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Jamais (...) Maddin ne donne l'impression de capter un ballet. Cette chorégraphie qui apporte une distanciation supplémentaire, il la prend à bras-le-corps et, de contrainte, la retourne en puissance graphique, en élan touchant parfois au vertige. Sans se départir de sa marque, où l'humour fricote avec la poésie.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Nous déléguerons pour une fois la synthèse à un confrère américain : "Intelligent et éblouissant. Imaginez le Nosferatu de Murnau refilmé par Kenneth Anger, monté par un Eisenstein accro à la cocaïne et produit pour l'émission Masterpiece Theatre." C'est exactement ça, avec une pointe de Carmelo Bene en plus.
Ce Dracula tiré d'un ballet est à la fois d'un érotisme exquis et d'une acuité politique réjouissante.(...) Cet iconoclasme porte ses fruits : le film tient son rythme sensuel, mieux sans doute que si le cinéaste s'était contenté de filmer un ballet.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Dans son noir et blanc ombré de fumée, opacifié de gaze, rehaussé de lumière vive, sans un mot, tout en musique, dansé plutôt que joué, ce Dracula redonne vie à la créature de Bram Stoker tout en incarnant l'obsession continuelle de Guy Maddin, cette ambiguïté mélancolique et déraisonnable : l'androgynie.
Adaptation d'une chorégraphie de Mark Godden pour le Canada's Royal Winnipeg Ballet, elle-même inspirée du Dracula de Stoker, ces "pages tirées du journal d'une vierge" se révèlent moins brillantes que les oeuvres précédentes du petit maître canadien. La forme y est certes toujours aussi "années 1920".
(...) un objet filmique très organique, protéiforme, parfois d'assez mauvais goût, souvent freiné par des scènes dansées trop longues, mais qui, malgré cela, parvient à donner vie à un nouveau visage de cet antique Dracula.
La critique complète est disponible sur le site Positif
(...) nous sommes restés de glace devant ces vampiriques chichis vaporeux. L'avant-garde expérimentale, désolé, on n'arrive pas à en dire plus que ça : on n'y comprend rien.
La critique complète est disponible sur le site Aden
(...) au lieu d'exalter le mouvement, les coupes incessantes de ce film qui compte près de 2000 plans le neutralisent, le génie de postproducteur de Maddin vampirise chorégraphie, décors, danseurs et références cinéphiles.
Télérama
Jamais (...) Maddin ne donne l'impression de capter un ballet. Cette chorégraphie qui apporte une distanciation supplémentaire, il la prend à bras-le-corps et, de contrainte, la retourne en puissance graphique, en élan touchant parfois au vertige. Sans se départir de sa marque, où l'humour fricote avec la poésie.
L'Humanité
Nous déléguerons pour une fois la synthèse à un confrère américain : "Intelligent et éblouissant. Imaginez le Nosferatu de Murnau refilmé par Kenneth Anger, monté par un Eisenstein accro à la cocaïne et produit pour l'émission Masterpiece Theatre." C'est exactement ça, avec une pointe de Carmelo Bene en plus.
Le Monde
Ce Dracula tiré d'un ballet est à la fois d'un érotisme exquis et d'une acuité politique réjouissante.(...) Cet iconoclasme porte ses fruits : le film tient son rythme sensuel, mieux sans doute que si le cinéaste s'était contenté de filmer un ballet.
Libération
Dans son noir et blanc ombré de fumée, opacifié de gaze, rehaussé de lumière vive, sans un mot, tout en musique, dansé plutôt que joué, ce Dracula redonne vie à la créature de Bram Stoker tout en incarnant l'obsession continuelle de Guy Maddin, cette ambiguïté mélancolique et déraisonnable : l'androgynie.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Les Inrockuptibles
On peut trouver vain ce genre de projet, mais force est de constater qu'il n'est pas dépourvu de style, de beauté poétique, de lyrisme et de panache.
MCinéma.com
Adaptation d'une chorégraphie de Mark Godden pour le Canada's Royal Winnipeg Ballet, elle-même inspirée du Dracula de Stoker, ces "pages tirées du journal d'une vierge" se révèlent moins brillantes que les oeuvres précédentes du petit maître canadien. La forme y est certes toujours aussi "années 1920".
Positif
(...) un objet filmique très organique, protéiforme, parfois d'assez mauvais goût, souvent freiné par des scènes dansées trop longues, mais qui, malgré cela, parvient à donner vie à un nouveau visage de cet antique Dracula.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Aden
(...) nous sommes restés de glace devant ces vampiriques chichis vaporeux. L'avant-garde expérimentale, désolé, on n'arrive pas à en dire plus que ça : on n'y comprend rien.
Cahiers du Cinéma
(...) au lieu d'exalter le mouvement, les coupes incessantes de ce film qui compte près de 2000 plans le neutralisent, le génie de postproducteur de Maddin vampirise chorégraphie, décors, danseurs et références cinéphiles.
TéléCinéObs
L'exercice manque de souffle, de conviction et de justification artistique. Un coup pour rien.