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DAVID MOREAU
129 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mai 2018
L'ARNAQUE. On retrouve évidement le gratin du cinéma français Lefebvre, Maurier, Dynam.... et surtout le formidable Blier. Les dialogues sont d'Audiard donc...
L'intrigue principale intervient relativement tardivement, au moment où les nouveaux complices Camus et Baudu, occupés à de petites et malhabiles escroqueries, rencontrent l'expérimenté Larsan-Bellac dont les deux nigauds prétendaient faire leur victime. Ensemble, ils projettent d'abuser un industriel parvenu et vaniteux (Michel Serrault). Le casting est tout à fait prometteur et, quand bien même la comédie est inégale, peu inventive, on y trouvera de réjouissants numéros d'acteurs. En particulier, Bernard Blier,spoiler: policier converti à la filouterie ,et Paul Meurisse, spoiler: aristocratique escroc de haut vol , jouent sur du velours, dans un registre connu mais toujours aussi drôle. D'autant que dans le film de Molinaro -lequel, d'une certaine façon, ne fait que remplacer Georges Lautner- les formules de Michel Audiard font souvent mouche. Bon, le scénario n'est pas des plus originaux ni des mieux écrits (on le voit dans l'évidence du rôle d'Yvonne Clech) et l'histoire menace par moments de s'enliser; mais le talent des comédiens à dire Audiard ou à jouer sur le mode de la parodie est un plaisir à lui seul.
Une ribambelle de têtes d'affiches, une comédie menée tambour battant, de la bonne humeur, des dialogues dignes de ce nom. Nous sommes au cinéma. Il y a de quoi ici faire les choux gras des apprentis du grand écran.
Film sympathique que Quand passent les faisans, une comédie assez réussie, mais qui tend quand même à s’enliser assez lourdement durant la partie centrale, et alors que la conclusion n’est pas très surprenante. Les acteurs sont clairement sympathiques, et l’on a toujours plaisir à les voir, même s’ils ne sont pas dans des rôles vraiment surprenants et originaux. Reste que le duo Lefebvre-Blier fonctionne bien, que les deux interprètes sont attrayants, et qu’ils sont solidement épaulé par un Paul Meurisse toujours excellent. Son intervention dans le métrage est un plus indéniable, tout comme la prestation d’un jeune Michel Serrault, second rôle important. Globalement pas de souci donc niveau interprétation, avec des acteurs qui font le boulot. Le scénario n’est pas mauvais en soi. L’idée est bonne, il y a des moments drôles, mais il faut reconnaitre que le meilleur du film réside dans sa première partie, avant de tomber dans une sorte de faux rythme et dans une narration plutôt chaotique dans la partie centrale du film. Par ailleurs le suspens ne prend pas franchement, et on peut dire que la fin est prévisible, ce qui tend à rendre la seconde partie du film plus ennuyeuse. Dommage. Visuellement c’est correct, malgré un Molinaro qui abuse des effets de style appuyés et parfois lourds. Reste une photographie en noir et blanc soignée, et des décors convaincants, avec une bande son qui ne démérite pas du tout elle non plus. Et puis bon, même si Molinaro abuse parfois, globalement ce n’est pas mal fichu non plus. En conclusion ce métrage est un petit divertissement sans prétention aucune, qui se laisse voir avec un certain plaisir, si tant est que l’on soit sensible à ce genre de film. Malgré tout il y a une déception sur le fond, ce qui explique aussi sans doute la réputation assez mineure de ce film dans la filmographie de ses acteurs respectifs et de son réalisateur. 3.
4 521 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 10 juin 2021
Majoritairement inconnu ce film pourrait être considéré comme un chef d'œuvre français grâce a ses dialogues Michel Audiard. Il a été réalisé pendant les années d'or et c'est quelque part entre Les Barbouzes et Ne nous fâchons pas. Edouard Molinaro le réalisateur a admis que c'était autant son film plus que celui d'Audiard. Quand passent les faisans réunit une partie de l'équipe des fameux Tontons Flingueurs Bernard Blier, Jean Lefebvre sous la forme d'une paire de fainéants. Ils finissent par rencontrer un plus grand professionnel qui tente de leur apprendre des tours plus élevés Paul Meurisse. Le film offre ainsi à Meurisse l'un de ses meilleurs rôles dans une comédie. Il peut être considéré comme l'un des plus grands acteurs français de tous les temps et l'un des rares à inclure un non-sens très anglais dans son jeu et son attitude. En ce qui concerne l'art du cinéma nous sommes loin d'Orson Wells et c'est tant mieux. Chaque réplique des acteurs est délicieuse et c'est pour cela que les spectateurs sont là. Pour le reste du monde en supposant qu'un non-francophone ait un jour l'occasion de le voir tout cela doit apparaître comme un grand mystère mais pas pour moi...
Bien sympathique film où les ingrédients majeurs sont réunis : un scénario bien foutu, des acteurs aux petits oignons et des dialogues ciselés. Donc, un bon moment de détente dans la ligne des "tontons flingueurs" et des "barbouzes". A voir par tous ceux qui apprécient les films cités ci-dessus
Des escrocs s'associent pour arnaquer à un haut niveau. Le film est une vraie bonne surprise. Je ne sais pas pourquoi il ne bénéficie pas d'une plus grande notoriété. Bernard Blier, Jean Lefebvre, Paul Meurisse et Michel Serrault sont formidables. Le scénario est vraiment bien écrit, en plus, on a affaire ici à un très bon metteur en scène. Les dialogues d'Audiard font souvent sourire. Hautement recommandable.
Une petite comédie gentille ment amorale servie par de très bons acteurs : Paul Meurisse , Bernard Blier , Yvonne Clech , Jean Lefebvre , Michel Serrault et par les excellents dialogues de maitre Audiard . Du bon Cinéma commercial , pas comme aujourd'hui ....
« Je peux tout demander à mon cerveau sauf de s’arrêter de penser. »
Scénarisé par André Simonin (la trilogie du Grisbi) et Jacques Emmanuel, Quand Passent les Faisans est la deuxième et dernière collaboration entre Edouard Molinaro et Michel Audiard.
Si la réalisation, sans artifices, est propre, le scénario est assez convenu et pour tout dire prévisible, même si on goûtera la progression dans l’escroquerie et l’aspect théâtral, parfois surjoué par Paul Meurisse, de la vie sur un grand pied. Le plus intéressant reste la réunion de quelques acteurs assez attachants, habitués d’Audiard (Bernard Blier, Jean Lefèbvre, Michel Serrault, Robert Dalban, Paul Meurisse) auxquels s’ajoutent une étourdissante Yvonne Clech et une assez juste Claire Maurier.
Si on est très loin d’un chef d’oeuvre, on n’est pas non plus face à un navet.
Un film mineur comme il y en a des tonnes et qui sert uniquement de défouloir aux comédiens souvent réunis à cette époque (Lefebvre/Blier/Serrault/Meurisse) afin d'épuiser les inépuisables fonds de tiroirs d'Audiard. On laisse passer les faisans et on les observe de loin, ça suffit emplement...
La première demi-heure est incontournable tant le duo Blier-Lefebvre est irrésistible, parfaitement servis par les très bons dialogues de Audiard. Malheureusement, dès que Paul Meurisse entre dans l'histoire, les deux escrocs passent au second plan et le film se disperse complètement entre les différents protagonistes. Au début pourtant, on croirait vraiment regarder un bijou de cinéma français... mais finalement, on s'ennuie, malgré la présence de Michel Serrault.
Bon film avec de bons acteurs,on s'ennuie un peu mais le scénario,les dialogues et les acteurs rattrapent cela,on passe un moment divertissant. Je mettrais à ce film un 15/20.
Encore Audard, même si je ne suis pas fan, j'adore.... un rôle vraiment sur mesure pour le talentueu Paul Meurisse, soutenue par un tellement bon Blier (inoubiable dans des scénariot d'Audart et dans si je me rappelle bien, l'Homme au paraplui excellent en clodo maître chanteur qui cade son petit corniaux dans les bars) l'âge d'or du cinéma Français, des film comme on en fait plus.... l'histoire de deux paumés qui s'improvisent escroc, et qui vont tombé sur un as de l'escroquerie.... à raporcher du film Beau de Banane avec le jeune Belmondo, quand il n'était pas devenu hélas le Bebel Nationale.... et à voir Paul Meurisse si bon on a envie de voir le Monocle noir, mais surtoout le Monocle rit jaune... pour rire un bon coup et peut être quelques drames où il excelle (les Diaboliques, un film très noir)... on cherche AUdiart, qui ne passe pas toujoours à la télévision.... Un Taxi pour Toabrouk, les Pissenlit par la Racine, les enfants du Bon dieu ne sont pas des canards sauvages les Tonton Flingeur.... et les Pagnol (le vraie Manon des sources suivie d'Ugolin avec Jacqueline Pagnol, la trilogie Fanny Marius César, Angèle, la fille du Puisatier, Topaze, Regain... Pagnol faisant des drame poignant (Regain, Angèle) mais qui trouvent leur résolution... et des films drôle si pytoresque (que même Hitchcock n'a pas saisie quand ils singe hélas les Français dans la Main au Collet, le film est bon, mais les Frnaçais très caricaturale) oui... c'était aussi le temps de Verneuil.... une époque qui semble révolue....