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Redzing
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3,5
Publiée le 5 septembre 2016
Un ancien champion de rodéo au bout du rouleau, transformé en icône publicitaire ringarde, décide de fuir dans les grandes étendues avec le cheval mascotte de la société qui l'emploie. Il sera suivi par une journaliste coriace. La collaboration entre Sidney Pollack et Robert Redford a donné lieu à de très bons crus. "The Electric Horseman" ne fait pas partie des plus connus, mais vaut amplement le détour. On souligne en premier lieu les magnifiques paysages naturels de l'Utah et du Nevada, filmés à coups de plans panoramiques soignés. Puis le tandem piquant Redford / Fonda, tout deux incarnant des personnages charismatiques bien décidés à aller jusqu'au bout de leurs intentions. Si l'ensemble souffre parfois d'un manque de rythme, le ton est léger et les dialogues sont amusants. Cela n'empêche pas le scénario de tacler le monde de la publicité, entre deux odes à la liberté. Un beau petit film.
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4,0
Publiée le 3 février 2014
Western moderne par excellence et au charme indèniable pour lequel Sydney Pollack a su mettre en cause les institutions et ces puissances redoutables que sont les mèdias! il y a des droits qu'on achète pas même d'un animal! Dans "The Electric Horseman", Jane Fonda se lance à la poursuite d'un Robert Redford qui s'est retirè de la vie publique et dont on a l'impression qu'il a ètè cowboy toute sa vie! Un ancien champion de rodèos, devenu cowboy publicitaire (ah, le cèlèbre petit-dèjeuner des familles), qui s'allie avec cette journaliste pour sauver un cheval! Et certainement pas pour faire du sensationnel! Marquant la fin d'une èpoque et en même temps d'une dècennie, cette fable humaniste est livrè au spectateur dans un style ècologiste, moderne, d'une lègèretè souvent lyrique, aussi proche de nous et aussi vraie qu'un portrait de Buffalo Bill! Oeuvre quelque peu mèsestimèe de Pollack, "The Electric Horseman" n'en garde pas moins une originalitè profonde qui le rattache organiquement aux autres films du rèalisateur entre èloge de la libertè et dènonciation politique! Sur l'air mèlancolique d'une chanson de Willie Nelson et à la croisèe de plusieurs genres où la nature est souvent reine, on tombe littèralement sous le charme de ce « cavalier èlectrique » (idem pour Jane Fonda. Même topo pour Valerie Perrine et son sex-appeal dèvastateur qui rehausse le thermomètre entre deux sèquences même si cette dernière est sous-exploitèe). Le point d'orgue restera cette scène mythique d'un Redford trottinant dans les rues d’un Las Vegas nocturne, avec son cheval et son costume aux lumières clignotantes, se transformant au sens le plus large du mot en « formidable » moment de cinèma...
Dans les années 70 finissantes,Sydney Pollack proposait ce drame aventureux assez léger,doublé d'une réflexion sur la liberté de l'homme comme de l'animal. "Le Cavalier Electrique"(1979) n'est clairement pas l'un des films les plus connus de son auteur. Il est pourtant très intéressant,déjà bien critique envers la société de consommation et permettant de revenir aux valeurs naturelles de base. Un champion de rodéo sur le déclin,porté sur la bouteille,ne supporte d'être devenu un simple outil publicitaire pour des céréales. Lorsque pour un show à Las Vegas,son cheval est drogué,il décide de prendre le large avec,suivi par les propriétaires,la police et les médias. Robert Redford obtient l'un de ses rôles les plus rugueux,sauvage,anti-conformiste,rebelle. Et il porte la moustache! A ses côtés,Jane Fonda est lumineuse dans la peau d'une journaliste tenace qui tombe amoureuse de son sujet d'article. Si le film manque de peu de verser dans le mélo,il s'en sort grâce à l'émouvante alchimie entre les deux partenaires. Il y a aussi quelques problèmes de rythme,et une poursuite automobile très "Starsky et Hutch". Touchant.
Quatre ans après le fameux film d'espionnage nommé "Les trois jours du Condor", Sydney Pollack et Robert Redford collaborent à nouveau sur un sujet beaucoup plus simple et qui donne davantage de valeur aux émotions et plus précisément à l'amour et à la mélancolie. Robert Redford incarne un champion de rodéo qui doit jouer le sapin de noël sur un cheval, emploi qui va petit à petit le dégoûter et à le révolter. Ce n'est pas ce qu'il fait qui lui retire toute saveur de vivre, c'est ce qui'il voit. Mettons-nous quelques instants à sa place. Lui qui a réussi grâce au cheval pouvait-il tolérer que l'un d'eux soit drogué pour laisser place à un show complètement débile dans la ville des casinos à savoir Las Vegas? Le film relate donc le courage d'un homme qui veut revendiquer la place qui est laissée aux chevaux et il savait que voler celui qui valait douze millions de dollars allait pouvoir permettre une réflexion sur le sujet. Jane Fonda incarne une journaliste qui au départ est opportuniste puis qui se laisse charmer par l'humanisme de cet homme qui se moque totalement de son sort. Le film développe ainsi une histoire d'amour entre un écorché vif et une jeune femme qui accepte de le suivre sans le dénoncer aux policiers. Alors, certains diront que cette cause qu'ils défendent est juste et tout à fait honorable, d'autres penseront que le film est un plaidoyer pour la nature et pas pour l'homme et la femme mais peu importe en fin de compte. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'homme devrait laisser ces animaux dans la nature là où ils se sentent libres et non de les ridiculiser entourés d'ampoules. Un scénario riche et dense permet au spectateur de ne jamais s'ennuyer d'autant plus que le film est agrémenté de scènes d'action très spectaculaires entre le cavalier et les voitures de police. Au final, Sydney Pollack délivre un long-métrage émouvant débordant d'humanité et de véritable amour sans lendemain. En bref, une belle épopée avec des paysages très bien photographiés.
Un western moderne et désenchanté dans lequel Robert Redford, accompagné par la pétillante Jane Fonda, traine son spleen en quête d’idéaux perdus et murmure déjà à l’oreille des chevaux ! Sympathique mais sans plus !
Quelquefois un film doit sa naissance à la mort d'un autre, c'est ce qui est arrivé au "Cavalier électrique" de Sydney Pollack. A la suite de l'échec cuisant de "Bobby Deerfield", mélodrame avec Al Pacino se déroulant dans le monde de la Formule 1, Pollack se dit que son association avec Robert Redford est sans doute celle qui fonctionne le mieux tant les deux hommes sont en symbiose sur les thèmes à évoquer et quant à la façon de les aborder. Le réalisateur s'est amouraché d'un énorme roman de Robert Penn Warren, double prix Pulitzer, dont il compte tirer un film intitulé "A place to come". Pollack a très rapidement recruté une équipe malgré les énormes difficultés rencontrées à l'écriture du scénario par Julian Barry, David Rayfiel et Thomas Hall Phillips ajoutées aux impossibilités techniques qui se font jour concernant le vieillissement à prévoir de Robert Redford, l'intrigue se déroulant sur plusieurs décennies. Quand il se rend à l'évidence qu'il doit renoncer, l'équipe en question lui reste sur les bras. Il lui faut donc trouver rapidement un sujet simple et facile à mettre en œuvre. Ray Stark, producteur de la Columbia que Pollack connait bien pour avoir travaillé avec lui sur "Nos plus belles années" qui fut un énorme succès malgré les relations difficiles entre les deux hommes, se trouve être le propriétaire des droits d'une idée de Shelly Burton tournant autour d'un cowboy qui vole un cheval de course célèbre pour se rebeller contre la compagnie qui l'emploie. Pollack qui avait un temps été séduit par ce projet devenu arlésienne, sollicite Ray Stark ravi d'une concrétisation enfin possible. Les différentes versions de scénario écrites par Walter Bernstein pour Stark ne conviennent pas à Pollack qui demande à Paul Gaer et Robert Galland de recentrer le récit autour de l'idée que le vol du cheval n'aurait aucun but lucratif mais servirait plutôt au cowboy devenu champion de rodéo à redonner un sens à sa vie en le faisant se dresser contre le système qui a fait de lui un homme sandwich. Le réalisateur n'a aucun mal à convaincre Jane Fonda de le rejoindre, l'actrice ayant déjà travaillé avec lui et Redford ("Pieds nus dans le parc" avec Redford et "On achève bien les chevaux" avec Pollack). Pollack retrouve avec ce film modeste la veine élégiaque de "Jeremiah Johnson" tout en inscrivant son film dans la lignée de ceux de Peckinpah (la violence en moins) qui avaient pour thème commun la disparition progressive du libre choix individuel à travers la contemplation nostalgique des derniers vestiges en décomposition d'un Ouest finissant. Sonny Steele (Robert Redford) est le cavalier électrique, cinq fois champion du monde de rodéo, parvenu au stade ultime de la légende de l'Ouest déjà récupérée par le capitalisme à la fin du XIXème siècle quand le Wild West Show de Buffalo Bill sillonnait le continent puis l'Europe. On pense alors à des films comme "Junior Bonner" de Sam Peckinpah (1972) mais aussi au trop mésestimé "Buffalo Bill et les indiens " de Robert Altman (1976). Très inspiré tout comme Robert Redford dans l'une de ses prestations les plus marquantes, Pollack réussit parfaitement à montrer comment les souffrances infligées au cheval devenu comme lui bête de foire, font prendre conscience à Sonny Steele du vide de son existence. Des scènes très émouvantes scandent le récit comme celle où après la fuite de la salle de congrès en compagnie du cheval, Steele traverse Las Vegas, les guirlandes de son costume s'éteignant aux frontières du désert. Une autre plus mouvementée montre comment Steele et le pur-sang en quête de leur liberté font corps pour fuir les barrages de police. Le personnage de Jane Fonda journaliste avide de scoop qui finit par prendre fait et cause pour ce rapt salutaire, désigne peut-être le spectateur que Pollack prend à témoin pour lui signifier que le refus de suivre la route toute tracée par la société est à la portée de chacun. Il faut noter la musique très en phase avec l'esprit du film de Willie Nelson qui fait une apparition dans le film. Un accident heureux donc que ce "Cavalier électrique" qui fut d'ailleurs bien accueilli en son temps et dont on parle trop peu aujourd'hui. Il est donc urgent de le voir ou le revoir à l'occassion d'une ressortie DVD toute récente.
Une oeuvre de second plan de Sydney Pollack. Il retrouve pourtant son couple fétiche Redford / Fonda, mais le scénario est un peu "lourdingue" . Ce chamion de rodéo déchu essaye de revenir à ses valeurs. Bien sûr le personnage colle à la peau de Redford, mais on s'ennuie souvent.
Avec Le Cavalier électrique (1979), Sydney Pollack signe sa cinquième collaboration (sur un total de sept) avec l’acteur Robert Redford et réalise ici une œuvre remarquable et d’une puissance telle qu’au bout de ses 120 minutes, on en redemande encore afin que cela ne finisse jamais. Certes le début du film peut paraître lassant car peut intéressant, mais la présentation du personnage central est nécessaire pour mieux apprendre à connaître cet homme si particulier et si déterminé ! Pourquoi le cavalier électrique ? Parce que Sonny Steele est un ancien champion de rodéo reconverti en homme sandwich, se produisant dans des supermarchés ou lors de rodéos, sur le dos de son cheval, recouvert d’ampoules lumineuses (sa monture aussi), il vante les mérites de céréales pour le compte d’une importante firme américaine. Mais un jour, apprenant que son cheval (un pur-sang tout de même !) a été drogué afin de pouvoir supporter une énième prestation lors d’un meeting, Sonny décide de s’enfuir avec le cheval en question (d’une valeur de 12 millions de dollars !). S’ensuivra ensuite une course poursuite entre une journaliste téméraire et la police des environs. Sydney Pollack signe ici l’un de ses plus beaux films, une œuvre emplie d’émotions, d’amour et de musique country. Un film qui se savoure de minutes en minutes grâce à une mise en scène parfaite, une histoire originale et passionnante et des acteurs tout simplement remarquables, dont un duo mémorable entre Robert Redford & Jane Fonda.
Bonne histoire très sympathique, un cow-boy paumé s'attaque à une société multinationale en volant leur cheval valant plusieurs millions de dollars. Sorte de road-movie, Pollack met en scène et filme ce qui aurait pu être réalisé par Redford tellement les thèmes sont proches des oeuvres habituelles de ce dernier. Les grands espaces, les chevaux (belle amitié entre l'homme et la bête), Jane Fonda resplendissante, chouette happy-end.
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1,0
Publiée le 25 juin 2021
La meilleure chose dans ce film est le costume lumineux de cavalier électrique que Redford porte au début du film il a inspiré de nombreux costumes d'Halloween lorsque le film est sorti. Sinon ce film est tout à fait ridicule. Nous sommes censés croire qu'une société dépense des millions pour un cheval de course non pas pour l'élever mais pour en faire la mascotte de l'entreprise alors que la plupart des gens sont incapables de distinguer un cheval marron d'un autre. Nous sommes censés croire qu'un champion de rodéo serait un porte-parole utile pour vendre des céréales même si presque aucun Américain n'est capable de nommer un seul champion de rodéo de toute l'histoire qu'il ait gagné cinq fois ou non. Nous sommes censés croire qu'après des jours d'aventure dans le désert ni Redford ni Fonda n'ont l'air d'avoir été à plus d'un mètre d'un sèche-cheveux et d'une boîte de pour les retouches de maquillages. Ce film était moins inspirant qu'insultant...
Ancien champion de rodéo, Sonny Steele est désormais un fringuant loser réduit à vanter les mérites de céréales pour une grosse entreprise. Il participe alors souvent à des inaugurations de supermarchés et à des spots célibataires couvert d'ampoules électriques sur un cheval. Quand il apprend que sa monture est droguée pour éviter les accidents, il décide de s'enfuir avec dans le but de lui rendre sa liberté. Il est poursuivi dans sa quête par Hallie Martin, une journaliste tenace décidée à faire un reportage sur lui... Film méconnu dans la filmographie éblouissante et romantique de Sydney Pollack, "Le Cavalier électrique" est une œuvre qu'il faut cependant réévaluer tant on retrouve dans son récit les thématiques chères au réalisateur : beauté des grands espaces, héros solitaire et marginal, grosses entreprises prêtes à tout pour faire du profit... Bien évidemment, cette quête pour rendre sa liberté au cheval, but noble s'il en est, se voit agrémentée d'une histoire d'amour entre Steele (Robert Redford, toujours aussi charismatique) et Martin (Jane Fonda, séduisante sans avoir besoin d'en faire trop), deux êtres que tout semble opposer mais qui se retrouvent dans une situation qui les pousse à saisir le meilleur qui réside en chacun d'eux. Récit tout simple et sans artifices, "Le Cavalier électrique" transmet de l'émotion sans jamais aller dans la surenchère et surprend par sa façon d'émouvoir, l'air de rien, sans jamais donner l'impression de rechercher notre consentement, se concentrant sur l'histoire et les personnages avant tout. Une belle ballade romantique en somme.
Pollack et son acteur fétiche sur un thème qu'il affectionne. L'histoire est peut être un peu compte de fée mais reste bien faite sans tomber dans le larmoyant ou le spectaculaire. Ici l'histoire d'un homme simple et attachant qui remet en cause sa condition grâce à un cheval mal traité et qui croise la belle Fonda. Du plaisir à regarder de beaux paysages et se développer cette relation entre les deux protagonistes.
Cette critique d'un monde consumériste n'est pas le meilleur film de Sydney Pollack,il n'en reste pas moins prenant. Le couple d'acteur Jane Fonda,Robert Redford est l'atout majeur du film,il ressort de ce duo de beaux moments. L'image elle aussi un fort atout du film elle est typique des films des années 60,70. Les moments de drôleries sont eux moins bons. La course poursuite et ses grosses blagues façon blues brothers ne marche pas vraiment.
Robert Redford n'a pas attendu "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" pour montrer sa passion pour ces nobles équidés dans ce film qui souffre d'une absence de rythme mais qui est une belle ode à la nature et à la liberté ainsi qu'une critique de l'Amérique. Ça fait plutôt dans la légèreté et l'optimisme mais avec suffisamment de distance pour qu'on se donne la peine d'essayer d'y croire et puis le duo formé par Robert Redford et Jane Fonda fonctionne joliment. Pas un grand film de la part de Sidney Pollack mais un bon moment à passer.
Robert Redford en cowboy sexy, Jane Fonda toute jolie, les paysages sublimes de l'Utah, une BO magnifique ; les ingrédients parfaits pour un road-movie tout en simplicité, dépaysant, sans être un film incontournable il reste agréable à visionner.