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    Huit et demi
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    4,0
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    112 critiques spectateurs

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    Niels C.
    Niels C.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Rarement il m'a été donné l'opportunité de voir un film aussi exigeant que 8 1/2.

    La relation autobiographique qu'entretient Fellini avec ce film est évidente, tant les doutes et les obstacles rencontrés par Guido en tant que metteur en scène sont criant de vérité. On nous présente également sa vision de la femme, et son incapacité à aimer. En cela la scène du repas avec toutes les conquêtes amoureuses est un sommet de cinéma.

    Niveau mise en scène, la maitrise est absolue, et on sent toutes les influences qu'à recuperé Scorsese. Les scènes oniriques sont une leçon de montage et de surréalisme.

    Ma seule "réserve" est le fait que j'ai finalement été perdu dans la narration, ne sachant plus différencier le rêve du réel. Alors il est évident que Fellini voulait atteindre ce but, pour mieux nous imprégner de la crise existentielle de Guido, mais je dois avouer qu'il m'a fallu redoubler de concentration.

    A terme, 8 1/2 est un film extraordinairement libre, qui évite l'écueil du manque de maitrise (comme dans OUATIH par exemple), Fellini s'amuse et ça se sent. Il est nécessaire néanmoins de se laisser embarquer dans l'onirisme du métrage pour éviter d'en sortir immédiatement, ce qui en fait un film extrêmement exigeant.
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 316 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Fellini en liberté - comme le montre le début du film - pour décrire les affres de la création et les coulisses du cinéma, mêlées à des souvenirs d’enfance… La photo NB et les plans sont splendides, la technique admirable… Film marquant, trop long, au montage original, avec des scènes superbes (la Saraguina), dont je n’ai pas tout compris. Les actrices sont remarquablement filmées.
    Le titre? : la huitième œuvre et demie du cinéaste, les courts-métrages comptant pour un demi.
    Eselce
    Eselce

    1 404 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Bon... Si l'on accroche les premières minutes, on peut tenter d'aller plus loin... C'est aussi creux qu'ennuyeux tant dans les dialogues que dans les personnages, la décoration et le contenu. Les voix sont très monocordes. Les femmes sont très irritantes... Bref, c'est chiant et il m'est très difficile d'aller au bout.
    Alain D.
    Alain D.

    595 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Coécrit et dirigé par Federico Fellini, "Huit et demi", est une suite d'épisodes fabriqués de rêves. Au travers de son personnage principal qui est cinéaste, le réalisateur Italien évoque, ses amis ou "souteneurs", son travail de recherche de scénario ou de casting. Il nous offre en confidences, ses souvenirs, ses rencontres, ses fantasmes et délires, cauchemars ou obsessions...
    Peu amateur de ce type de scénario, l'intérêt pour ce film, Oscar du Meilleur film étranger en 1964, s'est trouvé dans sa très belle photographie, ses décors spacieux de grande classe et sa BO composée par Nino Rota devenue culte.
    A L'affiche : un fantastique Marcello Mastroianni qui porte le film, une sensuelle Anouk Aimée (dans le rôle de Luisa sa femme) que l'on voit trop peu, une lumineuse Claudia Cardinale et une très belle prestation de la grande Sandra Milo (Carla), aussi présente dans Le Parrain (72), Amarcord (73), et Casanova(76).
    Alasky
    Alasky

    354 abonnés 3 427 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2020
    La photo et l'esthétisme de ce film sont sublimes, c'est sûr. Les acteurs et actrices sont filmé(e)s de façon si poétique, c'est plein de charme à l'italienne. J'ai moins accroché à l'histoire car trop complexe et trop fantasmagorique à mon goût. Et puis c'est super long. Peut-être trop difficile d'accès pour les non-cinéphiles avertis.
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2020
    Décidément je n'arrive pas à accrocher aux films de Fellini. C'est sans doute moi qui ne suis pas à la hauteur de l'ambition de cette oeuvre, ou, je dirais plutôt, de sa prétention. Peut-être aussi faudrait-il que j'essaie de lui donner une seconde chance, en revoyant ce film en version française.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Si l’on doit considérer La Dolce Vita et 8 ½ ensemble, on n’a aucun mal à voir la continuité dans une duologie de la décadence où Mastroianni, s’il change de rôle, hérite du même dilletantisme, cette fois non à l’échelle du parasitisme journalistique, mais à celle, plus évanescente encore, qui est celle de l’artiste. Anouk Aimée trouve aussi un rôle du même genre que précédemment, et le casting s’enrichit de Claudia Cardinale comme d’une dernière pièce manquante.

    Le peu de dimension analytique que Fellini perd entre les deux œuvres, il le compense par une composition de l’image qui fait figure d’apothéose dans sa maîtrise de la lumière. Ses scènes sont comme des tiroirs qu’il ouvre et déforme à volonté, intégrant des ”sous-scènes” qui sont presque difficiles à lire pour le spectateur contemporain dans un décor de noir et blanc minimisant naturellement le relief.

    Fellini est un grand distrait qui, nous semble-t-il, aurait pu créer ce film sans le faire exprès ; d’ailleurs l’idée lui en est bel et bien venue en oubliant ce qu’il voulait en faire. Il avait pris l’habitude d’attacher une note pour lui-même à la caméra durant le tournage : ”rappelle-toi que c’est une comédie”. Malgré cela et même si le titre est une fraction, tout dans 8 ½ est inattaquablement entier. Il n’y a aucune surprise à ce que La Bella Confusione devînt le film favori de Lynch – même ce titre de travail en témoigne. Et aussi celui de Fellini, tous réalisateurs confondus (si si !).

    Difficile de se dire que l’histoire qu’il fait traverser à Mastroianni comme à son avatar soit la sienne propre. L’œuvre est effroyablement autobiographique et volontaire, pourtant c’est juste une émanation de son caractère. Ce qui est vraiment lui, c’est la vision d’une Italie qui revient à la décadence, entre le personnage du critique déjà new age qui défend l’art si fort qu’il en vient à le haïr, et un engouement pour le balnéaire qui transforme les villégiateurs en oligarques romains – ils sont entogés pareil.

    Ses personnages parlent la bouche pleine, parfois de sujets qu’il est déjà plus facile d’aborder depuis La Dolce Vita – une évolution des mœurs qu’on doit en partie au ”regista” lui-même et dont il bénéficie ici des intérêts bien peu tardifs pour former une essence encore plus parlante de ce qui fait et défait un grand artiste.

    Pour en finir avec cette comparaison peut-être malvenue d’un chef-d’œuvre avec un autre, je suis poussé à la concession que je considère le second comme légèrement inférieur, sauf au niveau photographique. Mais je vois ce qui a plu à Lynch et je partage son opinion pour cet opus majeur où Fellini glisse sa propre concession : celle du pouvoir octroyé au cinéma qui le rend capable d’éduquer ou de corrompre des millions. C’est là, en effet, que réside la vraie responsabilité, la vraie pression du créateur reconnu, surtout dans un pays dont les intellectuels affectionnent l’invective contre un catholicisme étouffant.

    8 ½ accomplit l’exploit d’être un reflet à la fois symbolique et évocateur de tout ce que l’art avait peur de ne pas savoir exprimer – une peur nouvelle, héritée de la vague hollywoodique européenne d’après-guerre en même temps que les paparazzi. Sa morale est furtive mais criante de justesse.

    ”La felicità consiste nel poter dire la verità senza far mai soffrire nessuno.”

    « Le bonheur consiste à pouvoir dire la vérité sans jamais blesser personne. »

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    140 abonnés 2 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Un film dont il faut avoir la clef, il ne se donne pas, il se trouve, bien loin d'un film populaire.
    Charlotte28
    Charlotte28

    125 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    Malgré une maîtrise esthétique certaine et un casting brillant virevoltant autour du charismatique Marcello Mastroianni, la réflexion continue sur l'inspiration artistique sous forme de mise en abyme itérative sombre rapidement dans un bavardage engourdissant manifestant le questionnement voire les angoisses du réalisateur, rendant le propos très personnel mais aussi difficile d'accès émotionnellement. Un tourbillon de références qui devient un ennuyeux tournoiement incessant.
    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    « Huit et demi » : on dit que le titre a été choisi par Federico Fellini car il s’agissait de son 8ème long métrage et qu’il avait du mal à le finir. C’est faux en termes de filmographie mais la légende est belle d’autant qu’elle reflète très bien le thème du film. Le titre initial « La Bella Confusione ») était tout aussi annonciateur !
    Guido Anselmi interprété par Marcello Mastroianni est bel et bien Fellini lui-même. C’est un cinéaste qui hanté par le fait de savoir « si le cinéma est un art ou un divertissement », n’arrive pas à accoucher de son prochain film et va se reposer dans une station thermale avec sa maîtresse Clara (Sandra Milo) un peu exubérante et qu’il fait loger dans un hôtel près de la gare … Durant la cure et la prise des eaux (avec une très belle scène où Claudia Cardinale intervient), il va revivre certaines scènes de son passé (cf. le grenier, les tonneaux de vin, la femme forte aguichant les enfants contre une piécette, l’école catholique, son père…) mais aussi être poursuivi par son assistant, son producteur, des acteurs et leurs agents, ses amis … et derrière ses lunettes noires il aura bien du mal à fuir et son quotidien va virer à un cauchemar névrotique. Notre réalisateur de plonger dans une série de séquences oniriques qui s’entrechoquent : « Tout est confus, mais cette confusion, c’est moi… dit-il mais finalement on retrouvera ces scénettes dans bon nombre des films ultérieurs de Fellini. La situation va se compliquer par l’arrivée de son épouse (Anouk Aimée) et par les « exigences » des catholiques (cf. la magnifique scène dans les thermes) et tout cela va venir se fondre dans une scène grandiose de poésie sur une plage avec un immense échafaudage, le tout sous la musique envoutante de Nino Rota, scène qui fait partie du patrimoine du cinéma international.
    Comme le dit lui-même Marcello/Frederico « réaliser (un film), c’est ma croix et ma joie ».
    Maximilien C.T.
    Maximilien C.T.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    Un film magnifique qui ne trompe pas, tellement le bon vieux Fellini, qui nous habitue à cet atmosphère , c'est où nous emmener
    Et que dire de la prestation du bon vieux mastroianni qui est l'alter ego type du concepteur du film !
    Film à voir et revoir
    Nicolas S
    Nicolas S

    44 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Les 90 premières minutes de 'Huit et demi. sont remarquables de dynamisme, de virtuosité : à des saynètes satiriques et méta sur le monde du cinéma et de la jet set succèdent des passages oniriques - souvenirs ou hallucinations - d'une rare beauté.
    Cependant, dès qu'il resserre son sujet sur le rapport du réalisateur aux femmes, 'Huit et demi' devient irritant et prend bien vite la forme d'un bête règlement de compte de Fellini avec le monde entier. Dommage.
    7eme critique
    7eme critique

    537 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Du cinéma novateur !
    Beaucoup de dialogues et de musiques, mais surtout une belle et fraîche mise en scène. La réalisation de Federico Fellini sort clairement des sentiers battus ; ce regard neuf à la fois dynamique, intrigant, et techniquement remarquable, viendra donner tout l'intérêt à ce "Huit et demi", l'envoyant tout droit dans les indispensables du 7ème art. Un exercice particulièrement original, avec un brin de folie que l'on est pas prêt d'oublier.
    Benjamin A
    Benjamin A

    714 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Difficile d'appréhender Huit et demi une fois la découverte finie, difficile de lui donner un sens, de bien comprendre toutes ses pistes, réflexions et idées, difficile aussi d'y déceler toutes les obsessions de son auteur, mais quelle émotion... Et si c'était ça l'art ? Surtout de l'émotion et des sensations et Fellini l'avait très bien compris, comme c'est le cas sur chacune de ses œuvres que j'ai eu l'occasion de voir.

    Dès les premières séquences où il met en scène le cauchemar de Guido, un cinéaste en cure de repos, le ton est donné et Fellini nous entraîne dans un tourbillon d'images magnifiques, mêlant, sans transition apparente, la réalité, les fantasmes ou encore l'imaginaire. Tout tourne autour d'un cinéaste soignant une dépression, s'échappant régulièrement d'un monde dans lequel il est mal à l'aise et voyant toute une galerie de personnages le réclamer, de ses amis à sa femme en passant par sa maîtresse.

    Une galerie de personnages aussi intéressante que parfois fascinante, et ce qu'importe leur temps d'apparition à l'image de Luisa ou Claudia, cette dernière offrant l'une des plus belles scènes qui m'ait été donnée de voir. Fellini axe son film autour de la fuite du monde réel et, à travers son alter ego à l'écran, évoque de nombreuses images du passé où l'enfance, la religion et ses rêves sont abordés. Chaque centimètre de pellicule se révèle être d'une grande richesse et surtout émotion, où Fellini nous immerge dans la vie de ce cinéaste, partageant son intimité mais aussi ses fuites vers l'imaginaire ou son passé, trouvant toujours le bon équilibre et l'osmose parfaite entre ces univers dont la frontière est bien floue.

    Tout le long de l'oeuvre, Fellini met en place une ambiance envoûtante, puissante et mélancolique, montrant une grande maîtrise derrière la caméra pour ne pas perdre le spectateur malgré sa narration particulière. Il met en scène ses propres interrogations à travers cette mise en abyme où de nombreuses âmes vont apparaître, errer et disparaître, qu'elles soient fantasmées ou non, le tout sublimé par l'extraordinaire partition de Nino Rota. Marcello Mastroianni n'est pas acteur jouant un rôle, il est Guido, et retranscrit à merveille ses névroses, son côté séducteur et l'affrontement face à ses fantômes passés tandis que Claudia Cardinale n'a peut-être jamais été aussi magnifique et inoubliable, éclipsant même les pourtant excellentes Anouk Aimée et Sandra Milo.

    Une oeuvre assez difficile à appréhender et dont il est bien compliqué d'en cerner tous les contours dès la première vision mais quelle oeuvre ! Envoûtante et dont chaque seconde se révèle d'une grande émotion et richesse, Huit et demi permet à Fellini de signer l'une des plus belles œuvres d'art qu'il m'ait été donnée de voir.
    Jonathan M
    Jonathan M

    133 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Fresque transalpine pour le-dit, chef d'oeuvre du cinéaste italien. Si on confronte Federico Fellini à l'épreuve du temps, il obtient une appréciation dite "passable". Dans un brouillon organisé, mais brouillon quand même, on est d'abord piqué par le moustique de la féérie et de l'enchantement pour... pas grand chose. Total respect pour l'oeuvre, mais Huit et Demi sonne parfois le glas du "m'as-tu vu". Bavard, exubérant, fastueux et...fastidieux. On se rend vite compte que l'essentiel qui nous est montré est un caprice de cinéaste, qui tape sur la profession en la caressant. Donné comme fondamental dans un parcours cinéphilique, l'emballement n'est pas au rendez-vous.
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