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    Les Trois visages de la peur
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    DreamyFramesSeeker
    DreamyFramesSeeker

    10 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Ce film m'a laissé un goût mitigé. Si l'ambiance gothique des trois segments témoigne d’un certain savoir-faire, seule la photographie, particulièrement dans les deux derniers récits, tire réellement son épingle du jeu avec des jeux de lumière et des cadres marquants. Malheureusement, l'ensemble reste prisonnier de son époque : trop daté, il peine à maintenir une tension durable ou à surprendre un public contemporain. Malgré quelques idées intéressantes, notamment dans la mise en scène, les dialogues et les effets parfois maladroits viennent ternir l'impact. Une curiosité pour les amateurs du genre, mais loin d’être incontournable.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2023
    Un film d'horreur à sketches signé Mario Bava, qui propose trois histoires d'environ 30 minutes assez différentes... et forcément inégales.
    "Il telefono" est clairement la meilleure. Une sorte de mini-giallo, où, un an avant d'incarner Angélique, Michelle Mercier joue une prostituée lesbienne harcelée au téléphone par un souteneur évadé de prison ! Une tension bien gérée, entre la caméra qui déambule dans l'appartement de l'héroïne, et les sonneries de téléphone incessantes. Et un scénario malin.
    "I Wurdalak" est un film d'horreur gothique dans l'esprit de ce que proposait la Hammer à l'époque, avec des éclairages de couleur "pop" en prime. Une histoire de vampires slaves, sans grande originalité pour quiconque a déjà vu un film de vampire, et assez (trop ?) lente. Mais l'ambiance est bien construite, notamment grâce à Boris Karloff en inquiétant meurtrier.
    "La goccia d'acqua" est une histoire de fantôme et de vengeance. Prévisible, mais aux décors et aux effets efficaces. A condition d'être réceptif, là encore, aux éclairages très artificiels de couleur, et aux maquillages poussifs.
    Le tout sera remis en perspective par une conclusion étonnement parodique et amusée !
    Pour l'anecdote, le film aurait eu un impact non négligeable sur la pop culture. Il se murmure que Boris Karloff aurait apprécié le tournage, convaincant ses amis Christopher Lee et Vincent Price de tourner ensuite avec Mario Bava. De son côté, Quentin Tarantino se serait inspiré de sa structure à sketches pour écrire ses premiers brouillons de "Pulp Fiction" (!).
    Tandis que les membres d'un certain groupe fondateur du heavy metal auraient vu le film en salles, et auraient eu l'idée de nommer leur groupe d'après son titre international : "Black Sabbath" !
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Aaah, Mario Bava... OK, ce réalisateur italien n'a pas fait que des merveilles, et il en a fait relativement peu, d'ailleurs, des merveilles. Ce film à sketches dans lequel on trouve Boris Karloff et Michèle Mercier (oui, de la série des "Angélique"...) fait clairement partie des merveilles. Un régal d'horreur et d'angoisse avec trois histoires remarquables, comme ce harcèlement téléphonique nocturne, ou ce conte central, "Les Wurdalaks", belle variation sur le thème des vampires/morts-vivants.
    C'est ancien (1963) mais n'a pas trop mal vieilli. C'est le genre de film qui donne envie d'en voir d'autres du même réalisateur. Autant le dire, on est souvent un peu déçu avec Bava, mais comme pour Jean Rollin, on a du mal à lui en vouloir, tellement ses films, malgré leurs défauts, ont un truc en plus qui les rend attachants et toujours éminemment regardables. Je parle de ses films d'horreur, particulièrement, le bonhomme ayant bouffé à tous les râteliers ou presque.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Ce film, réalisé par Mario Bava, faisant même partie des plus célèbres du réalisateur, et sorti en 1963, n'est pas mal du tout mais est loin d'être extraordinaire ! Et c'est en réalité un peu le sentiment que je ressens dans la majorité des films du réalisateur, celui de frustration. Effectivement, comme d'habitude chez Bava, j'ai pris un sacré claque esthétique, le film étant absolument magnifique (autant au niveau des couleurs que des décors) mais concernant le scénario, on se traine un peu ! Ce qui est bien dommage puisque les trois histoires qui composent ce film à sketch sont construites sur ce même schéma. D'ailleurs, pour ma part, la première constitue le maillon faible du film. Avec pourtant un scénario très alléchant, concept ayant par ailleurs très certainement inspiré par la suite ceux de "Terreur sur la ligne" (1979) et de "Scream" (1996) puisque nous retrouvons un maniaque observant et appelant une jeune femme chez elle, en lui proférant des menaces. Ce segment, particulièrement prenant dans sa première partie (du moins, si nous sommes réceptifs à ce genre de concept) s'enlise ensuite dans une série de petits twists dont le sketch n'avait pas vraiment besoin et qui, de plus, le complexifie inutilement. La seconde histoire, quant à elle bien plus longue et bien plus travaillée, constitue le maillon fort du film ! Nous avons en effet ici en gros l'histoire d'un noble qui trouve refuge, en plein hiver, dans une petite chaumière abritant des vampires. Pas bien original vous allez me dire mais Bava a su rendre cette histoire, non pas captivante (car, comme je l'ai expliqué plus tôt, l'intrigue se traine un peu trop en longueur), mais hypnotisante de par ses décors et son ambiance vraiment très prenante. Par ailleurs, on ne se demande plus d'où Roman Polanski a tiré son inspiration pour la première partie dans l'auberge de son excellent "Bal des Vampires" tant les similitudes sont nombreuses (surtout dans l'ambiance et la mise en scène). La troisième histoire dénote également de par son ambiance, encore une fois excellente. Nous pouvons également noter les décors et notamment tous ceux ayant servis pour le grand manoir au début, qui sont vraiment magnifiques. Bava a de plus ici réussi à faire un film à sketchs dans lequel ces derniers n'ont rien en commun mis à part appartenir au genre de l'horreur. Mais, cependant, ils appartiennent tous à un sous-genre de l'horreur différent, le premier appartenant au giallo, le second au film de vampire et le troisième à l'occulte (en l’occurrence ici, les fantômes). "Les Trois Visages de la peur" fait donc partie, à juste titre, des films les plus marquants du réalisateur même si les intrigues sont toujours un peu molles.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    Lors de sortie en 1963 « Les trois visages de la peur » connu un succès d’estime grâce à son deuxième sketch, « Le Wurdalak ». Avec le recul du temps qui passe, c’est de loin le moins bon, semblant un sous produit de la Hammer, sorte de Terence Fisher raté, dans lequel Boris Karloff en fait des tonnes face à un Mark Damon bien fade et un couple de jolies filles (Susy Andersen et Rika Dialina) au jeu très limité. « La goutte d’eau », troisième et dernier sketch, porté par Jacqueline Pierreux, est sans doute le meilleur. C’est le plus ironique dans son déroulé et le plus original dans son traitement visuel. La fin offre d’ailleurs un clin d’œil horrifique plutôt amusant. Enfin, le « téléphone », premier sketch résumé hâtivement à une prestation de Michèle Mercier cataloguée de sexy, est en fait d’une qualité estimable (Mercier est excellente). Mais ce huis clos, tient davantage du thriller que du film d’épouvante. 2 étoiles donc. « Le Wurdalak » mérite 1 et « La goutte d’eau » 3.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Trois histoires, trois ambiances, pour un chef-d'œuvre baroque et gothique. "Les trois visages de la peur" vaut ce qualificatif pour l'aspect visuel et esthétique de l'ensemble, qui est la marque de fabrique du cinéma de Bava, et qui influença Argento, entre autres. J'ai adoré les trois histoires, qui oscillent entre le giallo et le conte horrifique, fantastique et gothique. Les deuxième et troisième sont les plus marqués d'un point-de-vue visuel, mais la première histoire se démarque par sa sobriété et son efficacité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2019
    Le premier segment est plutôt réussi et rappelle, par son décor, La fille qui en savait trop, premier exemple de giallo, déjà signé par Bava la même année. La suite, moins giallesque, est d’un goût nettement plus douteux, baignant dans un univers gothique de fête foraine, avec éclairages verts et violets, cadavres en cire et mouches en plastique. Certes, Bava s’amuse de ces artifices en montrant l’envers du décor dans le dernier plan, mais ça ne suffit pas à faire passer la pilule. Malgré ses talents de metteur en scène, il signe un film plus risible qu’effrayant.
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Après une sympathique intro avec Boris Karloff, le film embraye sur le 1er giallo en couleur, le sketch intitulé "Le téléphone", avec notre Michèle Mercier nationale en jeune femme terrorisée par un harceleur téléphonique (oui, comme dans "Scream" en fait). Bava avait déjà planté les codes du giallo dans un précédent film, "La fille qui en savait trop". Ici, il rajoute cette couleur dont il demeure un des magiciens, lui l'ancien directeur photo, également à l’œuvre sur la plupart de ses films. Ce segment introductif reste très plaisant, avec un sens du suspense hérité d'Hitchcock, mais avec cette patte si particulière. Le sketch sur les vampires des Balkans est aussi très sympathique, quoiqu'un peu longuet et trop prévisible dans son déroulement. Le tournage en studio est aussi trop visible, malgré une poignée d'images fantasmatiques vraiment éblouissante. Et cette fois, Boris Karloff joue le rôle du patriarche, qui devient vampire bien évidemment. Et la conclusion, magnifique, arrivera avec un segment plus fantastique, un pur film de fantômes avec ce visage si flippant, ce rictus mortel qui hantera vos nuits, et un final glaçant. Petit bijou aussi flippant que virtuose. Sans oublier la conclusion, très ironique, du Maître. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Les Trois Visages de la Peur est un film qui m'a moyennement séduit.
    C'est surtout un film très inégal. Je n'ai pas du tout adhéré de la même manière aux trois histoires. Je suis peu convaincu par le fait de raconter 3 histoires indépendantes. Ça n'a peu d'intérêt si ce n'est que de faire des transitions animées par le cultissime Boris Karloff. En plus, les histoires ne se ressemblent pas du tout. Elles auraient très bien pu faire chacune un film (car il y avait de la matière).
    L'épisode de La Goutte d'Eau est excellent. Il est ultra-flippant, même pour un public d'aujourd'hui (alors que le film a plus de 50 ans). Malheureusement, c'est cette histoire (que j'ai préféré aux autres) qui est la plus courte, là où Les Wurdolaks (histoire que j'ai le moins apprécié) est la plus longue. Même si les maquillages sont risibles (ils se rapprochent plus de la grimace, surtout sur Karloff), il n'empêche qu'ils sont terrifiants à regarder.
    Ça se regarde tout de même bien au final.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2018
    Le film à sketchs est un genre souvent plaisant mais souvent inégal (certains sketchs souvent excellents pendant que d’autres sont beaucoup plus faibles). Avec Les Trois Visages de la peur, Mario Bava réussit, lui, à offrir trois récits de qualités assez équivalentes, prouvant par l’occasion sa maîtrise de l’angoisse au cinéma.
    Avec ce film, Bava adapte des nouvelles écrites par F.G. Snyder (même si le distributeur français préféra remplacer son nom par celui de Guy de Maupassant même si le téléphone n’en était qu’à ses balbutiements à la mort de ce dernier !), Léon Tolstoï et Anton Tchekhov. Chacun traite d’un thème de l’angoisse différent : le harcèlement réaliste pour Le Téléphone (même si la version américaine, qui se permit de supprimer toute allusion à la relation lesbienne de l’héroïne et de sa meilleure amie, a transformé ce sketch en histoire de fantôme), les vampires pour Les Wurdalaks (le plus long de tous) et les revenants dans La Goutte d’eau.
    À travers ces trois histoires, le cinéaste montre totalement sa connaissance de l’outil cinématographique. Comme souvent avec lui, l’utilisation de couleurs assez flamboyantes est magnifique. Ce traitement est d’ailleurs intéressant car ces couleurs n’empêchent cependant pas la crédibilité de ce qui est montré à l’intérieur des trois récits mais ne cherche aucunement le réalisme dans le prologue avec Boris Karloff. En effet, celui-ci (comme l’épilogue qui dévoile l’envers du décor) a un aspect un peu humoristique qui casse le quatrième mur en interpellant directement le spectateur. Cela correspond à une petite respiration avant de plonger dans le suspense total des trois histoires. Outre le travail visuel, ce suspense apparaît également par le travail sonore effectué sur ces trois sketchs en particulier sur Le Téléphone (que l’on peut considérer comme les prémices des premières séquences de Peur sur la ville et de Scream) où le tic-tac de l’horloge et la sonnerie du téléphone crée un sentiment d’angoisse et sur La Goutte d’eau où le bourdonnement d’un moustique, le bruit de l’eau tombant goutte à goutte et les coups de tonnerre de l’orage qui gronde au dehors occupent ce rôle.
    En plus de ces qualités plastiques, Mario Bava s’offre pour les deux premiers sketchs deux célébrités étrangères de l’époque à savoir une Michelle Mercier brune (qui deviendra un an plus tard Angélique, Marquise des anges) et surtout Boris Karloff (qui joue également le narrateur du prologue et de l'épilogue) ; le dernier sketch mettant, quant à lui, en vedette une Jacqueline Pierreux surtout connue pour être la mère de Jean-Pierre Léaud.
    Avec son style proche de celui de la Hammer de la même époque, Les Trois Visages de la peur est donc une preuve du talent horrifique de Mario Bava et est passionnant de bout en bout.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Mario Bava vient tout juste de réaliser son chef d'œuvre qui sera à la base de l'épanouissement du giallo avec "La fille qui en savait trop" quand il est sollicité pour une coproduction franco-italo-américaine initiée par l'American International Pictures (fondée par James H. Nicholson et Samuel Z. Arkoff), société de production spécialisée dans le film d'épouvante à petit budget qu'elle entend décliner en Europe après avoir connu le succès avec les adaptations de nouvelles d'Edgar Poe par Roger Corman. Un film à sketches avec en tête de gondole Boris Karloff sera un atout de poids. L'acteur vieillissant monnaye alors partout où il le peut son image d'icône de l'époque dorée de la Universal quand les Frankenstein, Dracula, Momie et autres Loup-garou régnaient en maîtres sur les écrans. Pour crédibiliser encore un plus l'entreprise, les scénarios sont inspirés d'auteurs classiques comme Guy de Maupassant ou Anton Tchekhov. Autour de Karloff qui joue dans un sketch et assure le rôle de passeur entre les épisodes, Michèle Mercier, Jacqueline Pierreux ou Mark Damon sont présents pour répondre à la vocation cosmopolite du projet. Dans "Le téléphone" sans doute le moins réussi des trois segments, la future Angélique est terrorisée au téléphone par un inconnu qui va vite se révéler ne pas en être un. Mario Bava qui avait pourtant fait des merveilles avec "La fille qui en savait trop" dans un contexte similaire semble un peu emprunté ne parvenant jamais à faire monter la tension pour un résultat au final assez quelconque, la formidable plastique de Michèle Mercier n'étant pas plus correctement mise en valeur. Heureusement les choses s'arrangent avec "Les Wurdalaks", récit vampirique complètement baroque et halluciné où Boris Karloff se met à cabotiner à la manière du grand Vincent Price qu'il vient juste de côtoyer dans "Le Corbeau" de Roger Corman. Sa présence fait absolument tout passer, les décors en carton-pâte, le jeu improbable de Mark Damon succédané de Tony Curtis et les répliques figées de Susy Andersen vague sosie d'Anita Ekberg. Le tournage du sketch avait du être interrompu à cause de la pneumonie contractée par Boris Karloff. Bava a donc enchaîné sur "La goutte d'eau" qui constitue le plus beau de ces trois visages de la peur où Jacqueline Pierreux, la mère de Jean-Pierre Léaud est absolument convaincante en embaumeuse vénale qui volant la bague d'une vieille femme qu'elle doit préparer pour ses obsèques va payer très cher son forfait. On monte donc crescendo jusqu'à une conclusion absolument jouissive avec un Boris Karloff en train de faire le zouave sur un cheval mécanique. Une jolie manière de s'auto-parodier pour celui qui fut la plus belle chose du docteur Frankenstein et aussi la plus saisissante momie de l'histoire du cinéma. Le film fut un grand succès en Italie et il demeure aujourd'hui comme une pièce choix au sein de la filmographie bigarrée du grand Mario Bava.
    Djam A
    Djam A

    19 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    un film qui a inspiré plus d'un metteur en scène ,surtout la nouvelle vague de réalisateurs d'aujourd'hui
    magnifique et glaçant mon préféré et la goutte d'eau qui est un petit bijou .
    a voir absolument .
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2017
    OK : le premier sketch n'est pas trop mal mené et plutôt bien fait. OK : c'est toujours un plaisir de voir Boris Karloff en faire des tonnes, s'auto-parodiant joyeusement pour l'occasion. OK : Mario Bava prend plaisir à chercher des éclairages plus délirants les uns que les autres, offrant au spectateur quelques couleurs parfois pour le moins inhabituelles. Mais bon... Si le réalisateur semble donc s'être beaucoup amusé, c'est nettement moins notre cas tant, sans que cela soit insoutenable, nous avons du mal à nous impliquer dans ces trois récits, notamment les deux derniers. Quelques idées, certes (le dénouement des « Wurdalaks » est d'une étrange beauté), mais soit un réel manque d'originalité, soit de rigueur (voire les deux) dans la construction des récits, si bien que l'ennui rode à certains moments. Après, si vous n'êtes que venus chercher une expérience visuelle sortant un peu de l'ordinaire, pourquoi pas. En revanche, si vous comptiez sur ces « Trois visages de la peur » pour vivre une soirée d'angoisse, vous risquez d'en revenir assez vite. Au moins le film a t-il le mérite de se conclure par un spoiler: sympathique hommage à l'illusion (option « fête foraine »)
     : une attraction parfois distrayante mais anecdotique.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2017
    Quel kiff ! C’est tellement rare de trouver de bons films à sketchs horrifiques, surtout aussi homogènes en terme de qualité, trois salons trois ambiances, le premier baignant dans le thriller, le second dans le conte baroque et le dernier dans l’expérimental, et à chaque fois c’est très prenant niveau suspense. Bava arrive même à coller une identité visuelle à chaque histoire, d’ailleurs je garde un petit faible pour la troisième, avec une utilisation fantasmagorique du technicolor, et puis il y a des plans vraiment terrifiants, ça fout les jetons, et pourtant Dieu sait qu’il m’en faut …
    En plus tout ça avec comme maitre de cérémonie un certain Boris Karloff, bref si vous ne l’avez toujours pas vu foncez !
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce titre des "Trois visages de la peur" fait référence aux trois sketches qui composent ce long métrage de Mario Bava. Comme souven dans ce genre d'exercice formel, ces petites histoires sont d'inégale qualité. La première ouvre d'ailleurs très mal la série et les deux autres qui suivent peinent vraiment à relever le niveau. La promesse du frisson transmise par l'intitulé du film ne montre jamais le bout de son nez. La faute à la pauvreté des scénarios et à une mise en scène qui a aujourd'hui mal vieilli. On peut quand même apprécier de celle-ci de beaux effets de lumières et quelques bonnes idées ici et là. A réverser aux fans de Mario Bava. Pour l'anecdote, c'est au titre anglophone 'Black sabbath" que le célèbre groupe de Heavy Metal à tirer son nom.
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