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JimBo Lebowski
395 abonnés
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4,0
Publiée le 31 janvier 2017
Quel kiff ! C’est tellement rare de trouver de bons films à sketchs horrifiques, surtout aussi homogènes en terme de qualité, trois salons trois ambiances, le premier baignant dans le thriller, le second dans le conte baroque et le dernier dans l’expérimental, et à chaque fois c’est très prenant niveau suspense. Bava arrive même à coller une identité visuelle à chaque histoire, d’ailleurs je garde un petit faible pour la troisième, avec une utilisation fantasmagorique du technicolor, et puis il y a des plans vraiment terrifiants, ça fout les jetons, et pourtant Dieu sait qu’il m’en faut … En plus tout ça avec comme maitre de cérémonie un certain Boris Karloff, bref si vous ne l’avez toujours pas vu foncez !
Ce film, réalisé par Mario Bava, faisant même partie des plus célèbres du réalisateur, et sorti en 1963, n'est pas mal du tout mais est loin d'être extraordinaire ! Et c'est en réalité un peu le sentiment que je ressens dans la majorité des films du réalisateur, celui de frustration. Effectivement, comme d'habitude chez Bava, j'ai pris un sacré claque esthétique, le film étant absolument magnifique (autant au niveau des couleurs que des décors) mais concernant le scénario, on se traine un peu ! Ce qui est bien dommage puisque les trois histoires qui composent ce film à sketch sont construites sur ce même schéma. D'ailleurs, pour ma part, la première constitue le maillon faible du film. Avec pourtant un scénario très alléchant, concept ayant par ailleurs très certainement inspiré par la suite ceux de "Terreur sur la ligne" (1979) et de "Scream" (1996) puisque nous retrouvons un maniaque observant et appelant une jeune femme chez elle, en lui proférant des menaces. Ce segment, particulièrement prenant dans sa première partie (du moins, si nous sommes réceptifs à ce genre de concept) s'enlise ensuite dans une série de petits twists dont le sketch n'avait pas vraiment besoin et qui, de plus, le complexifie inutilement. La seconde histoire, quant à elle bien plus longue et bien plus travaillée, constitue le maillon fort du film ! Nous avons en effet ici en gros l'histoire d'un noble qui trouve refuge, en plein hiver, dans une petite chaumière abritant des vampires. Pas bien original vous allez me dire mais Bava a su rendre cette histoire, non pas captivante (car, comme je l'ai expliqué plus tôt, l'intrigue se traine un peu trop en longueur), mais hypnotisante de par ses décors et son ambiance vraiment très prenante. Par ailleurs, on ne se demande plus d'où Roman Polanski a tiré son inspiration pour la première partie dans l'auberge de son excellent "Bal des Vampires" tant les similitudes sont nombreuses (surtout dans l'ambiance et la mise en scène). La troisième histoire dénote également de par son ambiance, encore une fois excellente. Nous pouvons également noter les décors et notamment tous ceux ayant servis pour le grand manoir au début, qui sont vraiment magnifiques. Bava a de plus ici réussi à faire un film à sketchs dans lequel ces derniers n'ont rien en commun mis à part appartenir au genre de l'horreur. Mais, cependant, ils appartiennent tous à un sous-genre de l'horreur différent, le premier appartenant au giallo, le second au film de vampire et le troisième à l'occulte (en l’occurrence ici, les fantômes). "Les Trois Visages de la peur" fait donc partie, à juste titre, des films les plus marquants du réalisateur même si les intrigues sont toujours un peu molles.
Trois histoires, trois ambiances, pour un chef-d'œuvre baroque et gothique. "Les trois visages de la peur" vaut ce qualificatif pour l'aspect visuel et esthétique de l'ensemble, qui est la marque de fabrique du cinéma de Bava, et qui influença Argento, entre autres. J'ai adoré les trois histoires, qui oscillent entre le giallo et le conte horrifique, fantastique et gothique. Les deuxième et troisième sont les plus marqués d'un point-de-vue visuel, mais la première histoire se démarque par sa sobriété et son efficacité.
Le film à sketchs est un genre souvent plaisant mais souvent inégal (certains sketchs souvent excellents pendant que d’autres sont beaucoup plus faibles). Avec Les Trois Visages de la peur, Mario Bava réussit, lui, à offrir trois récits de qualités assez équivalentes, prouvant par l’occasion sa maîtrise de l’angoisse au cinéma. Avec ce film, Bava adapte des nouvelles écrites par F.G. Snyder (même si le distributeur français préféra remplacer son nom par celui de Guy de Maupassant même si le téléphone n’en était qu’à ses balbutiements à la mort de ce dernier !), Léon Tolstoï et Anton Tchekhov. Chacun traite d’un thème de l’angoisse différent : le harcèlement réaliste pour Le Téléphone (même si la version américaine, qui se permit de supprimer toute allusion à la relation lesbienne de l’héroïne et de sa meilleure amie, a transformé ce sketch en histoire de fantôme), les vampires pour Les Wurdalaks (le plus long de tous) et les revenants dans La Goutte d’eau. À travers ces trois histoires, le cinéaste montre totalement sa connaissance de l’outil cinématographique. Comme souvent avec lui, l’utilisation de couleurs assez flamboyantes est magnifique. Ce traitement est d’ailleurs intéressant car ces couleurs n’empêchent cependant pas la crédibilité de ce qui est montré à l’intérieur des trois récits mais ne cherche aucunement le réalisme dans le prologue avec Boris Karloff. En effet, celui-ci (comme l’épilogue qui dévoile l’envers du décor) a un aspect un peu humoristique qui casse le quatrième mur en interpellant directement le spectateur. Cela correspond à une petite respiration avant de plonger dans le suspense total des trois histoires. Outre le travail visuel, ce suspense apparaît également par le travail sonore effectué sur ces trois sketchs en particulier sur Le Téléphone (que l’on peut considérer comme les prémices des premières séquences de Peur sur la ville et de Scream) où le tic-tac de l’horloge et la sonnerie du téléphone crée un sentiment d’angoisse et sur La Goutte d’eau où le bourdonnement d’un moustique, le bruit de l’eau tombant goutte à goutte et les coups de tonnerre de l’orage qui gronde au dehors occupent ce rôle. En plus de ces qualités plastiques, Mario Bava s’offre pour les deux premiers sketchs deux célébrités étrangères de l’époque à savoir une Michelle Mercier brune (qui deviendra un an plus tard Angélique, Marquise des anges) et surtout Boris Karloff (qui joue également le narrateur du prologue et de l'épilogue) ; le dernier sketch mettant, quant à lui, en vedette une Jacqueline Pierreux surtout connue pour être la mère de Jean-Pierre Léaud. Avec son style proche de celui de la Hammer de la même époque, Les Trois Visages de la peur est donc une preuve du talent horrifique de Mario Bava et est passionnant de bout en bout.
un film qui a inspiré plus d'un metteur en scène ,surtout la nouvelle vague de réalisateurs d'aujourd'hui magnifique et glaçant mon préféré et la goutte d'eau qui est un petit bijou . a voir absolument .
Le premier segment est plutôt réussi et rappelle, par son décor, La fille qui en savait trop, premier exemple de giallo, déjà signé par Bava la même année. La suite, moins giallesque, est d’un goût nettement plus douteux, baignant dans un univers gothique de fête foraine, avec éclairages verts et violets, cadavres en cire et mouches en plastique. Certes, Bava s’amuse de ces artifices en montrant l’envers du décor dans le dernier plan, mais ça ne suffit pas à faire passer la pilule. Malgré ses talents de metteur en scène, il signe un film plus risible qu’effrayant.
Des films atmosphériques qui misent tout sur l'ambiance et le visuel, comme d'hab avec Bava c'est somptueux, les jeux de lumières, les mouvements de caméra gracieux, les décors gothiques magnifiques, à ce titre là le segment "Les Wurdalaks" est le plus réussi, les plans sont de vrais tableaux. Le traitement de l'image ne se fait pas au détriment de l'histoire puisque elles sont tirés de trois nouvelles écrites par la crème de la crème, alors forcément on part sur des bases alléchantes et solides que les trois segments arriveront plus ou moins à exploiter. "le téléphone" et "la goutte d'eau" sont les plus intéressant en terme de narration et de rythme, "Les Wurdalaks" tire un peu en longueur après un début immersif et prometteur.
Mario Bava adapte ici trois récits écrit par Guy de Maupassant, Anton Tchekhov & Léon Tolstoï, trois grands écrivains qui ont élaborés des récits à la fois mystérieux et inquiétants, auquel Mario Bava y a insufflé une touche d'épouvante parfaitement dispatchée entre ses trois courts-métrages : "Le Téléphone" (où une femme est harcelée au téléphone par un inconnu qui lui annonce sa propre mort), "Les Wurdalaks" (une histoire de vampires avec le grand Boris Karloff) & "La Goutte d'Eau" (où une femme décédée revient d'entre les morts pour y récupérer un bien précieux). Trois courtes histoires, bien distinctes les unes des autres, des atmosphères et une tension palpable. A noter aussi l'excellent discourt de Boris Karloff au début et à la fin des Trois visages de la peur (1963), où il nous présente les films tout en nous mettant en garde car ils sont effrayants ! !
Les Trois Visages de la Peur est un film qui m'a moyennement séduit. C'est surtout un film très inégal. Je n'ai pas du tout adhéré de la même manière aux trois histoires. Je suis peu convaincu par le fait de raconter 3 histoires indépendantes. Ça n'a peu d'intérêt si ce n'est que de faire des transitions animées par le cultissime Boris Karloff. En plus, les histoires ne se ressemblent pas du tout. Elles auraient très bien pu faire chacune un film (car il y avait de la matière). L'épisode de La Goutte d'Eau est excellent. Il est ultra-flippant, même pour un public d'aujourd'hui (alors que le film a plus de 50 ans). Malheureusement, c'est cette histoire (que j'ai préféré aux autres) qui est la plus courte, là où Les Wurdolaks (histoire que j'ai le moins apprécié) est la plus longue. Même si les maquillages sont risibles (ils se rapprochent plus de la grimace, surtout sur Karloff), il n'empêche qu'ils sont terrifiants à regarder. Ça se regarde tout de même bien au final.
En 1963, Mario Bava réalise un film à sketch nommé Les 3 visages de la peur, composé de trois courts métrages inspirés très librement de trois nouvelles (Maupassant, Tchékhov, Tolstoï). Si l’angoisse n’est pas toujours au rendez-vous (en réalité, elle va crescendo : chaque épisode est plus prenant que le précédent), c’est par la mise en scène, l’ambiance et la photographie (Bava au sommet de son art) que le film charme le spectateur. Passée l’introduction de Boris Karloff, le premier sketch, "Le téléphone", a des airs de giallos et de La Fille qui en savait trop. Une première histoire pas trop mal, ressemblant assez à Scream et autres slashers… mais pas transcendant. Vient alors le deuxième sketch, "Les Wurdalaks" ; celui-ci rappelle Le Masque du Démon et les films de la Hammer. Un segment excellent, d’une beauté visuelle frappante (landes, forêt, château) qui a sûrement inspiré Tim Burton (surtout dans Sleepy Hollow) ou même John Carpenter dans The Fog ou The Thing – ici, la peur est déjà plus grande (l’enfant, le visage à la fenêtre). Enfin, vient le dernier épisode, "La Goutte d’eau". Là, le giallo et le fantastique se confrontent pour donner un segment très réussi également, le plus angoissant des trois. En bref, la réussite esthétique des 3 visages de la Peur se conjugue avec une peur qui va crescendo. Le tout possède un brin d’humour noir (séquence finale), un charme d’antan, une ambiance, dus au côté rare et peu connu de cette série B. A voir évidemment la nuit, idéal pour celle d’Halloween… Ma note : 9/10
3 histoires inégales portées à l'écran par Mario Bava et présenté par l'honorable Boris Karloff. 3 Sketchs horrifiques qui ont pour objectif de mettre en avant la beauté des actrices principales, sur ce point plutôt réussis notamment Michèle Mercier, sublime et sensuelle. Si, on reste dans le positif, on souligne la réalisation plutôt correct pour une production de série B. 3 histoires inégales qui montent en crescendo tout au long de la durée du film. - Le téléphone: réalisation bancale pour scénario insipide (le frisson est inexistant et l'issue fatale anticipée bien trop rapidement pour le cinéphile. On souligne aussi l'idiotie des personnages qui n'en font qu'à leur tête (précurseur des films pour ados qui se mettent dans des situations rocambolesques) - Les Wurdalaks: sympathique avec de très bonnes références à Dracula avec des acteurs plutôt convaincants et une prise de risque et inattendue sympathique. Mention spéciale à Boris Karloff, toujours excellente malgré cette production série B. - La goutte d'eau: excellent, horrifique à souhait (le visage de la défunte est à vous glacer le sang), c'est certainement l'histoire qui ressort le plus du lot. L'ambiance est palpable, la mise en scène malsaine et une Jacqueline Pierreux très bonne dans les cris et les hurlements (faible dialogues qui permettent d'appréhender le moindre bruit ou mouvement)
Ce film m'a laissé un goût mitigé. Si l'ambiance gothique des trois segments témoigne d’un certain savoir-faire, seule la photographie, particulièrement dans les deux derniers récits, tire réellement son épingle du jeu avec des jeux de lumière et des cadres marquants. Malheureusement, l'ensemble reste prisonnier de son époque : trop daté, il peine à maintenir une tension durable ou à surprendre un public contemporain. Malgré quelques idées intéressantes, notamment dans la mise en scène, les dialogues et les effets parfois maladroits viennent ternir l'impact. Une curiosité pour les amateurs du genre, mais loin d’être incontournable.
Les Trois Visages de la peur est un très bon film d'horreur italien en trois volets réalisé par Mario Bava dont le premier est Le téléphone, avec Michèle Mercier (excellente) qui est un très bon giallo triangulaire très angoissant ou la la peur arrive par le seul biais du téléphone.... A noter que l’histoire serait inspirée de F.G. Snyder (selon le site Devildead)... Le second volet est Les Wurdalaks avec le grand Boris Karloff et Mark Damon (La Chute de la maison Usher de Roger Corman) une adaptation de «La Famille du Vourdalak» d’Aleksei Tolstoï qui est une histoire de Vampires... et quant au troisieme volet (le meilleur) est La goutte d'eau, le plus terrifiant des trois, fait appel à une horreur plus viscérale... c'est une adaptation d’Ivan Chekhov... dont le récit s’articule autour d’une vieille femme morte d’une crise cardiaque et reposant sur son lit et de son infirmière voleuse... Un très bon film a sketch d'horreur réalisé par Mario Bava (Et tout particulierement le troisieme volet qui est un chef d'oeuvre d'angoisse.. car au fur et à mesure que le récit se déroule, l’atmosphère devient étouffante) très bien joué par Boris Karloff (bien sur) mais aussi par Michele Mercier qui prouve qu'elle peut être une très bonne actrice (a noter qu'elle a joué ce role avant les très inégaux Angélique) et surtout par Jacqueline Pierreux (Elle est la mère de l'acteur Jean-Pierre Léaud.et a joué dans Entre onze heures et minuit de Henri Decoin, Meurtres de Richard Pottier et Nous sommes tous des assassins de André Cayatte) qui joue Helen Chester l’infirmière hanté par son vol d'une bague sur une morte... a voir absolument.
absolument génial !!!! ça fait bien longtemps que je le cherchait ce film l'ayant vu plusieurs années auparavant ,je me rappel tout particulièrement du dernier sketch qui m'a fait flippé toute la nuit entière ...^^