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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 septembre 2012
Tres bon road-movie sur une partie de la vie du grand CHE ! Le film possede de tres bonnes choses telle de tres beaux decors , des acteurs tres plainsant , une belle photographie ! Mais souffre de quelques longeurs et le film est un peu repetitif ... Mais cela ne gache rien aux plaisir de voyage magnifique qui un peu comme Che Guevera nous change et nous ouvre les yeux ...
Walter Salles fait bien plus que lever le voile sur le passé d’Ernesto Guevara avant de rejoindre la guérilla cubaine, il nous offre une peinture pleine de force et d’authenticité de l’Amérique du sud. Le fait d’adapter les mémoires de ce jeune médecin idéaliste dont le voyage initiatique en compagnie de son meilleur ami ouvre les yeux sur la situation difficile de ses contemporains permet au film d’être une leçon d’humanisme éblouissante et de construire une narration en road-movie faisant apparaitre Guevara comme un équivalent latino-américain de Jack Kerouac. L’empathie que le réalisateur fait naitre entre le public et ses personnages se fait grâce à leur détermination contagieuse, à une peinture sociale indiscutablement bouleversante et à une mise en scène privilégiant de gros plans sur des regards très expressifs. La qualité de la photographie et la beauté des décors rendent certaines scènes de ce périple tout simplement inoubliables.
Un superbe film grâce auquel j'ai découvert GG Bernal. Ca sent bon l'évasion tout ça, à la sortie de la séance on a réellement envie d'enfourcher une bécane et de débuter un bon gros périple. Les images sont magnifiques, les personnages et les rencontres également. En plus de ça, le film nous donne une nouvelle vision du Che, autre que la sempiternelle image imprimée sur t-shirts et serviettes de bain. Bref un vrai bon film avec une histoire enrichissante, qui donne foi en les Hommes et nous ouvre un peu plus les yeux sur la réalité de l'époque (et encore actuelle) et le pourquoi de la naissance du leader à barbiche. Merci au réalisateur et "Hasta Siempre"!
Le film nous offre une vision très satisfaisante de la vie de Ernesto Guevara avant que celui-ci se batte parmi les communistes de différents pays latino-américain. On y apprend ce qui a poussé le célèbre révolutionnaire à faire ce pour quoi il est connu de nos jours, tout en découvrant l'amérique latine en même temps que les deux protagonistes, une amérique latine à deux faces, dont la beauté contraste avec les multiples inégalités révoltantes au sein du peuple. Les acteurs sont vraiment convaincants, et on se laisse très aisément porter par l'histoire, qui fait rêver et donne envie de prendre la route. Carnets de voyage est un chef d'oeuvre, qui ne peut laisser personne indifférent.
L’œil clair fixé sur un avenir radieux, une petite étoile rouge fichée sur le coin intérieur de la paupière, le jeune Che qui apparaît à l’affiche du film de Walter Salles sous les traits de l’angélique Gael Garcia Bernal aurait pu faire espérer aux révolutionnaires purs et durs une hagiographie ripolinée d’idées manichéennes et dégoulinante de beaux sentiments. Les idéologues du mythe guevariste en seront pour leurs frais et remiseront leurs tee-shirts rouges. " Carnets de voyage " est tout sauf une fresque emphatique et larmoyante. Le récit de ce voyage de jeunesse qui éveillera la conscience sociale d’Ernesto Guevara et de son ami Alberto Granado est avant tout un film sur l’apprentissage d’êtres humains ou comment se découvrir et se forger une identité en s’ouvrant aux autres. Les deux compères au fil de leurs pérégrinations observent, échangent et s’interrogent. Le road-movie, empreint au commencement de légèreté et d’humour insouciant, se charge par petites touches de gravité au fil des kilomètres traversés par la Vigoureuse de Granado dont les embardées et pannes à répétition illustrent en soi la tournure intense peu à peu prise par l’aventure. Mais ce sont surtout les visages et les mots des hommes et des femmes rencontrés tout au long de ce périple, en Argentine, au Chili ou au Pérou, qui ponctuent la prise de conscience des deux jeunes hommes de la réalité politique et sociale de leur continent, que ce soit la misère, les inégalités ou l’évocation des persécutions politiques. Adaptation du journal du Che et du récit de son compère, Alberto Granado, dont le visage de vieil homme apparaît dans les dernières scènes, " Carnets de voyage " est l’aboutissement réussi d’un projet ambitieux mené de manière exemplaire par Walter Salles et servi par des acteurs convaincants tels que Gael Garcia Bernal et Rodrigo de la Serna. Une très belle leçon tant d’humanité que de cinéma.
Ce film retraçant le voyage du che, avant de devenir qui il est devenu, possède quelques points forts et un argument intéréssant, sinon le scénario est assez banal, les personnages un peu clicheteux, la mise en scène convenue, vraiment pas de quoi sauter au plafond.
Passionnant voyage aux côtés du jeune Ernesto Guevara et de son compagnon de route Alberto Granado, « Carnets de voyage » est un film presque simple, mais c'est aussi sa grande qualité. Celui-ci a beau dire beaucoup de choses, évoquer la pauvreté en Amérique Latine, poser un vraie réflexion sur les espoirs et interrogations des deux héros, il n'en est pas moins clair, intelligent et même parfois très drôle, preuve que l'on peut rendre une histoire a priori pas très excitante presque fascinante lorsque on la raconte avec habileté et élégance. Le fait que le personnage principal soit le futur « Che » est presque un détail, et Walter Salles a d'ailleurs la grande intelligence d'y faire le moins d'allusions possibles, l'attachement à ce dernier s'avérant ainsi encore plus aisé. C'est tout simplement un beau film, qui n'hésite pas à mettre en opposition ses deux protagonistes principaux afin de mieux cerner leurs personnalités, à offrir des personnages secondaires aussi variés qu'attachants, le tout sans jamais perdre de vue cette notion du voyage, cet humanisme et ce regard quasi-social qu'il porte sur la période : une traversée à ne pas manquer.
Le film est un chef d'oeuvre, qui a su capté l'essence de la pensée, de l'écriture de ce jeune Ernesto Guevara en pleine métamorphose, et qui a su dépassé son fond (le journal de Guevara), par sa forme forte, puissante, pour en faire "le récit de deux jeunes personnes qui ont fait un petit bout de chemin ensemble", un récit universel, qui nous fait voyager, ressentir et réfléchir. Humaniste, visuellement éblouissant, émouvant, Grandiose.
Généralement je n'aime pas vraiment ce genre de film mais là j'ai beaucoup apprécié ce road-movie. Les acteurs sont parfaits, la musique est superbe, le paysage m'a donné envie de "plonger" dans la télévision et de voyager aux côtés des deux personnages. De plus, voir l'histoire de Che Guevara avant qu'il devienne le " Che " que l'on connait, je trouve que c'est très intéressant et enrichissant. Tout ça pour dire que " Carnets de voyage " est vraiment un film à voir !
Un road-movie magnifique en forme de prise de conscience, sur le jeune Ernesto Guevara qui part à la rencontre de son destin avec son ami, icarnés par des acteurs au sens de l'humour et de l'autodérision exemplaires. Une osmose s'opère entre la fiction et le message révolutionnaire dans un tournant de ces civilisations que le réalisateur nous offre, persuasif.
Carnets de voyage est un magnifique film: il faut tout d'abord reconnaître queles images de sont de toute beauté,que la BO est géniale tout comme les acteurs. On y suit le périple d'Ernesto Che Guevara et de son ami, Alberto Granado en Amérique Latine. Chacune des expériences qu'ils vivent est captivante, et une scène peut se révéler aussi drôle qu'émouvante. Leur séjour à la lèperie est l'un des meilleurs épisodes de leur voyage. On comprend également d'où provient le désir du Che de rendre la société et la vie meilleures et plus justes, lui qui se destinait à devenir médecin. Les personnages sont très attachant et on sort de ce film un peu différent.
Un excellent road movie sur les vacances de jeunesses du Ché...Mais malheureusement je ne suis absolument pas entrée dans ce lent voyage qui m'a profondément ennuyé...Désolé !