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Diricawl
2 abonnés
102 critiques
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3,5
Publiée le 3 avril 2024
Ce film est un film historique sur une partie de la vie du Che, que l'on connaît souvent mal. En effet, dans ce film on suit la transition, la transformation d'un homme, un jeune qui s'apprête à devenir un médecin de ville qui va en faite devenir une grande figure révolutionnaire d'Amérique latine. Ce film est un film humain, qui nous montre des humains, le film est une sorte de rétrospective de l'Amérique latine des années 50-60, et qui aujourd'hui a encore malheureusement les mêmes problèmes. Le film nous montre des paysages, des coutumes, des habitants, ce film est à la limite du reportage, un reportage sur l'évolution des sociétés et d'un homme. Le film est bien construit, mais peut être un peu simple, même si l'adaptation du livre empêche le réalisateur d'explorer un peu, j'aurais aimé ressentir plus de choses!
Un très bon film historique à découvrir de suite, pour en apprendre plus sur Che Guevara et sur les relations humaines en général !
Je ne connais rien de l'homme Che Guevara (enfin, pas grand chose, pour moi, il était cubain, c'est dire). J'ai donc regardé ce film sans à-priori, et je dois avouer que j'ai aimé : les rencontres, les paysages, les galères. Certes, pour deux jeunes hommes sans le sous, ils vivent plutôt bien et ne se posent pas de problème d'essence, mais ce détail m'a fait sourire. Ce film a eu l'avantage pour moi d'en connaitre un peu plus sur les docteur Guevara avant qu'il ne devienne commandant, sans avoir besoin de lire la prose aride de Wikipedia.
Revenant sur la genèse du personnage Che Guevara, un road-movie initiatique intéressant et plein d'humanité, mais terni par quelques longueurs, à travers le continent sud-américain, porté par la complicité du duo Gael Garcia Bernal/Rodrigo de la Serna. 3,25
Quel magnifique film ! Je pensais voir un film sur le révolutionnaire Che. Pas du tout. C'est le Che avant le Che. Mais surtout une extraordinaire virée initiatique en Amérique latine, un voyage dans les années 50 dans des territoires oubliées : Chili, Pérou, Amazonie. La découverte de la misère et de l'injustice des indiens. A la source du destin du futur révolutionnaire. Tout cela peint avec beaucoup de finesse, de tact, de sensibilité et d'émotion. Mais aussi de talent. Qui compose un film rare A voir, bien sûr
Entre le documentaire et le film à petit budget De la vie étudiante à la triste réalité du voyage 2 Hommes partent en voyage en quête d'humanité, de verite, de sens l'un continuera sa voix et décidera d'aider l'autre s'en ira pour rester à jamais El commandante
Un grand film qui retrace le périple du Che et Alberto Granado en amérique latine en 1952. Un grand souffle et une forte émotion le traversent et croissent en intensité à la fin du film. La prise de conscience de l'injustice qui frappe les plus faibles s'est faite pour Ernesto Guevara pendant ce voyage initiatique. Écouter la derniere chanson Al otro lado del rio, superbe parabole, qui résume la transformation du Che durant ce périple.
Film où on part directement dans une époque et des paysages de fou, avec un réalisme assez dingue, et du coup je découvre au milieu du film que c'est une histoire vraie, donc déçu que ça soit pas une fiction (moins une étoile). Idéal pour s'échapper de son quotidien
Le récit du trajet en moto à travers le continent sud-américain, d'Argentine au Vénézuela, d'Ernesto "Fuser" Guevara (Gael Garcia Bernal) et Alberto Granado (Rodrigo de la Serna) au début des années 50. Les nombreuses rencontres, les visages, les lieux traversés de Valparaiso au Macchu Piccu en passant par l'Atacama ou l'Amazonie péruvienne sont autant d'appels à prendre la route. L'amitié entre les deux compagnons et leur complémentarité rendent le périple passionnant. Et bien entendu, comme tout voyage initiatique, Diarios de Motocicleta ne se contente pas de montrer des paysages photogéniques mais également les inégalités et les injustices de la civilisation sud-américaine, indivisible et unique depuis le Mexique jusqu'au détroit de Magellan, qui influeront dans la construction de la pensée de ce jeune étudiant en médecine passionné, idéaliste et généreux., le futur Che Guevara.
Carnets de Voyage est un film qu'on pourrait encore faire aujourd'hui : deux jeunes Argentins aventureux et naïfs qui partent sur une vieille moto faire le tour de leur continent pour y trouver leur voie, c'est l'utopie devenue mainstream d'un périple initiatique en globe-trotter qui est le rêve de beaucoup. On l'a vue et revue : quoi de nouveau ?
Salles ne cherche pas à donner une impression différente de ça, se contentant presque du romanesque afin d'offrir à la fois un roman, un road trip et une échappée. De ces genres, le film a le starter pack et n'en fait rien de précis. Le goût de la découverte, l'espoir, la prise de conscience... c'est de l'art facile. Jusqu'à ce que ça ne soit plus seulement de l'art.
Capable d'une improvisation étonnante et souvent documentaire, le film se pare de toutes les couleurs d'un voyage véritable en n'hésitant pas à se laisser enrichir sans préméditation par l'authenticité des contacts humains.
Ne se présentant comme la biographie de jeunesse du Che que lors d'un bref clin d'œil, il serait réducteur d'en parler comme un starter pack à peine revisité. Pas très réducteur : c'est un film discret, trop télévisuel et aussi peu révolutionnaire que le Che l'était encore à l'époque de son aventure. Mais en s'étant ouvert à la découverte, il est aussi devenu un objet de redécouverte : sans nous dire qui était le Che ni ce qu'il a vécu, il retrace vraiment ses pas et offre une belle expérience de pensée sur ce qu'un tel voyage peut apporter à quelques décennies d'écart.
4 568 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 1 avril 2021
Carnets de voyage est un récit de la vie du Che avant qu'il ne devienne une figure politique révolutionnaire. Nous suivons le Che et son ami dans un voyage à travers le pays et un voyage vers l'inconnu. Le film est magnifiquement filmé il donne vraiment envie de voyager et d'aller voir certains des pays d'Amérique centrale et du Sud. Les acteurs sont superbes. Gael Garcia Bernal n'est pas un nouveau venu à l'écran. Il a livré des performances étonnantes dans d'autres films. Il ne déçoit pas et le nouveau venu Rodrigo De La Serna offre également une excellente performance. Quelles que soient vos opinions politiques et personnelles sur le Che vous sortirez de ce film en vous sentant un peu mieux pour l'humanité...
"Carnets de voyage" est un film très intéressant. Dès le début, on nous annonce la couleur, ce n'est pas un film d'action, c'est un fragment de vie de deux personnes et le film tient sa ligne de conduite. Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce voyage géographique d'une part qui deviendra par la suite un voyage intérieur. Au delà de l'aura que peut dégager le mythe de Che Guevarra, j'ai eu une envie folle de voyager durant toute la première partie du film. La seconde, plus intimiste, me plait davantage car on lâche la moto pour mettre l'humain au centre du récit. Par moment cela manque un peu de rythme mais c'est un long métrage qui mérite le coup d'oeil notamment pour les sensations et les réflexions qu'il peut nous procurer.
Superbe nouveau cours d’espagnol, comment ne pas aimé cette belle virée cinématographique en moto sur toute la longitude d’Amérique latine, avec ces paysages qui me parvienne, les vestiges incas du Machu Picchu, que c’était magnifique à voir. La traversée avant la démagogie sociale et marxiste d’Ernesto Guevara, l’Argentine, son pays et point de départ, frontalier avec le Chili, un passage chez l’ancienne civilisation perdue, ensevelie, déterrée, déblayée par les conquistadors espagnols marquant au fer rouge l’histoire du Pérou, et accostant au Vénézuéla. Le carnet de route d’un jeune monsieur qui allait devenir le « Che », révolutionnaire argentin en faveur de la justice sociale à Cuba, un désir et une vocation, pas seulement mais aussi dans tout le continent sud-américain, apprenant le métier de médecin et l’exerçant auprès des populations locales, la rudesse du terrain profond face à la désillusion des promesses gouvernementales. Le basculement vers la politique lui prédestine sans aucun doute au sort funeste, ses nombreux ennemis contre-révolutionnaires appuyés par l’ogre américain via les super-agents de la CIA, spécialisés dans les assassinats d’homme qui fit de l’ombre à leur hégémonie sur la région, l’attendit fermement à son retour de l’euphorie cubaine, l’Argentine🇦🇷Peronienne échappa au communisme mais pas à l’autre dérivé de son histoire.
Après "Dark water" et récemment "Sur la route", ma troisième incursion dans la filmographie de Walter Salles et certainement son oeuvre qui m'a le plus touché. Le road-movie étant le genre cinématographique idéal pour symboliser la prise de conscience d'un protagoniste, le réalisateur brésilien livre ici un film au style très académique mais d'une portée et d'une puissance narrative hors du commun qui revient sur la jeunesse et l'émergence des idées révolutionnaires de l'un des personnages historiques les plus emblématiques du vingtième siècle, Che Guevara. Malgré quelques petites longueurs, un long-métrage porté par sa mise en scène très subtile quoique assez classique et surtout par la magnifique prestation de Gael Garcia Bernal. Un très beau film.
La jeunesse d'Ernesto Guevara, son périple et la naissance de sa conscience. Le voyage d'étudiants va se transformer en en voyage révélateur que Walter Salles magnifie avec une objectivité au raz des pâquerettes. Les clichés du road movie initiatique sont tous là, des rencontres opportunes et déterminantes, des évènements, des injustices, des décisions etc. Sauf que l'on parle d'un personnage historique. Et ce "héros" est montré sans aucun recul, avec beaucoup d'emphase et d'empathie. Une scène résume bien le film, lorsque Guevara traverse le fleuve à la nage pour rejoindre les pauvres villageois. Ridicule de démonstration exagérée de l'engagement, évident, du Che. A l'image du film lui-même, qui ne cherche même pas la réalité historique et se contente d'essayer de prouver par A B que Guevara était un mec sympa.