Un thriller mi-psychologique, mi- mou du genou. Tilda Swinton est touchante en mère courage, elle dégage une tendresse inhabituelle. Elle se démène pour sauver son fils mais assez mal, à vrai dire. Elle complique une situation pour dissimuler un accident qui aurait pu compromettre son rejeton, Jonathan Tucker qui, au passage, est totalement insignifiant. Le film date un peu et l'homosexualité n'est plus un tabou. Quelques clichés "pas piqués des hannetons" sur les homos. Bref une intrigue truffée d'incohérences et une fin nébuleuse.
On retient Peter Donat dans le rôle du le beau père, avec sa personnalité hors du commun, c'est peut-être le caractère le plus intéressant du film.
The Deep End démarre plutôt bien et la première moitié du film s'avère très plaisante à suivre, le postulat est somme toute assez classique mais efficace tout comme la mise-en-scène. Puis dès l'arrivée du personnage de Goran Visnjic dans l'équation, l'histoire s'effondre complètement comme si le scénariste avait dû tout boucler en 24h, l'intrigue devient tirée par les cheveux et la narration chaotique au possible, on termine ce pseudo-thriller, parfois grotesque et pas tendu pour un sou, en roue libre sur une vulgaire mécanique de chantage sans intérêt.
"The Deep End" est un thriller intriguant au départ car très froid, sobre et dont le réalisateur joue beaucoup sur les couleurs bleues. Malheureusement, le scénario, qui contient tout de même quelques idées, ne s'avère guère prenant, d'autant que les acteurs, Tilda Swinton exceptée, sont quelconques. Passable.
Mouais, bof. Seule une scène m'a vraiment marquée par la beauté du moment et sa fragilité. Sinon, histoire sympa, originale mais un peu lente. Dommage.
L'interprétation, la réalisation et l'histoire me font penser à un téléfilm. L'intrigue est assez légère et le comportement de Alec Spera vis-à-vis de Margaret me semble plus que louche. J'ai même douté de l'importance de cette cassette pour l'enquête sur la mort de Darby. A mon avis, le spectateur doit faire un gros effort pour accepter ce qu'on lui montre. Quant aux acteurs, ils n'ont pas de nuance, la mère continuellement craintive,le fils qui fuit la réalité et le dialogue, et ce méchant qui comme par magie devient gentil ; tout cela ne tient pas. Et il y a aussi la figure du mec (ici, c'est Jack) qui ne comprend rien, n'est au courant de rien et fait tâche tant son comportement est décallé face aux autres. (habituel dans les téléfilm). Consolons-nous avec les images, jolies mais pas exceptionnelles.
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1,5
Publiée le 6 avril 2022
Contrairement à ce que pourrait laisser prèssentir l'histoire, il n'y a pas la moindre dynamique dans ce thriller, pour la simple raison que le scènario, particulièrement mal construit, n'a pas grand chose à nous proposer! Les personnages vont et viennent sans motif apparent, leur vide ètant encore accusè par une interprètation mèdiocre (Jonathan Tucker, Josh Lucas...) si l'on excepte Tilda Swinton qui cherche vainement à donner de la consistance à cette mère qui se dèmène dans un abîme de chantage et de coïncidences toutes faites, s'obligeant à prendre des raccourcis pour sauver son fils! Malgrè des images souvent très belles et idylliques du Nevada et de Bowen Island, "The Deep End" (2001) reste au final confus et conventionnel! Les quelques tentatives de tension tombent à plat avec une totale absence d'èmotion! Dècevant malgrè le jeu tourmentè de Swinton...
Un film qui met en avant l'amour d'une mère pour son fils, tous les sacrifices qu'elle est prête à faire pour son enfant, spoiler: quitte à tuer une personne. Ce film met aussi en scène une relation amoureuse possible entre une mère et un délinquant. Beau film.
Un bon petit thriller. Tilda Swinton est excellente dans le rôle de cette mère prêt à tout pour l’amour de son fils, même jusqu'à cacher un corps et Goran Visnjic joue très bien le rôle du maître chanteur sensible, leur histoire se transforme au fur et à mesure en une histoire étonnante et touchante.
Je n'en attendais pas grand chose sinon le plaisir de revoir quelques images du lac Tahoe. C'est donc une bonne surprise que ce film mi-thriller, mi-melo/psycho. Le scénario tient agréablement en haleine jusqu'à la fin et va même jusqu'à surprendre avec une certaine subtilité. Mais c'est je pense la performance des acteurs qui fait vraiment la qualité du film. De Tilda Swinton qui tient le rôle principal, en passant par Goran Visnjic qui parvient à faire évoluer son attitude de façon très convainquante, jusqu'à Josh Lucas qui tient ici un petit role, tous sont parfaits. Et en définitive c'est une réussite.
On pourra c'est vrai trouver un peu déconcertant ce thriller ne suivant pas franchement les codes du genre, notamment par son aspect peu spectaculaire. Pourtant, c'est au final cela qui fait tout l'intérêt de ce film parfois étrange, mais diablement séduisant. En effet, au-delà de l'aspect esthétique de l'oeuvre (somptueux), c'est bien la manière dont le scénario est construit et les personnages dessinés qui nous passionnent. Nous sommes il est vrai toujours plongés dans un aspect incertain, inconfortable, l'ambiguïté pointant le bout de son nez à chaque instant. A ce titre, la relation entre l'héroïne et son maître chanteur est une remarquable réussite, chacun apparaissant d'une grande nuance et d'une formidable subtilité afin de nous montrer toutes les facettes de ce "duel" qui se transforme au fur et à mesure en une très étonnante histoire d'amour. Qui plus est soutenu par une composition une nouvelle fois remarqauble de Tilda Swinton, "Bleu profond" s'avère être en définitive une oeuvre aussi passionnante que séduisante. Remarquable.
Thriller sympathique et touchant, à la fois par une mère prête à tout pour protéger son fils et ce maître-chanteur qui change de ton en devenant compatissant. Tilda Swinton est une valeur sûre et n'a plus rien à prouver, de par sa qualité de jeu ainsi que le choix de ses rôles/films (pas du grandiose, mais du bon !), ce qui est plus rare pour Goran Visnjic qui a pourtant tout le talent.
Un thriller pas comme les autres, où la victime est une mère de famille qui doit, entre deux lessives, aller chercher les enfants à l'école, préparer à manger pour le grand-père, faire disparaitre un cadavre, planquer sa bagnole, et trouver 50.000 dollars pour un maitre chanteur. Celui-là, c'est original aussi : il n'est pas vraiment méchant, il a vite de l'empathie pour notre Maggie, et se désole de la voir trimer si dur par sa faute. C'est donc autour de ce duo bancal et atypique que ce construit le film, original donc, mais un peu long et manquant de rythme. Bravo cependant aux comédiens, Tilda Swinton, Goran Visnjic et Jonathan Tucker, en garçon fragile par qui tout arrive.
Cela commence comme un thriller classique et plutôt bien mené : une mère se retrouve à dissimuler les preuves du meurtre dont elle croit son fils coupable. Mise en scène élégante, justesse de l’écriture et belle intensité de Tilda Swinton. Rien de transcendant, mais une première partie efficace. Puis on assiste à un glissement progressif du polar vers le mélo, via un début de romance aussi improbable que pudique. Le feu sous la glace : cela convient parfaitement à l’actrice altière ! Si cette deuxième partie romanesque, un peu trop en demi-teinte, passionne moins, elle demeure subtile. Le film dresse finalement un beau portrait de femme, sans grand éclat, mais d’une indéniable sensibilité.