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chrischambers86
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3,0
Publiée le 14 juillet 2013
On laisse filer les cigognes de Mikhail Kalatozov pour laisser place aux faisans de Edouard Molinaro dans un cinèma commercial fondè sur la popularitè de Bernard Blier, Paul Meurisse, Jean Lefebvre ou Michel Serrault! Avec une telle distribution, le spectateur sait d'avance qu'il va s'amuser dans ce film parodique sans prètention où deux petits malfrats (Blier et Lefebvre) sont pris au piège de plus malins qu'eux! Même s'il n'a guère pu se dègager des contingences commerciales, Molinaro rèalise une comèdie policière distrayante avec les dialogues croustillants de Michel Audiard qui donne encore une bonne mesure de son talent : « Tu fais c'que tu veux... moi j'gamberge... c'est pas l'moment d'couper l'courant figure-toi. » , une rèplique formidable parmi tant d'autres! Le reste n'est que pure routine mais c'est aussi cela qui est bon...
Comédie en N&B réalisée par Édouard Molinaro en 1965, deux ans après "Les tontons" (de Georges Lautner) nous retrouvons un extraordinaire duo : le sublime Bernard Blier dans le rôle d'un inspecteur à la retraite et le non moins talentueux Jean Lefebvre dans le rôle d'un petit escroc à l'air triste. A l'affiche également Le divin Paul Meurisse dans la peau d'un arnaqueur de classe et Michel Serrault dans le personnage de Ribero le milliardaire. Sur des dialogues de Michel Audiard faisant toujours sensation, cette bande de joyeux drilles s'embrouille et s'arnaque à qui mieux mieux. Un classique du genre à revoir avec plaisir.
Une comédie sur les petites arnaques jusqu'au péché de la luxure sur des dialogues cocasses de Michel Audiard et réalisé par Edouard Molinaro !! On commence par la petite porte d'un père de famille qui escrocrie des familles en deuil en vendant des objets jetables contre une belle petite somme d'argent, repéré par un flic qui se laisse piquer à l'ameçon pour l'épauler qui les emmènent jusqu'à un arnaqueur de pointure qui a un gros filet sur une riche dame aristocrate qu'un autre magouilleur de haute société les remarquent. Dans ce film, on parle ancien franc pour ceux qui sont perdus dans l'Euro crise économique (rire). Une histoire habile et drole comme on en faisait beaucoup avec réussite dans les années 60, Michel Audiard avait le génie de l'écriture. Ce long métrage met en vedette quatre acteurs qui s'en donnent à coeur joie pour nous divertir, Jean Lefebvre dans sa meilleur période loin des films de Max Pécas et compagnie, Paul Meurisse tout en charisme, Bernard Blier hilarant de mème que Michel Serrault excellent. Une petite perle Française bien agréable à regarder.
C'est surtout un film d'acteurs bourré de bonnes répliques (c'est du Audiard). Le casting masculin est au top, en revanche côté féminin si Claire Maurier passe bien, ce n'est pas le cas d'Yvonne Clech. La réalisation est correcte, on sent que Molinaro s'est amusé. Au niveau du scénario la première partie est tout à fait intéressante, ensuite le film a un peu de mal à tenir la distance. Un bon petit film.
En dehors de quelques bonnes répliques, l'humour et l'histoire vieillissent mal. Beaucoup de mondanités usantes et un humour qui s'estompe au fur et à mesure que les premiers personnages incarnés par Jean Lefebvre et Bernard Blier s'impliquent dans l'arnaque de Paul Meurisse.
Ce film dEdouard Molinaro est un véritable régal de bout en bout. Le scénario sarticule autour de deux petites frappes sans envergures incarnées par un Jean Lefèvre impeccable dune part et un Bertrand Blier toujours aussi génial de lautre. Ces deux "faisans" (escroc dans le vocabulaire argotique) font alors la rencontre du prince des "marlous", c'est à dire dun bandit dune toute autre envergure qui décide de les prendre sous son aile, monsieur Paul Meurisse. Ce dernier envisage alors de monter un coup en leur compagnie et de détrousser un "pigeon" fortuné incarné à merveille par Michel Serrault. On a dailleurs souvent dit que Gabin, Blier ou Ventura était fait pour réciter du Audiard, mais voir Paul Meurisse sy employer à son tour, avec son tact, sa classe, son intelligence de jeu, cest un plaisir sans commune mesure quil ne faut pas se refuser. Et les dialogues dAudiard sont une nouvelle fois de haute volée, jen veux pour preuve cette réplique récitée par ce monstre sacré quétait Paul Meurisse : "Un homme d'expérience ne devrait jamais s'égarer dans le concret. Il est cent fois plus facile de morceler le cosmos à l'usage des claustrophobes, que de vendre un terrain à Barbizon." Bref un film tout bonnement jubilatoire dans la veine des "Tontons flingueurs" et autres "Barbouzes", au scénario efficace et au casting hors norme.
La filmographie assez hétéroclite d'Edouard Molinaro où les films de genre alternent le plus souvent avec des comédies un peu faciles surfant sur l'air du temps, le classe dans ce que l'on nomme parfois de manière un peu dédaigneuse "les bons faiseurs". Pourtant sur les 35 longs métrages que Molinaro a réalisé en 50 ans de carrière quelques pépites parfois méconnues sont à extraire comme "Le dos au mur" (1958) ,"Un témoin dans la ville" (1959), "La mort de belle" '(1961) adapté de Simenon, "L'emmerdeur" (1973), "La cage aux folles" (1978) ou encore "Le souper" qui en 1992 avec le César de Claude Rich lui apportera une reconnaissance critique tardive. "Quand passent les faisans" de 1965 est sans aucun doute à classer dans cette catégorie. Sur un scénario d'Albert Simonin qui avait entre autres à son palmarès récent "Le cave se rebiffe" (Gilles Grangier en 1961), "Les tontons flingueurs" et "Les barbouzes" (Georges Lautner en 1963), Molinaro reprend certes en monde mineur une partie de la fine équipe de ces trois joyaux pour délivrer une pochade on ne peut plus réjouissante. Toujours sur le thème de l'arnaque trop belle pour être vraie, les Blier, Serrault, Lefebvre, Meurisse, Dalban et autres Claire Maurier ou Yvonne Clech s'en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir. On nous explique souvent que la France est le pays occidental le plus pessimiste, consommant le plus de tranquillisants. La prescription remboursée d'une bonne dizaine de ces films à revoir régulièrement serait sans aucun un très bon remède de substitution. Ici d'autant plus que Paul Meurisse est sans conteste à son meilleur niveau sans parler de Bernard Blier dont il est impossible de comparer les prestations les unes avec les autres tant il est à chaque fois juste de veulerie et de couardise discrètement cachées derrière une forfanterie dont on ne se lasse jamais. Quant aux dialogues on peut dire qu'Albert Simonin est le petit cousin du grand Michel Audiard.
"Quand passent les faisans", un titre à la Michel Audiard pour une comédie française en noir et blanc de 1965, réalisée par Edouard Molinaro. Les dialogues sont bien de Michel Audiard et la musique de Michel Legrand. Une petite faisanderie bien servie avec une distribution de choix : Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Paul Meurisse et Robert Dalban. Une réalisation de qualité, des acteurs mythiques et des dialogues fleuries pour une bonne petite comédie.
Une arnaque comme prétexte pour réunir une palette de grands acteurs. C'est un vrai plaisir de les voir jouer et les dialogues sont comme toujours ciselés par Audiard. Un petit régal...
Un ex-perdreau sur le retour (Bernard Blier) s'associe à un faisan très maladroit (Jean Lefebvre), soutien de famille nombreuse. Avec premiers résultats mitigés. La rencontre avec un élégant rapace (Paul Meurisse), oriente la société des deux premiers vers un projet d'escroquerie commun avec ce mentor séduisant, au ramage comme au plumage. Pigeon désigné : un gros industriel du BTP (Michel Serrault). Un "casting" (en y ajoutant Yvonne Clech non pas en oie blanche, mais en veuve à répétition, et Claire Maurier, entre dinde et grue) aux petits oignons : un régal... Ce 10e "long" de Molinaro (si on oublie de compter une participation à un film à sketches) a 50 ans. C'est un film léger et qui n'a de prétention que de distraire - mais le fait bien... Dialogue signé Michel Audiard - c'est dire : une langue foisonnante et toujours remarquable ! C'est "vieillot" (d'ailleurs en N & B) ? Non pas. C'est gentiment nostalgique....
Autant le dire tout de suite, cette petite comédie au titre très amusant serait à mettre aux oubliettes sans son casting. Le scénario est faible, la réalisation manque totalement de rythme et même les dialogues d'Audiard manquent de saveur. Mais voilà, il y a le casting, un casting de très haut rang. Comment voulez-vous lui résister quand les acteurs principaux s'appellent Paul Meurisse, Bernard Blier, Jean Lefebvre et Michel Serrault ? C'est impossible, ce sont des valeurs sûres pour passer un bon moment. Les personnages restent intéressants même si j'aurais préféré que certains d'entre-eux soient un peu plus développés. Estimable à défaut d'être inoubliable.
Un spectacle agréable, campé par quelques comédiens de talents. L'idée accroche au début mais finit par tirer en longueur vers le milieu... Elle offre néanmoins sont lot de rebondissements qui suffit à bouvler une comédie qui donnerait presque des envies d'entourlouper !
Le film n'a pas grand chose de novateur et le montage est beaucoup trop rapide; néanmoins c'est assez bien de voir les répliques d'Audiard dans la bouche de Meurisse et de Michel Serrault! Le film est quand même assez drôle et les gags sont plutôt bons! Une sympathique comédie
Belle brochette d'acteurs, tous très bons. Mention spéciale à Paul Meurisse. Quelques bonnes répliques signées Audiard. Mais le film est loin d'être passionnant. Audiard a fait bien mieux.