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    Le Cri de la Liberté
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    39 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Un film engagé, un peu académique mais efficace prenant qui dénonce le régime de l’apartheid (qui sera aboli 4 ans après le film) et la répression policière en Afrique du Sud contre les militants civiques et les journalistes, porté par le solide duo Kevin Kline/Denzel Washington.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2021
    3,4 - Le cinéma permet d adapter ces récits historiques où des hommes ont sacrifiés leur vie pour la justice et bannir l horreur de l apartheid comme ici. Même s il ne s’agit que du contexte puisque le récit dénonce les agissements de la police et notamment les emprisonnements sans jugement précédent des morts suspectés en prison.

    On regrettera juste qu après 2h30 de film, la fin n apporte pas quelques éléments de plus ne serait ce que par écris dans le générique comme l impact de la publication du livre etc
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    Richard Attenborough n’a pas son pareil pour mêler la fresque historique ample et les actions d’un individu destiné, par sa foi et son héroïsme, à agir sur l’Histoire, à faire l’Histoire. Du jeune Churchill à Gandhi, sa filmographie atteste une attention portée à l’entrelacs de l’intime et du public, du petit et du grand, de l’insignifiant et de l’essentiel. Cry Freedom propose ainsi une figure de résistant à l’oppression raciste, Steve Biko, pour mieux tromper son spectateur à mesure que son attention se détourne du leader politique pour s’axer sur le journaliste qui, comme il le dit explicitement, a pour vocation d’entretenir la mémoire. Donald Woods gagne peu à peu le premier plan jusqu’à devenir, le temps d’une course contre la montre fort réussie, le moyeu autour duquel gravitent les enjeux du récit ; et son héroïsme réside justement dans sa vocation de passeur, le journaliste devant passer la frontière (physique) pour transmettre une somme d’informations, pour passer le flambeau de la révolte (idéologique). Attenborough s’attarde alors sur la violence de ce passage : famille menacée et agressée chez elle, père tiraillé entre sa vocation et la protection de son épouse et de ses enfants, contraint à terme de se déguiser en religieux pour ne pas éveiller les soupçons. Tout se passe comme si Biko, après sa disparition, se réincarnait en Woods ; mieux, comme si Woods accueillait en lui non seulement la parole de Biko, mais en quelque sorte son être profond. L’assignation à résidence constitue le summum de la superposition des deux personnages, unis par une même cause. Le rythme du film parvient à conjuguer la fébrilité et la lenteur, rendant le combat ardent et pourtant ankylosé, engourdi sous le poids des restrictions ; nous avons l’impression d’étouffer alors que nous parcourons de vastes étendues dorées ; nous ressentons l’apartheid, tout au fond de nous-mêmes. Porté par d’excellents acteurs et une mise en scène précise, Cry Freedom est une œuvre importante qui souffle sur les braises encore chaudes de la ségrégation en Afrique du Sud.
    mandilou
    mandilou

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2020
    Une première partie intéressante dans la rencontre avec Steve Biko, mais le film s’appesantit sur le triste sort de la gentille famille blanche et sa fuite héroïque pour fuir les persécutions, le tout dans un mélo peu convaincant. Dommage de passer à côté du sujet comme ça.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Après mon cycle western post-estival (« Winchester 73 », « La flèche brisée », « L’homme qui n’a pas d’étoile », « La prisonnière du désert », « Règlement de compte à O.K. Corral », « Seuls sont les indomptés », « Et pour quelques dollars de plus », « 7 secondes en enfer » et « Tombstone ») et mon polar de rentrée septembre (« La french », passé sur France 3 dernièrement et découvert par la même occasion), voici que je me penche sur « Le cri de la liberté », film méconnu du grand public.
    « Les hommes noirs sont bruns de peau. La couleur des hommes blancs est rose. » (Steve Biko)
    Pour son septième long-métrage en tant que réalisateur, Richard Attenborough, adaptant les deux romans du journaliste Donald Woods (« Biko » et « Asking for trouble »), livre un réquisitoire pour la liberté.
    Synopsis : 1975, Afrique du Sud. Le journaliste Donald Woods fait la rencontre de Steve Biko, leader du mouvement « Conscience noire », durant un reportage. Une amitié naît et Woods va s’apercevoir que la police violente la communauté noire à laquelle appartient Biko. Le journaliste va ainsi s’engager dans la lutte anti-apartheid… .
    Sur un scénario qui tient en haleine (car maîtrisé de main de maître : merci John Briley !- auteur de « La grande menace » (de Jack Gold) et « Gandhi ») et une ambiance sud-africaine pesante (une photographie lumineuse (le chef opérateur n’est autre que Ronnie Taylor, déjà présent sur « Gandhi » et « Champions » -de John Irvin-, qui a été cadreur à ses débuts sur « Le grand sommeil » !) mettant en avant les couleurs moites des favelas et de la chaleur sud-africaine ; ainsi qu’une bande-son colorée quasi inexistante), Richard Attenborough mitonne un biopic dramatique (car centré sur ses personnages) porté par une intensité de tous les instants, la vie de Steve Biko (Denzel Washington, formidable de sobriété, est ainsi nommé pour la première fois de sa carrière à un Oscar, celui du meilleur second rôle) servant la deuxième partie de l’histoire pour laquelle Sir Attenborough tient particulièrement à cœur. En cela, Kevin Kline (le partenaire de Jamie Lee Curtis dans « Un poisson nommé Wanda »), qui joue le défenseur des libertés (Woods) sur un ton dramatiquement intense et tout en douceur, nous maintient sur le qui-vive grâce à son interprétation qui nous captive et par le rythme qu’impose le metteur en scène de « Un pont trop loin » pour savoir si Woods va s’en sortir et ainsi publier le livre pour délivrer Steve Biko du travail qu’il a mené toute sa vie : la défense de la liberté. Le final en est d’autant plus renversant.
    Avec également Julian Glover, une figure incontournable des 80’s : « Star wars, l’empire contre-attaque », « Rien que pour vos yeux », « Indiana Jones et la dernière croisade »… .
    Pour résumé, « Cry freedom »(1988), portrait de l’anticonformiste Steve Biko et brûlot contre l’Apartheid en Afrique du Sud, est un divertissement de haute qualité qui n’évite pas un certain académisme de la part du dinosaure Attenborough à la mise en scène. Dommage, mais je m’en suis très agréablement contenté.
    3 étoiles sur 4.
    Spectateurs, hissons le drapeau blanc !
    Thierry C.
    Thierry C.

    12 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Excellent film sur l'apartheid se film nous offre de très grands moyens la fin est assez difficile à supporter par moment.
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    22 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Film assez méconnu, relatant l'histoire vraie de la rencontre entre Steeve Biko et Donald Woods, qui ont contribué à lutter contre le régime de l'appartheid. Le début et finalement la rencontre entre les 2 héros, a été peut être la période la plus ennuyeuse pour moi, où l'intrigue est lente et longue à se mette en place. En revanche, la deuxième partie, portée par un Kevin Kline excellent, est plus rythmée et passionnante. On suit avec grand intérêt la tentative d’extradition de l'Afrique du Sud. On ne perd pas une minute, et on se prend vraiment au jeu, devant la tension imposée par le régime de l'appartheid. Au final, un bon film évoquant une période noire de l'Afrique du Sud.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Pour ce qui est certainement l'un des biopics les plus engagés qui soit, Richard Attenborough et l'équipe du film de "Cry Freedom" méritent des félicitations. Le propos, adapté fidèlement du livre d'un rédacteur en chef blanc sur un pacifiste noir, montre avec subtilité (les scènes dans le tribunal) ou brutalité (le saccage d'une église dédiée aux "non-blancs") la triste et cruelle réalité de l'apartheid, et ce alors même que cette page sombre de l'histoire sud-africaine n'est pas encore tournée. Tourné avec le concours du gouvernement et du peuple du Zimbabwe (pays limitrophe de l'Afrique du Sud), il dénonce, de manière très classique et manichéenne mais l'intention est bien là, le lavage de cerveau infligé aux personnes de couleur noire pour leur faire croire qu'ils sont inférieurs aux afrikaners et autres personnes blanches. Si la mise en scène d'Attenborough reste somme toute fort convenue, elle réserve à parts égales moments gais et éprouvants, comme spoiler: la scène dans une boîte noire ou celle de l'émeute vers la fin du film
    . Ce dont on peut-être sûr, c'est que la mort de Steve Biko n'aura pas été vaine puisque le film a aidé entre autres à la prise de conscience du monde occidental...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2015
    Remis dans son contexte de sortie, on ne peut que constater que Cry Freedom est un biopic courageux. Sorti en 1987, il dénonce le climat politique de l’Afrique du Sud ainsi que l'apartheid, qui sera aboli quatre ans plus tard. Pour cela, il revient sur le parcours de Steve Biko, un militant noir, et de Donald Woods, un journaliste blanc. Le pays est montré selon le point de vue de chacun des deux personnages principaux, ce qui permet de rendre compte de la fracture sociale alors en vigueur. Richard Attenborough propose évidemment un regard subjectif, mais qui n'est pas alourdit par des scènes larmoyantes ou qui en font trop. Et c'est dommage qu'il ne se soit pas tenu à cela jusqu'au bout : le flashback intercalé pendant la scène de fin nuit un peu au propos du film. Cela a beau être véritablement arrivé, le montrer de cette façon est un peu facile. La première partie du film s'arrête sur Biko et se déroule comme un biopic classique, sans surprise. En revanche, la deuxième partie est centrée sur Woods et laisse de côté la dénonciation de l'apartheid (sans pour autant le laisser complètement tomber) pour s'intéresser à d'autres thèmes, comme par exemple les limites d'un engagement politique ainsi que ses contraintes. Cela rend le propos plus universel et permet d'intéresser un plus grand public, d'autant plus que l'aspect romancé est travaillé et prend un côté thriller à la fin qui fonctionne car on s'attache au personnage. Pour parler plus généralement de l'histoire, voir deux hommes opposés se rencontrer, s'inspirer l'un de l'autre pour finalement vouloir changer les choses ensemble, et bien c'est beau, surtout quand c'est joué par Kevin Kline et Denzel Washington (déjà abonné aux rôles engagés au début de sa carrière).
    Louis G.
    Louis G.

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2015
    Un très bon film militant qui délivre un portrait puissant et bien interprété qui manque cependant de nuances.
    kluane
    kluane

    2 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2015
    un de mes films favoris, souvenir trés bien filmé d une époque dite "révolue"....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    ce film réalisé avant l'apartheid a des intentions louable en dénonçant un régime abominable et en défendant une cause juste.Mais une fois l'apartheid tombé il perd de son intérêt car comme sont souvent les films militants, il ne s'embarrasse pas de subtilités (tous les noirs et leur défendeurs sont d'une noblesse parfaite et les sud africains tous quasiment des néo nazis)et sur le plan artistique très conventionnel .On souhaiterait un film plus analytique et documenté revenant avec plus de recul sur les années noires de l'apartheid ce qui n'empêche aucunement de montrer l'apartheid pour ce qu'il est, un régime totalement indéfendable et criminel. le militantisme même pour la bonne cause et l'art font rarement bon ménage
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Après "Gandhi", Richard Attenborough réalise une nouvelle fresque spectaculaire et poignante contre l'intolérance. Il reconstitue avec minutie le climat de tension provoqué par le régime de l'apartheid en Afrique du Sud, sans trémolos, avec une réelle force de conviction, servi par 2 acteurs qui jouent avec la flamme habitant leurs personnages. C'est avec ce film que Denzel pouvait montrer la véritable étendue de son talent d'acteur dans les sujets graves.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2014
    Steve Biko fait indéniablement partie des figures emblématiques de la lutte anti-apartheid. Sir Richard Attenborough dresse un portrait poignant et révoltant des opposants au régime politique sud-africain de l'époque. Malheureusement, la deuxième partie de son film revient trop longuement sur la fuite du journaliste Donald Woods, dont les écrits ont inspirés «Cry Freedom», au détriment d'événements majeurs survenus durant cette même période. La cruauté de la police lors des massacres de Soweto entre autre, ne se résume qu'à de succinctes séquences relatant cette tragédie. C'est d'autant plus dommage que Denzel Washington et Kevin Kline sont tous deux impeccables dans leurs rôles respectifs.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2013
    Je m'attendais à un superbe biopic sur Steve Biko et je me retrouve face à l'histoire d'un journaliste qui prend fait et cause pour Biko et souhaite faire connaître au monde entier la réalité de la vie pour les noirs d'Afrique du sud. On est plus en train de appesantir sur la façon dont il quittera le pays ainsi que ses discussions avec sa femme que sur son mentor psychologique qu'est Biko. Décevant.
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