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chrischambers86
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3,0
Publiée le 29 avril 2013
Le cas des affreux jojos a fourni plus d'une fois matière, le plus souvent comique comme ici, à des films ayant pour cadre l'ècole! Une aubaine pour les amateurs de Michel Serrault qui excuseront les mèthodes d'enseignement peu orthodoxes de ce professeur de lettres et devant l'anciennetè et la raretè de ce premier long de Philippe Agostini! Une sympathique comèdie sur l'èducation qui, depuis sa sortie en 1957, conserve son charme avec un Serrault parfait dans le rôle du professeur naïf! L'excellence des seconds rôles (Jean Poiret, Darry Cowl...) et les dialogues d'une certaine Odette Joyeux (elle y fait une courte apparition dans le final) font de ce "Naïf aux quarante enfants" un classique mèconnu de bon niveau et d'argot...
Aussi communément appelé "le navet aux deux étoiles allociné", ce récit d'un jeune professeur aux méthodes atypiques ne mérite pas le statut de comédie mais plutôt de chronique journalière peu passionnante et ennuyeuse; la seule scène comique est celle inattendue du marchand d'échelle avec un Darry Cowl en pleine forme, qui fait office de lueur écarlate au milieu de ce purgatoire d'ennui.
Superbe film sur l'éducation... Serrault campe un prof impeccable (mais trop axer sur son manque d'expérience. Un scénario classique mais tellement bien écrit et réalisé. Le charme opère, pas une scène n'est à jeter, pas une scène moins réussie qu'une autre. Manque juste un peu plus de force dans le jeu du prof jouer par Serrault, parfois le prof fait un peu trop l'enfant.
Un film sympathique qui nous démontre que de tous temps les innovateurs sont incompris et persécutés par leur entourage. Heureusement, celui-ci se termine bien. Michel Serrault et ses partenaires sont tous impeccables, y compris les enfants.
Michel Serrault occupe un rôle de premier plan avec ce jeune prof de français exalté dont c'est la première rentrée. Et ce Monsieur Robignac entend bien bien dépoussiérer les grands auteurs et leurs oeuvres pour les rendre plus vivants auprès de ces élèves de troisième. Il y a dans la thématique associée au personnage de Serrault (son sacerdoce, sa modernité contre les frilosités de l'Education nationale de l'époque) quelque chose d'édifiant et on peut craindre que le message du réalisateur Philippe Agostini verse dans la profession de foi fastidieuse. Le cinéaste surmonte ce possible écueil en évitant d'être trop démonstratif. Michel Serrault, qu'on sent très investi, y compris dans les sentiments que lui fait éprouver une jeune et distinguée maman d'élève (la belle Sylva Koscina), sait rendre son personnage attachant et pertinent sans emphase. Son compère Jean Poiret est là aussi, en retrait, dans le rôle d'un fourbe président d'une association de parents d'élèves. Darry Cowl fait une apparition... spoiler: en vendeur d'échelles! La présence des trois ne fait pas du film le nanar qu'on pouvait craindre (en dépit de la médiocrité de son titre). Bien au contraire, le film porte une ambition, revêt une fantaisie sans vulgarité et introduit des moments sérieux. Il dispense un charme (scolaire) rétro et facilite la tache de Robignac en lui confiant 40 élèves aimables et bien élevés...Rien de transcendant mais travail estimable.
C'est sur,Michel Serrault n'a pas débuter dans de trés bons films et c'est dommage.Dans celui-là,il ya juste la scéne hillarante avec Darry Cowl qui m'a donné le courage d'aller jusqu'au bout.