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Plume231
3 908 abonnés
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2,0
Publiée le 23 février 2014
Un scénario totalement décousu et un rythme inégal, deux très grosses faiblesses pour une comédie et donc pour cette comédie... Reste le style frivole caractéristique du cinéma français des années 50-début 60, un casting dans les seconds rôles qui a franchement de la gueule, une délicieuse France Anglade, quelques scènes excellentes et drôles (la scène d'évasion avec la brouette vaut son pesant d'or, des gags récurrents, comme le tableau qui n'arrête pas de se décrocher à cause des explosions chimiques et que le personnage joué par Noël Roquevert raccroche tout le temps malgré tout, aussi !!!), des dialogues qui font souvent mouche, ce qui fait qu'on passe globalement un bon petit moment qu'on oublie aussitôt.
Au départ ça manque un peu de fluidité, c'est un peu statique, un peu trop théâtral mais dès l'apparition de Galabru alias l'ingénieur clope au bec en plein labo le côté burlesque s'impose et se confirme. Le rythme est bien mené avec des gags réguliers souvent plus ou moins drôles mais qui arrachent à minima un sourire, du tableau qui se décroche au bronzage intégral en passant par l'évasion en brouette ou la drague à l'insu du plein gré de la fille Bellus incarnée avec malice par une France Anglade aussi jolie qu'adorable. Le tout repose avant tout sur une galerie de personnages savoureux, outre l'ingénieur Galabru, on adore l'huissier qui constate le bronzage de Miss alias Serrault, le concierge alias Roquevert et surtout la bonne espagnole alias Dufilho qui aura sans doute inspiré un certain Darry Cowl dans "Pas sur la Bouche" (2003). On apprécie aussi cette partie érotico-soft, aux côtés surannés aujourd'hui mais qui rappelle aussi qu'on peut faire sourire sans vulgarité en restant évasif ou sans trop en montrer. Par contre la partie chanson est un peu ridicule le doublage étant vraiment à côté de la plaque. Pierre Chevalier signe une comédie populaire ou le cabotinage est au service d'un récit légèrement saugrenu, légèrement grivois, qui ne se prend jamais au sérieux. Site : Selenie.fr
Une comédie conforme a ce qu'on pouvait en attendre voir de qualité un peu supérieure. Le casting plaisant entame toute de même largement la part de clémentine jouée par France Anglade.
Clémentine chérie était -je l'apprends en découvrant le film- une héroine de bande dessinée, jeune et jolie parisienne, fille de bonne famille au visage poupin (en l'occurence celui de la gracieuse France Anglade) dont la "spécificité", à en juger par la comédie de Pierre Chevalier est de collectionner les soupirants, sinon les amants. Dans le film, Clémentine est un personnage quasi secondaire et pas loin d'être insignifiant, au point qu'on peut se demander pourquoi on en fait le sujet du film. Les personnages principaux sont en fait le père de Clémentine (Pierre Doris) et le patron de ce dernier (Philippe Noiret), industriels heureux de promouvoir un maillot de bain révolutionnaire permettant le bronzage intégral. ce qui nous vaut quelque défilé coquin de jolies créatures, dont Clémentine, en bikini, spoiler: , et à Michel Serrault le bref rôle d'un bienheureux huissier chargé de vérifier de visu la validité de l'invention.
Ils se sont mis à plusieurs, avec le dessinateur auteur de la BD, le dénommé Bellus, pour composer un scénario indigent à l'humour puéril, dont la mise en scène approximative, voire désinvolte, stigmatise le manque d'unité. Une comédie médiocre et sotte.