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    Quartet
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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Dans le Paris des années 20, un couple d'Anglais vit de manière libre. La femme ( maggie Smith) laisse son mari ( Alan Bates ) entretenir une relation intime avec une jeune femme ( isabelle Adjani) alors que le compagnon de cette dernière effectue une peine de prison. James Ivory réalise ce film dans la meilleure décennie de sa carrière, celle des années 80. Si le film présente de nombreuses qualités en terme de décor et de mise en scène, il souffre de quelques défauts qui n'en font pas un des meilleurs opus de son réalisateur. Tout d'abord les qualités de dialogues, dont l'excellence est la marque de fabrique du metteur en scène, ne sont pas ici à leur meilleur niveau. Le côté sulfureux du principe de départ, n'est pas vraiment exploité. Le couple , dont le mari est versé dans le libertinage, n'est pas très bien décrit. J'ajouterai que le casting des trois principaux rôles ne m'a pas convaincu, même si leur interprétation magistrale n'est pas en cause. Le film sera présenté en compétition officielle à Cannes et Adjani obtiendra le prix d'interprétation avec ce film et avec son rôle dans "Possession " ( cf compte rendu) de Zulawski. "Quartet" est un film intéressant pour sa description du Paris de cette époque. La première partie est plus réussie que la seconde qui malheureusement fait perdre de l'intensité à l'opus d'Ivory. J'ai malgré tout aimé ce film.
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Dans le Paris des années folles, une jeune femme voit son époux jeté en prison pour trafic d’art. Sans le sou, elle est recueillie par un couple anglais en apparence respectable. Sauf que le mari lubrique compte bien profiter de sa nouvelle « pensionnaire »… « Quartet » démarre avec les meilleurs intentions. Une reconstitution sympathique des années 20, où chacun parle sa langue (les Français parlent français, les Britanniques et Américains parlent anglais entre eux). Une tension bien implantée, qui aurait pu donner lieu à de subtils jeux de non-dits comme James Ivory en a souvent fait usage dans sa carrière. Un pitch potentiellement vénéneux. Malheureusement la sauce ne prend pas. En cause, le scénario qui traîne en longueur, et ses dialogues qui manquent de finesse. Les motivations des personnages ne sont pas toujours claires, avec des comportements qui sautent parfois du coq à l’âne, et l’intrigue avance peu. D'autant plus que les acteurs n’aident pas vraiment. On apprécie Maggie Smith (qui n’a pas toujours eux des cheveux blancs !), mais son rôle est quelques peu effacé. Le projecteur est braqué sur Isabelle Adjani, qui apparait ici comme s’étant trompée de plateau. L’actrice pâlotte est censée incarner une Créole (!!!) tourmentée entre deux hommes. Ses réactions face à son protecteur oscillent violemment en permanence, si bien que l’on ne sait pas si elle est sincèrement éprise de lui, ou si elle le manipule pour avoir de l’argent... et elle ne semble pas le savoir non plus. Cependant cela ne semble pas choquer Alan Bates, qui joue très sérieusement face à une Adjani souvent à l’Ouest et en emphase ! En résulte une protagoniste antipathique, envers laquelle on éprouve peu d’intérêt… On préfèrera « Possession », sorti la même année, où le jeu hagard et halluciné d’Adjani conviendra bien mieux. Il s’agit donc d’une œuvre très mineure pour le tandem Merchant / Ivory, qui nous a habitué à bien mieux.
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2021
    Film adapté d' un roman de Jean Rhys dans l' atmosphère bien rendue du Paris des années 20, une jeune Française incarnée par Isabelle Adjani est manipulé par un Anglais don juan et son épouse consentante.Une triste histoire de déchéance magnifiquement interprétée par Isabelle Adjani et l' Anglaise Maggie Smith dans le rôle de l' épouse.Du bon jazz.Ce n' est pas du Scott Fitzgerald mais on ne s' ennuie pas
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2021
    C’est une profonde perplexité que suscite cette réalisation de James IVORY, un an seulement avant Chaleur et poussière, l’un de ses grands films, avec Les vestiges du jour ou Retour à Howards End. Si la reconstitution du Paris des Années Folles touche à la perfection, avec ce clin d’œil malicieux à une quantité de vieux hôtels par lequel débute le film, et naturellement les intérieurs, les costumes, les voitures, les bars et le jazz, tout ce soin apporté à la forme ne sert à rien. Le film est (très) mauvais, hélas ! Comme les actrices, et secondairement les acteurs sont de bon niveau (même si Alan BATES n’a pas du terminer le tournage épuisé…), la faille ne peut venir que du roman de Jean RHYS, romancière confidentielle et peu prolixe, mais qui a signé le scénario (persistant donc dans sa médiocrité). L’histoire de ce quatuor amoureux (?) où l’on ne voit pas d’amour sauf, peut-être, chez Loïs , l’épouse vieillissante que son mari considère comme un meuble alors que, tel un bouc, il accumule les conquêtes ou plutôt, les prises. On assiste donc, dans un mélange d’ennui et de consternation, aux gesticulations de tristes marionnettes, s’efforçant de donner vie à un scénario inepte : un jeune marié, voleur d’une arme historique, rapidement arrêté, jugé et emprisonné, laissant sa jeune femme (Isabelle Adjani en plein délire) sans ressource, ravie d’accepter l’hospitalité, les largesses – et plus – de la part du couple A. BATES – Maggie SMITH. Et cela dure…
    Fort heureusement, la fin est expédiée à l’image de la condamnation du mari voleur. Quel a donc pu être l’attrait du roman aux yeux du cinéaste ? Cela relève de l’énigme et ce Quartet de la catégorie des navets.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Film à l'atmosphère froide, un trio amoureux (un quatuor même) qui est assez prenant pourtant je ne suis pas toujours client de ce genre). Isabelle Adjani était déjà formidable et le reste du casting à la hauteur. La mise en scène sobre et la reconstitution du Paris des années 20 réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 février 2012
    Un mélodrame se déroulant dans les années 20, why not? Encore faudrait-il que le scénario tienne la route, et que les personnages parviennent à être crédibles, ce qui n'est hélas pas le cas. La pauvre Isabelle Adjani est encore confinée à un rôle de femme fatale, paumée et dépressive. Il ne s'agit ici que d'une banale histoire d'adultère sans relief et profondément ennuyeuse. On attend en vain pendant 1h30 qu'il se passe quelque chose...
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2011
    Le pire film de James Ivory que j’aie vu à ce jour. Sur un scénario inexistant, les acteurs, mal dirigés, jouent faux et la description de ce petit microcosme de bourgeois américains installés à Paris est particulièrement maladroite. La reconstitution du Paris des années folles est aussi creuse que le propos, les amours des personnages joués par Isabelle Adjani et Alan Bates sont totalement incohérentes et la fin est d’une bêtise à pleurer. Une étoile pour la photographie… Qui a dit : « Quand un cinéaste meurt, il devient photographe » ? Rassurons-nous, Ivory n’est mort ici que le temps d’un film puisque quatre ans plus tard, il tournera Chambre avec vue… et d’autres films très intéressants par la suite.
    Plume231
    Plume231

    3 878 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2011
    C'est la première fois que je suis vraiment déçu par un film de James Ivory. Bon, il faut toujours une première fois mais je m'attendais pas à ce que ce soit avec ce film. La principale source de déception vient de sa reconstitution, et pourtant c'est un très grand spécialiste dans ce domaine, des Années folles à Paris. Hemingway disait que "Paris est une fête". Ben là, ça ressemble plutôt à une Cérémonie des Césars en costumes d'époque. C'est lisse, c'est sage, bref ça manque de folie. Autre source de déception, Alan Bates, qui était pourtant un très grand acteur mais qui là se contente d'être content sur un plan, furax dans un autre. Difficile donc de rendre l'histoire, qui donne à penser que le film était ambitieux, un minimum attrayante. Seul lot de consolation : Isabelle Adjani absolument belle à croquer à l'époque du haut de ses 25 ans même si c'est loin d'être son plus grand rôle. Reste que grâce à ce film on peut savoir pourquoi Raspoutine ressemble à l'Amour (ceux qui verront ce film comprendront!).
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2011
    Ce beau film parfaitement reconstituè de James Ivory montre une èvolution chez le cinèaste amèricain! Pour ce qui est de la prèsence d'Isabelle Adjani au casting de "Quartet", elle n'ètait pas prèvue à l'origine! Deux jours avant le tournage, l'actrice est tombèe malade! Finalement, "Quartet" se fera avec la comèdienne, belle, calme, fragile, passionnèe, d'une beautè incroyable dans le rôle de Jane Reese, ècrivaine formidable qui a ècrit beaucoup de romans sur la vie de l'èpoque qu'on connaît très peu, et qui ètait pourtant une fille très courageuse qui vivait d'une façon très moderne, un peu contestèe! C'est une fille qui a l'air soumise dans le mètrage, mais qui a pourtant la volontè de savoir ce qu'elle fait, même si ce qu'elle fait c'est se perdre! Les intèrieurs sont magnifiques, les costumes raffinès et la photographie ambrèe et un peu irrèelle! Adjani recevra même un double prix d'interprètation au festival de Cannes (ex aequo avec sa performance hallucinèe et hallucinante de "Possession") pour sa composition authentique et forte face à des seconds rôles remarquables: Alan Bates et Maggie Smith qu'on ne prèsente plus...
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