous fait dire que : c’est une des pires enflures du cinéma, ça c’est un méchant digne de se nom et on a vraiment envi de la traqué et c’est Bebel qui sans charge car c’est un chasseur de criminel un peu hors la loi et il va entrer en prison pour avoir des infos sur ce fameux tueur grâce a son complices. Donc voila, il y a du suspense malgré un rythme assez lent. Mais, la dernière demi heure du film est très prenant, et le film a une ambiance dramatique, assez sombre qui rend ce film froids et percutant, et je me pose la question, est cet inspiré de fait réel, car on a des dates, une phrases a la fin du film… à approfondir. Et pour ce qui est de la réalisation, elle est très bien, car comme je vous disais, l’ambiance est super donc très bien mise en valeur par la mise en scène. Donc voila, un Bebel qui a de la gueule.
Une pure merveille de polar noir emmené par une musique inoubliable que Morricone n'aurait renié, Belmondo a moins d'humour que d'habitude, il ne cabotine pas ce qui ne rend pas le film moins déplaisant, bien au contraire, ce rôle est taillé sur mesure pour lui. Labro insuffle à son film une ambiance terne, très automnale qui accentue la dangerosité du méchant. Les apparitions de Bruno Cremer, finalement assez (trop ?) rares, sont glaçantes et l'affrontement final entre les deux héros est épique. Un des meilleurs Belmondo, beaucoup trop sous-estimé.
un Bébel qui change un peu de ce qu'il nous habituait à voir à son époque "action", il interprète ici un chasseur de primes solitaire au service secret de l'état, un rôle quasiment muet (!) ou on le voit régler leur compte à des pontes de mafias locales, puis se lier d'amitié avec un jeune délinquant, victime rescapée du tueur surnommé "l’épervier" (Bruno Cremer, parfait en tueur froid et sans pitié). 5 étoiles parce que le film est sans temps mort, les scènes d'action sont parfaitement réalisées, la traque du tueur passionnante et l'ambiance du film, un peu taciturne sous un ciel gris et brumeux, bref un excellent polar.
Un des plus étranges des Belmondo période "Bebel", si ce n'est le plus étrange. L'humour n'y a pas sa place, et le film surprend par sa froideur, par sa noirceur et par une une lenteur déliberé. Il manque à Labro la profondeur nécessaire pour pouvoir extraire de ses personnages une véritable puissance dramatique. Belmondo aurait pu trouver ici un rôle assez exceptionnelle de chasseur déshumanisé qui ne se définit que par rapport à la proie qu'il traque, réduisant à néant la distance qui le sépare du tueur (excellent Bruno Crémer). Mais quelque chose manque qui fait de ce film une semi-réussite ou un semi-ratage selon votre humeur du jour. Le film se termine, si je me souviens bien, sur une citation brillante autant qu'amère d'Oscar Wilde qui laisse présager ce qu'aurait dû être ce film.
Un des meilleurs polars 'hard-boiled' que Bébel a tourné (principalement dans les années 80, mais les années 70 en a vu naître deux énormes : "Peur sur la ville" et celui-ci), un polar efficace, haletant, dans lequel il assume pleinement son rôle de justicier à la Bronson, face à un Bruno Cremer, ma foi, très bon (je n'ai rien contre Cremer, même si ses "Maigret" m'énervent totalement). A voir.
Un polar totalement improbable. Que ce soient les péripéties, le personnage principal (un chasseur de primes employé par le gouvernement), ou le méchant (un steward tueur en série...), "L'Alpagueur" tient peu la route. Cependant, le film reste divertissant, surtout grâce à Bruno Cremer dans le rôle du tueur glacial, et à Belmondo jouant son rôle habituel de cogneur sympathique. Pas mauvais, mais loin d'être transcendant.
La 1ère demi-heure de L'Alpagueur est très terne mais passé ce délai (à partir du moment ou Bébel va en prison) le film devient beaucoup plus prenant. Bébel est égal à lui-même (mais il est un peu plus sérieux que dans d'autres de ses films) et Bruno Crémer est très efficace en tueur froid et sans pitié, malheureusement la mise en scène manque de dynamisme, ce polar aurait pu être plus sombre et réussi. Un bon divertissement mais sans plus. A signaler que l'alpageur (le personnage que joue Belmondo) est accompagné d'un sympathique voyou auquel on s'attache facilement.
Philippe Labro aime le cinéma américain, il l'a toujours dit. Avec ce film, il tente de retrouver l'ambiance des polars US en transposant dans un univers français le personnage d'un chasseur de primes et un sujet de film noir. Son héros, ancien chasseur de fauves, agit autant pour l'argent que par goût du risque ou par défi. Belmondo lui donne une allure décontractée et une dimension de justicier solitaire, tout en n'évitant pas ses tics habituels, que Labro ne manque pas de valoriser dans une succession de scènes typiques de ce cinéma français des années 70. Il lui oppose un gibier de choix en la personne de l'Epervier, criminel impitoyable auquel Bruno Cremer donne une dimension inquiétante. On peut reprocher à ce film son manque d'étude psychologique, mais selon les critères américains, c'est une étude de comportement à l'intérieur d'un genre établi, et cet aspect là est intéressant. Le film est efficace, sans temps mort, mis en valeur par une mise en scène nerveuse et percutante, et soutenu par une excellente musique de Michel Colombier qui ressemble aux partitions que composait Morricone pour les polars de Verneuil.
L’alpagueur (Belmondo), travaille en sous-main pour les autorités. Il va combattre l’épervier (Bruno Cremer), un casseur qui n’hésite pas à tuer. Comme toujours, il y a une recherche formelle chez Labro. Ici, elle consiste principalement à dilater, à la manière de Melville. Si la scène d’ouverture (lent panoramique de 360 degrés) est réussie, le reste ne l’est pas. L’impression est plus celle d’une distanciation désimpliquante, que d’une tension glaçante ; Plus proche donc de Godard que de Melville. La violence et la rapidité des actions en perdent de leurs poids, ce qui est dommage, car il y a quelques bonnes idées de séquences brutales. En plus, Labro utilise mal ses décors (par exemple le paquebot boîte de nuit « le Lydia » : une seule belle vue). Et enfin, l’ensemble donne une impression de désinvolture peu compatible avec un polar. Les autres défauts sont liés au contenu. D’abord le fait que l’on suive plusieurs actions préliminaires avant d’entrer dans le vif du sujet : cela casse le rythme. Puis l’absence de densité des protagonistes, ce qui fait que l’on n’y croit pas, malgré le jeu convenable des acteurs, qui y croient à peine plus que les spectateurs. A éviter.
Un petit film sans prétention exploitant l'image de Jean-Paul Belmondo dans la lignée des divertissements auquel il était habitué à tenir la tête d'affiche. Pour dire à quel point le film ne tient que grâce à lui, il est obligé de le faire passer par deux intrigues complètement disjointes l'une de l'autre pour tenir 1h50. Toute la partie en prison et son évasion paraît n'être qu'un gros meublage en attendant la traque de l’Épervier, cet antagoniste qui aurait largement pu donner de quoi tenir vu la froideur avec laquelle Philippe Labro le met en scène. Du coup on regarde le film pour Bebel et son habituel charisme dont la relation avec la victime aurait pu aller plus loin. Plus à retenir au milieu de la foule d'autres films qu'il a tourné.
Un des meilleurs films policier français. Jean-Paul Belmondo est magistral comme à son habitude. La réalisation ne laisse aucune faille et le rythme ne laisse pas une seule seconde d'ennuie. Bruno Cremer est intriguant dans son rôle de tueur froid. A voir et à revoir...
bon polar qui a très bien vieilli contrairement à certains dire, très bonne mise en scène,belmondo égal a lui meme et bruno cremer excellent en tueur cynique l'intro est magistrale avec la superbe musique de Michel colombier Labro rend hommage à plusieurs cinéastes, Sam Peckinpah et la scène de fin est magistrale un clein d'oeil à Sergio Léone . a la tienne coco .
Un bon film policier bien que l'histoire soit invraisemblable. Jean-Paul Belmondo est aussi bon que d'habitude avec beaucoup d'action mais moins d'humour. Bruno Cremer est également excellent, par contre Patrick Fierry n'est pas du tout crédible dans son rôle d'ahuri. La fin laisse également un goût d'inachevé.