Huit et demi
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113 critiques spectateurs

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Skipper Mike
Skipper Mike

94 abonnés 650 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 juillet 2013
Un film radical et diablement intelligent, qui se distingue par une mise en scène éclatante lors de la représentation des fantasmes de Guido, les meilleurs moments, aussi drôles que créatifs, avec une réflexion poussée sur le métier de réalisateur. Le héros est aussi sympathique qu'énervant, dans sa semi-immaturité assumée, et invite le spectateur à le suivre avec allégresse. Dommage que la post-synchronisation soit aussi approximative, mais la technique de l'image rattrape les ratés du son, avec des contrastes de noirs et de blancs absolument magnifiques.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mai 2013
Artistiquement parlant, le film est difficilement égalable. En effet, le metteur en scène ensuit des scènes expérimentales, en jouant sur l'enfance, la religion et les femmes de manière très (voire trop) précise, ce qui donne une impression de ralenti sur chacune des séquences. Heureusement que cette lenteur insert un jeu d'acteur excellent et d'une rare beauté, que ce soit par les dialogues, les silences ou les regards; car le film paraît tout de même un peu longuet.
La deuxième partie de 8 1/2 est bien plus puissante par l'affluence de différents thèmes centraux, de sous thèmes, de personnages primaires, secondaires et tertiaires (Harem) et de décors extrêmes : on ne sait plus quoi regarder, c'est impressionnant.
Les 30 premières minutes sont introductives et ne laissent pas la place à l'émerveillement, qui surgit par contre vers le milieu du film, et qui n'arrive plus à partir.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2013
Puisqu'il est si difficile de définir ce que sont les choses, on ne peut que commencer à les définir par ce qu'elles ne sont pas.
8 1/2 n'est pas un film du parfait cinéphile, ni un film hermétique sur le cinéma, ni un film bourgeois. 8 1/2 n'est rien d'autre qu'un film sur un homme à la plus simple des quêtes, mais aussi la plus difficile, celle de redevenir familier à lui même.
Éloge de la fuite, des désirs en devenir, 8 1/2 est aussi une digression mélancolique sur le passage de l'enfance au monde des adultes, montrant ô combien il est difficile dans ce monde de lutter contre la superficialité, le sérieux de la norme, et pouvoir exprimer sa personnalité sans avoir le sentiment de se trahir soi même et de trahir les autres.
On ne peut enfermer le propos du film dans la création. Bien plus que cela, 8 1/2 est un acte de sincérité mis en mouvement par le silence, bien avant les films de Kubrick (2001, Barry Lyndon, Shining, Eyes Wide Shut) qui consacreront ce silence en un maître à penser du spectateur, objectivant ainsi le questionnement intérieur de Guido en une véritable expérimentation sur le langage cinématographique.
Pour finir, 8 1/2 n'est pas un film de la caricature mais de la nuance, pas un film sur la dépression mais sur l'amusement, pas un film sur l'inspiration mais sur la respiration, pas un film sur le silence mais sur la musique. Un film qui parait complexe car il est sur la simplicité.
La grâce avec laquelle Fellini introduit le rêve dans son art n'a pas son pareil dans le petit univers du grand écran. Le mystère avec lequel il filme la beauté est envoûtant; l'originalité et malice avec lesquelles il raconte, essentielles.
Wobot
Wobot

21 abonnés 137 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 25 décembre 2012
Pfff....J'vois bien le délire de la mise en abyme du cinéma de Fellini,j'vois bien qu'il sait très bien filmer avec une élégance qu'il le caractérise tant et créer de belles scènes oniriques.Mais dés qu'il sort des rêves/fantasmes de Mastroianni et qu'on se retrouve dans les petits soucis du héros,on nage dans l'ennui.Jusqu'à s'y noyer...
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 14 septembre 2012
Je suis complètement passé à côté de ce film, je dirais que je ne l'ai pas compris, ou encore que je n'ai pas adhéré à son univers. J'avoue que ça m'agace un peu quand je regarde des films trop personnels, la vie du cinéaste, sa vision des femmes, de l'amour ou de son métier, ça ne m'intéresse pas... Il manque une histoire, tout simplement...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 août 2012
Chef d'oeuvre de Fellini. C'est tout. Alors c'est vrai il faut se plonger dans
le bain ( et reconnaitre la realite du fantasme - ca reste faisable ), mais si on arriver a se plonger dans le monde personnel du realisateur, le film est tres jouissif. On arrive vraiment a se passioner pour les hauts et les bas de ce pauvre avatar de Fellini. Un film qui sonne tristement vrai, malgre ces nombreux passages oniriques.
cylon86
cylon86

2 605 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 août 2012
Même s'il faut un certain temps pour s'adapter au style de Fellini qui mélange habilement réalité et fantasme, "Huit et demi" est sans aucun doute son film le plus abouti, un classique du cinéma qu'il faut avoir voir et revoir. Le cinéaste nous plonge dans les affres de la création et donne son plus grand rôle à son alter-ego, Marcello Mastroianni, excellent dans la peau du cinéaste en panne d'inspiration, sans cesse harcelé par les gens qui l'entourent (du producteur au critique intellectuel en passant par les starlettes, personne n'est épargné) et qui préfère se replonger dans son enfance ou dans un univers onirique où toutes les femmes de sa vie se retrouvent pour l'y harceler. Fellini sait visiblement de quoi il parle et sait appuyer son propos par une mise en scène solide qui convient parfaitement au style du film, à mi-chemin entre deux mondes. Superbe réflexion sur le travail du cinéaste et métaphore sur le cinéma, "Huit et demi" est un chef-d’œuvre qui peut ennuyer aussi bien que fasciner mais qui n'est certainement près d'arrêter de nous fasciner.
Arthur Debussy
Arthur Debussy

167 abonnés 708 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 avril 2017
Le chef-d'oeuvre de Fellini. Son film le plus abouti, le plus personnel, le plus révolutionnaire («La Dolce Vita» et «Juliette des Esprits» ne sont pas loin derrière). Magistral de A à Z, du début à la fin, de la première à la dernière image (même s'il faut le temps de rentrer dedans), c'est l'un des plus extraordinaires et des plus réjouissants longs métrages qu'il m'ait été donné de voir. Un véritable plaisir pour les yeux, les sens et l'âme. Fellini s'y raconte de la plus belle des façons, de la plus intelligente aussi, «Huit et Demi» étant la mise en abyme du film qui se construit, du film dans le film, de Federico Fellini, homme et artiste, face à lui-même. La conscience du cinéma, du spectacle et du spectateur, de l'oeuvre d'art et de son façonnage est absolument sidérante, Fellini réussissant à imbriquer les séquences et les thématiques les unes par rapport aux autres dans une sorte de ruban de Möbius sans fin. Les passages se font écho, les rimes visuelles abondent, l'imagination du maestro est débridée, bref on assiste à l'apothéose artistique d'un créateur au sommet de son art, ironie de l'histoire puisqu'il est question de la perte de l'inspiration, de l'angoisse de la page blanche. Ce qui démontre le talent de Fellini à sublimer le réel, à créer l'inimaginable à partir de trois fois rien. Et pour quel résultat! Car en plus de constituer le reflet (déformé) de la personnalité du cinéaste, «Huit et Demi» demeure d'une merveilleuse universalité, dans son approche si sincère et passionnée à la vie, dans cette spontanéité et cette complexité humaine si émouvantes. Et que dire de l'esthétique! L'utilisation du noir et blanc est tout bonnement époustouflante, la maîtrise des teintes, des contrastes ou des nuances est incomparable. Sans parler de la sublime photographie ou de la virtuosité de la mise en scène. Ou encore de l'interprétation, au-dessus de tout éloge... Un des 10 plus grands films de toute l'histoire du cinéma, tout simplement. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Plume231
Plume231

4 021 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mai 2012
Même si je lui préfère "La Strada" et surtout "La Dolce Vita", "Huit et demi" c'est du grand Fellini. Et dire d'un film de Fellini que c'est du grand Fellini n'est pas un mince compliment. Une oeuvre introspective où passé, présent et fantasmes s'entremêlent avec toute l'imagination visuelle légendaire du cinéaste qui s'épanouit, avec des situations qui nous parlent parce qu'on en a déjà vécu de similaires ou parce qu'on sent qu'on les vivra un jour ou l'autre (surtout si on a la mauvaise habitude de connaître parfois les affres de la dépression !!!). Marcello Mastroianni, alter ego du réalisateur, est bien sûr parfait ; cela n'en pouvait pas être autrement. Quand à Anouk Aimée, Claudia Cardinale et Barbara Steele, elles n'ont jamais été aussi fascinantes. A l'image de la farandole finale, la musique mémorable et tonitruante de Nino Rota achève d'emporter le tout dans un grand moment de cinéma.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 avril 2012
La narration s'écoule comme la vie mêlant présent , réminiscence (flash back) et imaginaire (fantassmes).
Shékiinä .
Shékiinä .

58 abonnés 678 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 13 octobre 2012
Un des films les plus ennuyeux et barbants que j'ai pu voir (malgré les belles images en noir et blanc) ; et encore c'est un euphémisme, je pèse mes mots. Si vous aimez l'incompréhensible, la bêtise et l'académique alors cet essai est fait pour vous. Je ne suis pas rentré dans le délire de Fellini, son style est trop personnel, il ne vient pas nous chercher.
real-disciple
real-disciple

91 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 janvier 2012
Fellini arrive grâce à son art personnel à transformer une crise passagère d'un homme à travers des flash backs et autres fantasmes magnifiés. Le film qui devait s'appeler "le beau désordre" rappel combien il est parfois difficile de rompre avec son passé, de vivre dans un mensonge avec soi-même (le héros n'a pas vraiment envie de le faire ce film) et les autres (il n'arrive pas à aimer une femme mais toutes). Marcello Mastroianni est vraiment excellent, la classe nonchalente qui le caractérise, et les actrices sont toutes superbes, la plupart italiennes. La photographie en noir et blanc est tout simplement magnifique et la composition de Nino Rota se fond dans le décor. Justement on a plusieurs décors qui servent à tromper, parfois on passe du rêve au réel et vice versa. Certaines scènes restent gravées comme la scène du début où Guido n'arrive pas à s'envoler ou encore ce harem de femmes, ces décors baroques; des thèmes fascinants sur la solitude d'un artiste, la fine frontière entre le film de Guido et le film de sa vie personnelle etc etc, beaucoup de choses à dire pour ce grand film qui a marqué l'histoire du cinéma.
Caine78
Caine78

6 979 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 novembre 2011
Hors-norme, gigantesque, hallucinant... Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce standard de Fellini que certains continuent pourtant à mépriser. Au-delà de l'éblouissante technique déployée par le maestro, c'est l'univers qu'il construit autour de ce réalisateur, joué de façon étonnante par l'immense Marcello Mastroianni, bien entouré par des actrices aussi magnifiques qu'Anouk Aimée et Claudia Cardinale. A la fois d'une élégance rare et d'une sensualité toute Fellinienne, le tout plongé dans un monde de rêve et de fantasme qui laisse sans voix, « 8 1/2 » est de ces oeuvres difficile à évoquer avec les mots tant tout est dans le ressenti, dans l'émotion que quasiment toutes les scènes dégagent, capable de passer du plus grand sérieux à quelque chose de lunaire, d'extravagant (le fameux plateau de tournage d'un film de science-fiction, peut-être le plus beau moment du film) ou de carrément jouissif (le fameux harem, réveillant de la plus directe des manières nos sens et nos fantasmes, sans jamais tomber dans le vulgaire ou le graveleux). Mais ces quelques pistes ne sont au fond qu'un extrême concentré de cette véritable source des miracles qu'est cette oeuvre unique et majestueuse : un chef d'oeuvre, tout simplement.
loulou451
loulou451

128 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 août 2011
Oui, il s'agit bien d'un film du grand maître italien, Federico Fellini... Mais quel ennui au final... Un cinéma nombriliste qui tourne sans cesse autour de lui-même et qui oublie le public... Bref, on est bien loin du meilleur de Fellini...
ElAurens
ElAurens

84 abonnés 585 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 29 juillet 2011
Je suis partagé entre consternation et indignation. La consternation colossale que je ressens par rapport à cette aberration sur pellicule, je me suis ennuyé mais violemment, je me suis endormi, j'ai trouvé ça sans aucun intérêt. L'indignation parce que tout le monde encense ce film, pourquoi ce film est-il tant aimé ? Parce que les ( pseudo ? ) intellectuels y trouvent leur bonheur, parce que les cinéphiles n'osent pas critiquer un intouchable, je ne sais pas, parce qu'ils n'ont pas vu des films comme Belle de jour ou Mulholland Dr, films mêlant réel et irréel avec un VRAI scénario. Je trouve ce film horrible je suis soulagé d'en avoir fini, quand j'aurai du mal à m'endormir à l'avenir, je n'aurai pas besoin de compter des moutons, il me suffira de penser à Huit et demi et là comme par magie il se passera la même chose qu'il m'est arrivé après environ une demi-heure du film, zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
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