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landofshit0
274 abonnés
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5,0
Publiée le 31 juillet 2008
Mario Bava nous sert comme l'indique le titre en 3 sketchs,les trois visages de la peur.Les ambiances sont totalement différentes d'un sketch a l'autre,ce film prouve que bava et un très grand réalisateur.La photographie de chaque histoires,ainsi que leur mise en place et la monté progressive avec laquelle il augmente l'intensité de peur a chaque histoire compté,sont une totale réussite.La goutte d'eau étant le sommet du terrifiant.
Les Trois Visages de la Peur est l'une des pièces maitresses d'un grand qui inspirera les meilleurs... Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision !
Les Trois visages de la peur est un film à sketches sur la frayeur et on ne peut pas dire que cela fonctionne, j'ai beau aimé le fantastique j'ai pourtant du mal avec Bava et ce n'est pas Les Trois visages de la peur qui va me faire apprécier ce réalisateur. 3 histoires inégales dont seule la dernière procure une certaine inquiétude, la 1er sketch est plus que moyen, celui des vampires a une certaine beauté mais comme son film Le Corps et le fouet est plus ennuyeuse qu'effrayante. Un petit film vraiment dispensable à voir.
OK : le premier sketch n'est pas trop mal mené et plutôt bien fait. OK : c'est toujours un plaisir de voir Boris Karloff en faire des tonnes, s'auto-parodiant joyeusement pour l'occasion. OK : Mario Bava prend plaisir à chercher des éclairages plus délirants les uns que les autres, offrant au spectateur quelques couleurs parfois pour le moins inhabituelles. Mais bon... Si le réalisateur semble donc s'être beaucoup amusé, c'est nettement moins notre cas tant, sans que cela soit insoutenable, nous avons du mal à nous impliquer dans ces trois récits, notamment les deux derniers. Quelques idées, certes (le dénouement des « Wurdalaks » est d'une étrange beauté), mais soit un réel manque d'originalité, soit de rigueur (voire les deux) dans la construction des récits, si bien que l'ennui rode à certains moments. Après, si vous n'êtes que venus chercher une expérience visuelle sortant un peu de l'ordinaire, pourquoi pas. En revanche, si vous comptiez sur ces « Trois visages de la peur » pour vivre une soirée d'angoisse, vous risquez d'en revenir assez vite. Au moins le film a t-il le mérite de se conclure par un spoiler: sympathique hommage à l'illusion (option « fête foraine ») : une attraction parfois distrayante mais anecdotique.
Ce titre des "Trois visages de la peur" fait référence aux trois sketches qui composent ce long métrage de Mario Bava. Comme souven dans ce genre d'exercice formel, ces petites histoires sont d'inégale qualité. La première ouvre d'ailleurs très mal la série et les deux autres qui suivent peinent vraiment à relever le niveau. La promesse du frisson transmise par l'intitulé du film ne montre jamais le bout de son nez. La faute à la pauvreté des scénarios et à une mise en scène qui a aujourd'hui mal vieilli. On peut quand même apprécier de celle-ci de beaux effets de lumières et quelques bonnes idées ici et là. A réverser aux fans de Mario Bava. Pour l'anecdote, c'est au titre anglophone 'Black sabbath" que le célèbre groupe de Heavy Metal à tirer son nom.
"Les 3 visages de la peur" est un film à sketchs en 3 parties ("Le téléphone", "Les wurdalaks", "La goutte d'eau") d'après Maupassant, Tchékov et Tolstoï. Enfin ça c'est pour donner un peu de légimité à ce film qui reste avant tout un film de série B. Inutile de chercher une quelconque crédibilité dans ces histoires qui se content d'enchainer les effets du genre (ombres rasantes, porte qui grince) dans des décors gothico-baroque et avec des actrices à moitié dénudées. Le pire est surement le deuxième film qui accumule tous les poncifs éculés du film de vampire, avec un très mauvais jeu d'acteur en sus. Du pur cinéma bis pour les amateurs du genre, mais ça fait plus rire que peur...
Trois histoires-frisson un peu vieillottes. Le Téléphone: bien fait mais ça manque de force. Les Wurdalaks: bonne atmosphère mais ennuyeux. La Goutte d'eau: semble la meilleure.
Ce film à sketches est plutôt réussi notamment grâce à ses qualités plastiques. Mario Bava sait instaurer des ambiances à la fois esthétiques et pesantes. Le premier segment tout en huis clos (une femme harcelée au téléphone) joue la carte du suspense avec brio tandis que le troisième (une infirmière volant la bague d'une patiente récemment décédée) est d'une efficacité redoutable dans le genre épouvante avec une belle allégorie de la conscience. Le segment le moins marquant reste le deuxième (Les Wurdalaks). S'il rappelle par moment le style de la firme Hammer, ce segment s'étire un peu trop en longueur au détriment du rythme.
"Les Trois visages de la peur" est un vieux film, réalisé en 1963 par Mario Bava. Autant dire tout de suite que le film a très mal vieilli car totalement surpassé par d'autres films plus récents. Mais pour autant ce n'est pas une excuse puisque les scénarios des courts métrages sont plus comique qu'autre chose. Malgré tout, ce vieux film a le mérite de s'inscrire dans l'histoire du cinéma et a surement inspiré d'autres réalisateurs.
Un film d'horreur à sketches signé Mario Bava, qui propose trois histoires d'environ 30 minutes assez différentes... et forcément inégales. "Il telefono" est clairement la meilleure. Une sorte de mini-giallo, où, un an avant d'incarner Angélique, Michelle Mercier joue une prostituée lesbienne harcelée au téléphone par un souteneur évadé de prison ! Une tension bien gérée, entre la caméra qui déambule dans l'appartement de l'héroïne, et les sonneries de téléphone incessantes. Et un scénario malin. "I Wurdalak" est un film d'horreur gothique dans l'esprit de ce que proposait la Hammer à l'époque, avec des éclairages de couleur "pop" en prime. Une histoire de vampires slaves, sans grande originalité pour quiconque a déjà vu un film de vampire, et assez (trop ?) lente. Mais l'ambiance est bien construite, notamment grâce à Boris Karloff en inquiétant meurtrier. "La goccia d'acqua" est une histoire de fantôme et de vengeance. Prévisible, mais aux décors et aux effets efficaces. A condition d'être réceptif, là encore, aux éclairages très artificiels de couleur, et aux maquillages poussifs. Le tout sera remis en perspective par une conclusion étonnement parodique et amusée ! Pour l'anecdote, le film aurait eu un impact non négligeable sur la pop culture. Il se murmure que Boris Karloff aurait apprécié le tournage, convaincant ses amis Christopher Lee et Vincent Price de tourner ensuite avec Mario Bava. De son côté, Quentin Tarantino se serait inspiré de sa structure à sketches pour écrire ses premiers brouillons de "Pulp Fiction" (!). Tandis que les membres d'un certain groupe fondateur du heavy metal auraient vu le film en salles, et auraient eu l'idée de nommer leur groupe d'après son titre international : "Black Sabbath" !
Après une sympathique intro avec Boris Karloff, le film embraye sur le 1er giallo en couleur, le sketch intitulé "Le téléphone", avec notre Michèle Mercier nationale en jeune femme terrorisée par un harceleur téléphonique (oui, comme dans "Scream" en fait). Bava avait déjà planté les codes du giallo dans un précédent film, "La fille qui en savait trop". Ici, il rajoute cette couleur dont il demeure un des magiciens, lui l'ancien directeur photo, également à l’œuvre sur la plupart de ses films. Ce segment introductif reste très plaisant, avec un sens du suspense hérité d'Hitchcock, mais avec cette patte si particulière. Le sketch sur les vampires des Balkans est aussi très sympathique, quoiqu'un peu longuet et trop prévisible dans son déroulement. Le tournage en studio est aussi trop visible, malgré une poignée d'images fantasmatiques vraiment éblouissante. Et cette fois, Boris Karloff joue le rôle du patriarche, qui devient vampire bien évidemment. Et la conclusion, magnifique, arrivera avec un segment plus fantastique, un pur film de fantômes avec ce visage si flippant, ce rictus mortel qui hantera vos nuits, et un final glaçant. Petit bijou aussi flippant que virtuose. Sans oublier la conclusion, très ironique, du Maître. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Aaah, Mario Bava... OK, ce réalisateur italien n'a pas fait que des merveilles, et il en a fait relativement peu, d'ailleurs, des merveilles. Ce film à sketches dans lequel on trouve Boris Karloff et Michèle Mercier (oui, de la série des "Angélique"...) fait clairement partie des merveilles. Un régal d'horreur et d'angoisse avec trois histoires remarquables, comme ce harcèlement téléphonique nocturne, ou ce conte central, "Les Wurdalaks", belle variation sur le thème des vampires/morts-vivants. C'est ancien (1963) mais n'a pas trop mal vieilli. C'est le genre de film qui donne envie d'en voir d'autres du même réalisateur. Autant le dire, on est souvent un peu déçu avec Bava, mais comme pour Jean Rollin, on a du mal à lui en vouloir, tellement ses films, malgré leurs défauts, ont un truc en plus qui les rend attachants et toujours éminemment regardables. Je parle de ses films d'horreur, particulièrement, le bonhomme ayant bouffé à tous les râteliers ou presque.
Lors de sortie en 1963 « Les trois visages de la peur » connu un succès d’estime grâce à son deuxième sketch, « Le Wurdalak ». Avec le recul du temps qui passe, c’est de loin le moins bon, semblant un sous produit de la Hammer, sorte de Terence Fisher raté, dans lequel Boris Karloff en fait des tonnes face à un Mark Damon bien fade et un couple de jolies filles (Susy Andersen et Rika Dialina) au jeu très limité. « La goutte d’eau », troisième et dernier sketch, porté par Jacqueline Pierreux, est sans doute le meilleur. C’est le plus ironique dans son déroulé et le plus original dans son traitement visuel. La fin offre d’ailleurs un clin d’œil horrifique plutôt amusant. Enfin, le « téléphone », premier sketch résumé hâtivement à une prestation de Michèle Mercier cataloguée de sexy, est en fait d’une qualité estimable (Mercier est excellente). Mais ce huis clos, tient davantage du thriller que du film d’épouvante. 2 étoiles donc. « Le Wurdalak » mérite 1 et « La goutte d’eau » 3.
Mario Bava vient tout juste de réaliser son chef d'œuvre qui sera à la base de l'épanouissement du giallo avec "La fille qui en savait trop" quand il est sollicité pour une coproduction franco-italo-américaine initiée par l'American International Pictures (fondée par James H. Nicholson et Samuel Z. Arkoff), société de production spécialisée dans le film d'épouvante à petit budget qu'elle entend décliner en Europe après avoir connu le succès avec les adaptations de nouvelles d'Edgar Poe par Roger Corman. Un film à sketches avec en tête de gondole Boris Karloff sera un atout de poids. L'acteur vieillissant monnaye alors partout où il le peut son image d'icône de l'époque dorée de la Universal quand les Frankenstein, Dracula, Momie et autres Loup-garou régnaient en maîtres sur les écrans. Pour crédibiliser encore un plus l'entreprise, les scénarios sont inspirés d'auteurs classiques comme Guy de Maupassant ou Anton Tchekhov. Autour de Karloff qui joue dans un sketch et assure le rôle de passeur entre les épisodes, Michèle Mercier, Jacqueline Pierreux ou Mark Damon sont présents pour répondre à la vocation cosmopolite du projet. Dans "Le téléphone" sans doute le moins réussi des trois segments, la future Angélique est terrorisée au téléphone par un inconnu qui va vite se révéler ne pas en être un. Mario Bava qui avait pourtant fait des merveilles avec "La fille qui en savait trop" dans un contexte similaire semble un peu emprunté ne parvenant jamais à faire monter la tension pour un résultat au final assez quelconque, la formidable plastique de Michèle Mercier n'étant pas plus correctement mise en valeur. Heureusement les choses s'arrangent avec "Les Wurdalaks", récit vampirique complètement baroque et halluciné où Boris Karloff se met à cabotiner à la manière du grand Vincent Price qu'il vient juste de côtoyer dans "Le Corbeau" de Roger Corman. Sa présence fait absolument tout passer, les décors en carton-pâte, le jeu improbable de Mark Damon succédané de Tony Curtis et les répliques figées de Susy Andersen vague sosie d'Anita Ekberg. Le tournage du sketch avait du être interrompu à cause de la pneumonie contractée par Boris Karloff. Bava a donc enchaîné sur "La goutte d'eau" qui constitue le plus beau de ces trois visages de la peur où Jacqueline Pierreux, la mère de Jean-Pierre Léaud est absolument convaincante en embaumeuse vénale qui volant la bague d'une vieille femme qu'elle doit préparer pour ses obsèques va payer très cher son forfait. On monte donc crescendo jusqu'à une conclusion absolument jouissive avec un Boris Karloff en train de faire le zouave sur un cheval mécanique. Une jolie manière de s'auto-parodier pour celui qui fut la plus belle chose du docteur Frankenstein et aussi la plus saisissante momie de l'histoire du cinéma. Le film fut un grand succès en Italie et il demeure aujourd'hui comme une pièce choix au sein de la filmographie bigarrée du grand Mario Bava.