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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 janvier 2015
Les Trois Visages de la peur est un très bon film d'horreur italien en trois volets réalisé par Mario Bava dont le premier est Le téléphone, avec Michèle Mercier (excellente) qui est un très bon giallo triangulaire très angoissant ou la la peur arrive par le seul biais du téléphone.... A noter que l’histoire serait inspirée de F.G. Snyder (selon le site Devildead)... Le second volet est Les Wurdalaks avec le grand Boris Karloff et Mark Damon (La Chute de la maison Usher de Roger Corman) une adaptation de «La Famille du Vourdalak» d’Aleksei Tolstoï qui est une histoire de Vampires... et quant au troisieme volet (le meilleur) est La goutte d'eau, le plus terrifiant des trois, fait appel à une horreur plus viscérale... c'est une adaptation d’Ivan Chekhov... dont le récit s’articule autour d’une vieille femme morte d’une crise cardiaque et reposant sur son lit et de son infirmière voleuse... Un très bon film a sketch d'horreur réalisé par Mario Bava (Et tout particulierement le troisieme volet qui est un chef d'oeuvre d'angoisse.. car au fur et à mesure que le récit se déroule, l’atmosphère devient étouffante) très bien joué par Boris Karloff (bien sur) mais aussi par Michele Mercier qui prouve qu'elle peut être une très bonne actrice (a noter qu'elle a joué ce role avant les très inégaux Angélique) et surtout par Jacqueline Pierreux (Elle est la mère de l'acteur Jean-Pierre Léaud.et a joué dans Entre onze heures et minuit de Henri Decoin, Meurtres de Richard Pottier et Nous sommes tous des assassins de André Cayatte) qui joue Helen Chester l’infirmière hanté par son vol d'une bague sur une morte... a voir absolument.
3 histoires inégales portées à l'écran par Mario Bava et présenté par l'honorable Boris Karloff. 3 Sketchs horrifiques qui ont pour objectif de mettre en avant la beauté des actrices principales, sur ce point plutôt réussis notamment Michèle Mercier, sublime et sensuelle. Si, on reste dans le positif, on souligne la réalisation plutôt correct pour une production de série B. 3 histoires inégales qui montent en crescendo tout au long de la durée du film. - Le téléphone: réalisation bancale pour scénario insipide (le frisson est inexistant et l'issue fatale anticipée bien trop rapidement pour le cinéphile. On souligne aussi l'idiotie des personnages qui n'en font qu'à leur tête (précurseur des films pour ados qui se mettent dans des situations rocambolesques) - Les Wurdalaks: sympathique avec de très bonnes références à Dracula avec des acteurs plutôt convaincants et une prise de risque et inattendue sympathique. Mention spéciale à Boris Karloff, toujours excellente malgré cette production série B. - La goutte d'eau: excellent, horrifique à souhait (le visage de la défunte est à vous glacer le sang), c'est certainement l'histoire qui ressort le plus du lot. L'ambiance est palpable, la mise en scène malsaine et une Jacqueline Pierreux très bonne dans les cris et les hurlements (faible dialogues qui permettent d'appréhender le moindre bruit ou mouvement)
Les Trois Visages de la Peur est l'une des pièces maitresses d'un grand qui inspirera les meilleurs... Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision !
Ce film à sketches est plutôt réussi notamment grâce à ses qualités plastiques. Mario Bava sait instaurer des ambiances à la fois esthétiques et pesantes. Le premier segment tout en huis clos (une femme harcelée au téléphone) joue la carte du suspense avec brio tandis que le troisième (une infirmière volant la bague d'une patiente récemment décédée) est d'une efficacité redoutable dans le genre épouvante avec une belle allégorie de la conscience. Le segment le moins marquant reste le deuxième (Les Wurdalaks). S'il rappelle par moment le style de la firme Hammer, ce segment s'étire un peu trop en longueur au détriment du rythme.
"Les Trois visages de la peur" est un vieux film, réalisé en 1963 par Mario Bava. Autant dire tout de suite que le film a très mal vieilli car totalement surpassé par d'autres films plus récents. Mais pour autant ce n'est pas une excuse puisque les scénarios des courts métrages sont plus comique qu'autre chose. Malgré tout, ce vieux film a le mérite de s'inscrire dans l'histoire du cinéma et a surement inspiré d'autres réalisateurs.
Les Trois visages de la peur est un film à sketches sur la frayeur et on ne peut pas dire que cela fonctionne, j'ai beau aimé le fantastique j'ai pourtant du mal avec Bava et ce n'est pas Les Trois visages de la peur qui va me faire apprécier ce réalisateur. 3 histoires inégales dont seule la dernière procure une certaine inquiétude, la 1er sketch est plus que moyen, celui des vampires a une certaine beauté mais comme son film Le Corps et le fouet est plus ennuyeuse qu'effrayante. Un petit film vraiment dispensable à voir.
"Les 3 visages de la peur" est un film à sketchs en 3 parties ("Le téléphone", "Les wurdalaks", "La goutte d'eau") d'après Maupassant, Tchékov et Tolstoï. Enfin ça c'est pour donner un peu de légimité à ce film qui reste avant tout un film de série B. Inutile de chercher une quelconque crédibilité dans ces histoires qui se content d'enchainer les effets du genre (ombres rasantes, porte qui grince) dans des décors gothico-baroque et avec des actrices à moitié dénudées. Le pire est surement le deuxième film qui accumule tous les poncifs éculés du film de vampire, avec un très mauvais jeu d'acteur en sus. Du pur cinéma bis pour les amateurs du genre, mais ça fait plus rire que peur...
absolument génial !!!! ça fait bien longtemps que je le cherchait ce film l'ayant vu plusieurs années auparavant ,je me rappel tout particulièrement du dernier sketch qui m'a fait flippé toute la nuit entière ...^^
En 1963, Mario Bava réalise un film à sketch nommé Les 3 visages de la peur, composé de trois courts métrages inspirés très librement de trois nouvelles (Maupassant, Tchékhov, Tolstoï). Si l’angoisse n’est pas toujours au rendez-vous (en réalité, elle va crescendo : chaque épisode est plus prenant que le précédent), c’est par la mise en scène, l’ambiance et la photographie (Bava au sommet de son art) que le film charme le spectateur. Passée l’introduction de Boris Karloff, le premier sketch, "Le téléphone", a des airs de giallos et de La Fille qui en savait trop. Une première histoire pas trop mal, ressemblant assez à Scream et autres slashers… mais pas transcendant. Vient alors le deuxième sketch, "Les Wurdalaks" ; celui-ci rappelle Le Masque du Démon et les films de la Hammer. Un segment excellent, d’une beauté visuelle frappante (landes, forêt, château) qui a sûrement inspiré Tim Burton (surtout dans Sleepy Hollow) ou même John Carpenter dans The Fog ou The Thing – ici, la peur est déjà plus grande (l’enfant, le visage à la fenêtre). Enfin, vient le dernier épisode, "La Goutte d’eau". Là, le giallo et le fantastique se confrontent pour donner un segment très réussi également, le plus angoissant des trois. En bref, la réussite esthétique des 3 visages de la Peur se conjugue avec une peur qui va crescendo. Le tout possède un brin d’humour noir (séquence finale), un charme d’antan, une ambiance, dus au côté rare et peu connu de cette série B. A voir évidemment la nuit, idéal pour celle d’Halloween… Ma note : 9/10
Des films atmosphériques qui misent tout sur l'ambiance et le visuel, comme d'hab avec Bava c'est somptueux, les jeux de lumières, les mouvements de caméra gracieux, les décors gothiques magnifiques, à ce titre là le segment "Les Wurdalaks" est le plus réussi, les plans sont de vrais tableaux. Le traitement de l'image ne se fait pas au détriment de l'histoire puisque elles sont tirés de trois nouvelles écrites par la crème de la crème, alors forcément on part sur des bases alléchantes et solides que les trois segments arriveront plus ou moins à exploiter. "le téléphone" et "la goutte d'eau" sont les plus intéressant en terme de narration et de rythme, "Les Wurdalaks" tire un peu en longueur après un début immersif et prometteur.
Mario Bava nous sert comme l'indique le titre en 3 sketchs,les trois visages de la peur.Les ambiances sont totalement différentes d'un sketch a l'autre,ce film prouve que bava et un très grand réalisateur.La photographie de chaque histoires,ainsi que leur mise en place et la monté progressive avec laquelle il augmente l'intensité de peur a chaque histoire compté,sont une totale réussite.La goutte d'eau étant le sommet du terrifiant.
Trois histoires-frisson un peu vieillottes. Le Téléphone: bien fait mais ça manque de force. Les Wurdalaks: bonne atmosphère mais ennuyeux. La Goutte d'eau: semble la meilleure.
Mario Bava adapte ici trois récits écrit par Guy de Maupassant, Anton Tchekhov & Léon Tolstoï, trois grands écrivains qui ont élaborés des récits à la fois mystérieux et inquiétants, auquel Mario Bava y a insufflé une touche d'épouvante parfaitement dispatchée entre ses trois courts-métrages : "Le Téléphone" (où une femme est harcelée au téléphone par un inconnu qui lui annonce sa propre mort), "Les Wurdalaks" (une histoire de vampires avec le grand Boris Karloff) & "La Goutte d'Eau" (où une femme décédée revient d'entre les morts pour y récupérer un bien précieux). Trois courtes histoires, bien distinctes les unes des autres, des atmosphères et une tension palpable. A noter aussi l'excellent discourt de Boris Karloff au début et à la fin des Trois visages de la peur (1963), où il nous présente les films tout en nous mettant en garde car ils sont effrayants ! !