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    Huit et demi
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    4,0
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    110 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    "Huit et demi", au vu du synopsis, est sans aucun doute un film très personnel de Fellini. Il n'en reste pas moins très ennuyeux, désinvesti malgré les efforts du cinéaste à convoquer des visions abstraites et oniriques venant bousculer le réel. Rares sont les moments où le film parvient à transmettre de son étrangeté singulière une véritable émotion; car ces images ne semblent jamais fusionner avec les personnages mais paraissent plutôt déconnectés, comme si Fellini refusait de se confronter frontalement à un problème complexe (la crise d'inspiration d'un cinéaste) pour ne s'intéresser qu'à des images certes originales (on peut au moins reconnaître cela) mais au fond peu incarnées, voire décoratives dans les scènes les plus ratées. Le film comporte tout de même quelques beaux moments, quand il prend à bras-le-corps une émotion inhérente à son sujet et à ses enjeux, mais se perd très souvent dans un imaginaire peu inventif, moins en tout cas que ce que certains veulent faire croire. Une oeuvre décevante et surestimée !
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Un très grand film sur la création artistique avec plusieurs scènes cultes, un noir et blanc somptueux, une musique magnifique de Nino Rota, des actrices divines et Marcello Mastroianni. What else ?!
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2016
    Même si je me suis un peu ennuyé, j'ai beaucoup apprécié ce film. Celui-ci est souvent mis sur le même niveau que "Citizen Kane" d'Orson Welles. La mise en abîme de son cinéma est très bien faite et donne lieu à de scènes très bien conçues. Il sait composer les plans de ses films, certains sont d'ailleurs très travaillés. Les acteurs et le casting sont également superbes, Mastroiani en tête! Film vraiment intéressant
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2016
    Grand fan que je suis de Fellini, bien qu'il m'en reste encore beaucoup à voir je ne pouvais manquer ce film considéré comme un de ses meilleurs. Et oui, il l'est bel et bien. C'est une sorte de Dolce Vita en mieux. On la même genre d'errance, de folie, certaines scènes se font d'ailleurs parfaitement écho. Bon je dois dire que j'aime un peu tout dans ce film même si j'ai pas compris grand chose. Je trouve aussi que c'est un sacré tour de force de réaliser un film alors qu'il ne sait pas où il va. C'est un mise-en-abime super intéressante et culottée. On y retrouve tout ce qui fait l'essence d'un Fellini et de manière plus générale de beaucoup de traits du cinéma italien. Je veux dire que certains passages m'ont pas mal fait pensé à du Pasolini ou du Moretti aussi. Rien que la scène d'intro est dingue. Mais ça ne s’essouffle jamais. On a de superbes scènes de bal avec des femmes magnifiques et du cirque de-ci de-là. On a des situations très étranges, de la poésie, c'est léger et riche en même temps. Visuellement le film est somptueux. Mais ce qui m'a le plus plu ce sont toutes les trouvailles de mise-en-scène, l'utilisation de la musique comme Les Valkyries, Casse-noisette avec toujours la femme qui se dévoile, c'est juste somptueux, c'est tellement bien trouvé, après il me semble qu'il y ait des reprises comme La Danse du sabre, en tout cas ça y ressemble vraiment, je ne sais pas si c'est voulu. Pareil quand on a les interviewers qui viennent harcelé Mastroianni et qu'ensuite l'action passe du premier à l'arrière plan sa raccord ni rien, c'est typiquement le genre de trouvailles de mise-en-scène que j'adore, c'est pas brillant, tout le monde peut le faire, mais Fellini l'ose et le fait avec brio. Et le film est parsemé de pépites dans ce genre là. J'aime aussi beaucoup sa caméra, les mouvements qu'il opère, les cadrages qu'il compose. Bref, j'ai littéralement adoré le film. Il me reste encore quelques perles à voir du réalisateur mais je crois que je vais bien finir par me faire sa filmo en entier parce que c'est quand même du lourd !
    Redzing
    Redzing

    966 abonnés 4 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Dans ce film semi-autobiographique, Fellini expose les déboires d'un réalisateur à succès, en panne d'inspiration alors qu'il prépare le tournage de sa prochaine œuvre. Se contentant de suivre son personnage principal sans réelle intrigue, "8 1/2" risque de dérouter de nombreux spectateurs, et contient quelques longueurs. Néanmoins, la mise en scène élégante vaut amplement le coup d’œil. Fellini utilise un noir et blanc éclatant, il nous livre des plans très inspirés, et surtout des séquences surréalistes du plus bel effet, pour certaines très réjouissantes (l'introduction, la scène du harem...). Par ailleurs, outre le casting féminin charismatique, Marcello Mastroianni est impérial dans le rôle du réalisateur fatigué, qui se retrouve aux prises avec ses conquêtes et ses souvenirs d'enfance. Un classique du cinéma italien.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2015
    Film destiné aux critique de cinéma et non au public car ne correspondant pas à un spectacle de distraction.
    Par défaut, film destiné aux amoureux qui cherchent à s'embrasser dans une salle obscure.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2015
    On m'avait vendu Huit et demi comme étant l'équivalent italien du Mépris, qualitativement parlant. S'il possède des qualités de réalisation indéniables, il reste pourtant plus difficile d'accès.

    On suit Guido, un réalisateur italien, magnifiquement interprété par Marcello Mastroianni, qui souffre du syndrome de la page blanche alors qu'il doit terminer son prochain film. Face à une déprime grandissante, il se réfugie dans ses souvenirs et ses fantasmes pour remédier à sa perte d'inspiration.

    L'oeuvre retransmet bien l'état de fatigue constant du héros, qui est constamment harcelé par le producteur, le scénariste, les acteurs et ses proches. Les questions fusent dans tous les sens et Guido ne sait plus où donner de la tête. On ressent parfaitement la confusion qui règne dans son esprit.

    Cette confusion se retrouve dans les scènes qui se passent dans la tête du réalisateur. Au départ cohérentes et plausibles, elles vont se faire de plus en plus farfelues à mesure que l'histoire avance, le sommet étant atteint avec le fameux harem. Fellini use de beaucoup d'imagination pour ces séquences, avec beaucoup de trouvailles visuelles. Toutefois, l'entrée dans l'imaginaire se fait de manière abrupte, et la sortie l'est tout autant. A chaque début de scène, il nous faut quelques instants pour comprendre où nous sommes et Fellini ne nous prend pas par la main. C'est dommage, parce que cela nuit à la compréhension, bien qu'on s'y fasse vite.

    Un cran en dessous du Mépris, Huit et Demi possède néanmoins de nombreuses qualités, il serait bête de passer à côté. Ce premier Fellini était une expérience intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Fellini disait de lui même qu'il était un escroc. Ce film le prouve. Très beau visuellement et doté d'un casting parfait, le fond n'est en fait que ses doutes de réalisateurs jetés sur la pellicule au milieu de personnages fantasmagoriques sortis de son imagination, certes féconde. A réserver aux cinéphiles avertis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mai 2014
    une photographie brillante et un Maestroianni grande classe, ça fait une formidable affiche pour le festival de Cannes. Cependant il est difficile de suivre le réalisateur dans cette histoire, ou son double filmographique se retrouve dans une impasse scénaristique, même si son ironie mordante reste bien présente. Alors que le héros décide finalement de laisser tomber son projet baroque Fellini va qu'en à lui en faire son pain habituel, pas toujours digeste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Abandonnant le néo-réalisme italien pour des films un poil plus onirique, Federico Fellini signe avec "Huit et demi" une sorte d'autobiographie dans laquelle il traite à la fois de son métier de cinéaste en mettant en rapport des événements de son enfance. Ainsi, en plus de séquences nostalgiques quant au temps qui passe, on a le droit à une vive critique de la société cinématographique italienne, un peu à contre courant de la critique des soirées mondaines de "La Dolce Vita". Quoi que la véritable puissance du film réside surtout dans son ambiance nostalgique, dans laquelle le personnage de Guido, interprété par Marcello Mastroianni et alter-ego de Fellini, erre sur les plateau de tournage, dans l'hôtel de la station balnéaire ou il est censé travailler sur son film, entouré de ses producteurs, acteurs, de sa femme, sans but précis. "Huit et demi" est un film sur la dépression. La dépression d'un cinéaste las et fatigué de remplir les mêmes conditions pour réaliser ses films, en côtoyant des êtres pingres, soucieux de leur popularité au sein du business. C'est un véritable coup de gueule que lance Fellini avec ce "Huit et demi", dans lequel il clame son dégoût concernant les liens sociaux effectués dans l'industrie cinématographique, et la capacité d'autodestruction qu'il procure. Toutefois, les plus belles scènes sont celles des souvenirs de Guido, qui possèdent une véritable âme et un grand sentiment nostalgique qui touche directement le spectateur. Du moins, c'est à ces scènes que j'ai été le plus sensible, dans lesquelles la réalité côtoie le rêve.
    Car "Huit et demi" fonctionne comme un rêve éveillé, dans lequel le spectateur se promène et suit les états d'âme du personnage principal, tandis que la comédie humaine bat son plein aux alentours. "Huit et demi" est une oeuvre majeure de Fellini, sorte d'oeuvre testamentaire, de plaidoyer, et de coffre à souvenirs. Un film poétique et nostalgique réalisé par une main de maître.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    "Huit et demi" est un bijou d'inventivité, de créativité, de magie, de mise en scène, de rêves, de fantastique, de tout... Il fait partie du top 3 des films de Fellini. La performance de Mastroianni est inoubliable, le Noir et Blanc est magnifique. Génial.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Voici un classique qui n'a rien de classique. Avec ce film, Fellini rompt définitivement avec le néoréalisme de ses débuts et laisse libre cours à une imagination plus baroque, plus fantasmatique. Il met ici en images la confusion qui règne dans la tête d'un cinéaste impuissant, son double. Trois ans après La Dolce Vita, le réalisateur traversait effectivement un désert créatif. Son talent, paradoxal, a été de trouver l'inspiration dans ce manque d'inspiration, de faire un film sur l'incapacité à faire un film... Mise en abyme et autobiographie. Fellini zappe entre réalité et imaginaire. La présence, soûlante et parasite, de son entourage proche se mêle aux cauchemars et hallucinations. Les visions du passé, les problèmes de couple, les vérités et mensonges, les grandes questions sur l'art, la politique, la religion se fondent en un maelström d'angoisse, de culpabilité, de lassitude. Il y a là une virtuosité tournoyante, bien servie par un superbe noir et blanc, et bien accompagnée par la célèbre musique de Nino Rota. Mais le principe même de narration, débridé, est aussi particulièrement déroutant. Si l'on est saisi par les cauchemars du début, admiratif devant la scène du harem, amusé par la représentation du désir sexuel (femme-monstre, plus que plantureuse), il n'en est pas moins difficile de ne pas se perdre et de ne pas lâcher prise, parfois, sur la longueur.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    71 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Un film radical et diablement intelligent, qui se distingue par une mise en scène éclatante lors de la représentation des fantasmes de Guido, les meilleurs moments, aussi drôles que créatifs, avec une réflexion poussée sur le métier de réalisateur. Le héros est aussi sympathique qu'énervant, dans sa semi-immaturité assumée, et invite le spectateur à le suivre avec allégresse. Dommage que la post-synchronisation soit aussi approximative, mais la technique de l'image rattrape les ratés du son, avec des contrastes de noirs et de blancs absolument magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2013
    Artistiquement parlant, le film est difficilement égalable. En effet, le metteur en scène ensuit des scènes expérimentales, en jouant sur l'enfance, la religion et les femmes de manière très (voire trop) précise, ce qui donne une impression de ralenti sur chacune des séquences. Heureusement que cette lenteur insert un jeu d'acteur excellent et d'une rare beauté, que ce soit par les dialogues, les silences ou les regards; car le film paraît tout de même un peu longuet.
    La deuxième partie de 8 1/2 est bien plus puissante par l'affluence de différents thèmes centraux, de sous thèmes, de personnages primaires, secondaires et tertiaires (Harem) et de décors extrêmes : on ne sait plus quoi regarder, c'est impressionnant.
    Les 30 premières minutes sont introductives et ne laissent pas la place à l'émerveillement, qui surgit par contre vers le milieu du film, et qui n'arrive plus à partir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Puisqu'il est si difficile de définir ce que sont les choses, on ne peut que commencer à les définir par ce qu'elles ne sont pas.
    8 1/2 n'est pas un film du parfait cinéphile, ni un film hermétique sur le cinéma, ni un film bourgeois. 8 1/2 n'est rien d'autre qu'un film sur un homme à la plus simple des quêtes, mais aussi la plus difficile, celle de redevenir familier à lui même.
    Éloge de la fuite, des désirs en devenir, 8 1/2 est aussi une digression mélancolique sur le passage de l'enfance au monde des adultes, montrant ô combien il est difficile dans ce monde de lutter contre la superficialité, le sérieux de la norme, et pouvoir exprimer sa personnalité sans avoir le sentiment de se trahir soi même et de trahir les autres.
    On ne peut enfermer le propos du film dans la création. Bien plus que cela, 8 1/2 est un acte de sincérité mis en mouvement par le silence, bien avant les films de Kubrick (2001, Barry Lyndon, Shining, Eyes Wide Shut) qui consacreront ce silence en un maître à penser du spectateur, objectivant ainsi le questionnement intérieur de Guido en une véritable expérimentation sur le langage cinématographique.
    Pour finir, 8 1/2 n'est pas un film de la caricature mais de la nuance, pas un film sur la dépression mais sur l'amusement, pas un film sur l'inspiration mais sur la respiration, pas un film sur le silence mais sur la musique. Un film qui parait complexe car il est sur la simplicité.
    La grâce avec laquelle Fellini introduit le rêve dans son art n'a pas son pareil dans le petit univers du grand écran. Le mystère avec lequel il filme la beauté est envoûtant; l'originalité et malice avec lesquelles il raconte, essentielles.
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