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    Koyaanisqatsi, la prophétie
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    69 critiques spectateurs

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    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Je partais avec un appriori sur cet espèce de documentaire qui n'en n'est pas vraiment un et dès le départ, j'ai accroché. J'ai adoré ces plans longs magnifiques sur une musique envoutante. Seulement, ça, c'est la première partie du film, après ça se corse. En effet, on nous montre les industries, la pollutions, les gens, les auto-routes mais sur un fond sonore stridant et surtout stressant. C'est un peu simple de faire un long métrage sur la tournure que prend la planète, la seule chose qui joue en faveur du réalisateur, c'est l'année, car à cette époque, ce n'était peut-être encore pas trop porté à l'écran. Il faut avouer que les prises de vues sont originales et variées et que la vitesse l'est également donc c'est intéressant. Je pense que ça manque un peu de commentaires et que le fait de montrer les visages de certaines personnes, ça casse le mystère. Bon, en tout cas, j'ai passé un bon moment et je regarderai surement les autres opus de la série. 12/20.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2012
    Cela commence tout doucement : dans le désert, loin de toute civilisation, on survole les montagnes et les vallées comme un aigle ou autre rapace. Puis ce sont les champs de céréales, les usines, et enfin la ville. Impossible avec de telles images de ne pas concevoir la vie humaine comme une logique industrielle : les hommes dans le métro et la rue comme les composantes d'une chaîne de fabrication de voitures. La lune paraît entrer en collision avec un immeuble, le ciel se reflète dans un building : c'est la nature qui se confond avec la culture. Tout est instable, la vitesse de la caméra suggère un déséquilibre de la vie humaine. Et puis la danse effrénée s'arrête, et la caméra s'attarde à explorer les failles d'un système si bien roué : les laissés-pour-compte, les accidentés et tous les marginaux. Et le comble de la terreur, le symbole de l'avancée technologique, une fusée lancée dans l'espace, ne tarde pas à exploser. Icare s'est brûlé les ailes pour avoir rêvé trop grand. Ce n'est que lorsque l'écran redevient sombre que le spectateur peut enfin sortir lentement de sa torpeur : écrasé par ce qu'il vient de voir, ce n'est qu'à la fin qu'on lui révèle un message sérieux et horrifiant. Avant-gardiste et déroutant, Koyaanisqatsi est un délice visuel, amplifié par la musique minimaliste et frémissante de Philip Glass. Sans intrigue, expérimental, certes, mais remarquablement bien construit, et inévitablement enchanteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Petite perle ou chef d’œuvre absolu, que dire sinon que ce film nous embarque dans une épopée humaine faite de vitesse et de folie, une épopée qui transcende et dévoile l'histoire du monde. Cela me rappelle énormément "Playtime" de Tati, de grands espaces où l'homme semble perdu, symétrie et ballets urbains qui s'harmonise en musique, l'homme n'est alors plus qu'un élément de cette chose vivante, un flux ininterrompue qui pose la question de la place du vivant, quand l'homme devient l'outil d'une idéologie commune, De même que Reggio, Tati conserve une fascination pour ce monde mécanisé et technologique, surtout il n'oppose pas Humain et naturel, car les deux découlent de la même destinée, il n'y a donc pas de critique écolo-altermondialiste directe de la part du réalisateur, cela va bien au de-là. Film incroyable à voir absolument.
    tadd
    tadd

    8 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2011
    Une expérience, un voyage, une transe. C'est tout simplement bluffant. Des images magnifiées, pas de paroles et pourtant ca parle.
    Ce film-docu-expérience (je ne saurais le qualifier) m'a hypnotisé...j'adore
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Expérience cinématographique sans commentaire à effet immédiat. Plonger les yeux fermés dans un univers troublant.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Ceux qui ne supportent pas les prétendues digressions de The tree of life voudront peut-être s'enfuir ou se planter une fourchette dans l'oeil en visionnant ce Koyaanisqatsi produit par Coppola. Koya quoi? Rien que le titre suffira à les agacer et à leur faire dire: "encore un film prétentieux et compliqué!". Le titre "Koyaanisqatsi", loin de n'être qu'une sonorité exotique destinée à susciter la curiosité, signifie "vie déséquilibrée, folle, tumultueuse, allant en se désagrégeant, un état d'existence appelant un autre mode de vie" en langage hopi. Le film, sans aucune parole ni commentaire, met en parallèle la Vie et ses 4 éléments ( terre, air, eau, feu) et la volonté prédatrice de l'humanité, qui utilise ce qui est à sa disposition sans gratitude, sans conscience et sans se soucier des conséquences. Les boucles musicales de Philip Glass collent parfaitement aux images, qui donnent parfois le vertige (à tel point qu'on donnait à l'époque un avertissement aux personnes épileptiques, comme maintenant avec certains jeux vidéos). Les scènes en hyper accéléré (novatrices en 1982) montrent la communauté humaine comme une fourmilière, et le flux des voitures évoque un réseau sanguin, une entité organique. La course à la technologie devient incontrôlable, et l'humanité finit par n'être qu'un rouage de la machine (on retiendra la comparaison entre les mégalopoles et les circuits électroniques). Deux autres films suivront: Powaqqatsi et Naqoyqatsi, toujours sur une musique envoûtante de Philip Glass.
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Pas très connu, c'est l'un des rares films muets plutôt récents (1982) qui se permet en plus d'être l'un des tous premiers documentaires écologiques. Mais alors attention, on n'a pas affaire un à un documentaire classique. Musique omniprésente et envoûtante signée Philip Glass, absence de paroles, images de dingue et réalisation impeccable, émotion, humanité, réflexion, voilà tout ce que nous offre Godfrey Reggio en l'espace de 85 minutes. J'ai jamais vu un film pareil. En gros : un OVNI (produit par Francis Ford Coppola), une pure merveille 100% contemplative. J'ai été incroyablement immergé dans ces images, la beauté du message, des ralentis, des accélérés. Tout d'abord, avec en fond la composition incroyable de Philip Glass (que, je sens, je vais écouter en boucle pendant 15 jours et ressemble étrange au "What Had They Done" de Max Richter dans la BO de Valse avec Bachir), on a de belles images de la planète Terre. C'est poétique, c'est lent, c'est immersif au possible. Le réalisateur de génie passe en revue 3 des éléments : la terre avec ces canyons,ces étendues magnifiques, puis l'air avec les nuages en accéléré qui vont jusqu'à former comme des grandes vagues, nous amenant ainsi à l'eau, sa puissance, les ralentis sur des cascades ou des vagues. J'ose me répéter mais dès les premières secondes, on est entièrement entrés dans le film et il est quasiment impossible de s'en décrocher. Un peu comme un Gaspar Noé avec en plus un véritable message sur la vie, très puissant. Au bout d'une vingtaine de minutes, c'est l'Homme qui apparaît, en même temps que le 4e élément : le feu. Symbole de la destruction, on nous montre de quelle façon l'être humain s'est approprié les 4 éléments. Il détruit la terre en posant d'immenses pylones au coeur des paysages, en construisant des immeubles, de grandes villes à n'en plus finir. Il pollue l'air avec ses usines, l'espace avec la circulation automobile, et enfin l'eau en édifiant des barrages. Le feu est ici propre à l'Homme, par le biais des bombes, des fusées, des explosions atomiques, des réacteurs d'avion. L'être humain qui ne cesse de construire, puis de détruire ce qu'il vient de créer (explosion de bâtiments). L'Homme est ici clairement malsain, le message est alors à portée écologique, puis on nous présente les humains comme des fourmis. Le film s'accélère brutalement et on assiste pendant un long moment (une bonne demie-heure) à des scènes accélérées de la vie courante de l'être humain. La circulation dans les villes, vue de façon aussi rapide, est très impressionnante, tout comme les foules de personnes qui se déplacent et se croisent sans même se parler. Le film est percutant, on nous montre toute la technologie, les machines, la société de consommation écoeurante du mode de vie occidental. Car le film se restreint uniquement à cette partie du monde et ne tombe pas dans la comparaison pays riches / pays sous-développés. Notre vie quotidienne nous est montrée d'une façon différente et ça marque. Les images sont vraiment impressionnantes, on voit les êtres humains au coeur d'une grande fourmillière, qui fonctionne à merveille, et on se sent à la fois insignifiants et néfastes pour la planète. Mais le film ne s'arrête pas là, et se ralentit à nouveau brusquement, pendant 20 minutes on a droit à des ralentis sur des individus pris à part, leurs regards, la musique s'est également adoucie et on retrouve la magnifique composition du départ. En filmant ainsi plusieurs personnes individuellement, au milieu de la foule, le réalisateur nous rassure et nous sort de ce pessimisme dans lequel il vient de nous plonger. L'émotion est présente et il y a quelque chose d'extrêmement humain et puissant qui ressort des images, pour finir en apothéose sur cette fusée qui explose au ralenti et tournoie dans les airs... Un lourd message pour conclure le film qui nous laisse totalement sonnés et sous le choc. A voir, et certainement à revoir et revoir. Un pur chef d'oeuvre comme on n'en voit jamais. J'ai hâte de voir Powaqqatsi et Naqoyqatsi qui font partie de la trilogie des "qatsi" (qui veut dire "vie").
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2011
    Un véritable choc. Une expérience cinématographique unique où les images de Godfrey Reggio et la musique de Phillip Glass ne font qu'un pour mettre en questions notre civilisation technologique et notre rapport au monde naturel. Le choix des plans larges et aériens ainsi que de la vitesse et la répétition, aussi bien visuelle que musicale donne une ampleur absolument fabuleuse à ce film. Le genre d'oeuvre que je pourrais probablement regarder des dizaines de fois tant elle est hypnotisante et pleine d'une substance sensorielle et thématique inépuisable. Je donnerai très très cher pour avoir le privilège de le voir sur grand écran même si j'imagine que les projections doivent en être rarissimes.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2011
    Je mets cinq étoiles sans vraiment délibérer, non seulement parce que le film de Godfrey Reggio m'a transporté mais aussi parce que sans lui, le somptueux Baraka de Ron Fricke n'aurait peut-être jamais vu le jour... On retrouve d'ailleurs ce dernier à la lumière du troublant Koyaanisqatsi, première splendeur d'une trilogie rarissime, à travers laquelle la superbe musique de Philip Glass nous chavire et nous envoûte. Film éternel, comme en dehors du temps, qui développe une cinégénie terrestre comme peu d'autres ont été capables de construire, Koyaanisqatsi décrit le mouvement des choses, leur instabilité et leur profusion. Méditation héraclitienne dépourvue de discours verbal, l'expérience de Godfrey Reggio nous entraîne dans un monde tellurique où le genre humain n'a qu'une place secondaire. Images magnifiques, musique inlassable, le voyage de Koyaanisqatsi est une mise à l'épreuve idéale des conventions artistiques, dans la mesure où les attentes du public ne se résument pas au divertissement basique et formaté qui en découle habituellement. A voir, à vivre, et à entendre absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2010
    Un chef d'oeuvre à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2009
    Pendant 1 h 30, c'est un défilé incessant d'images. On en prend plein la vue, on est hypnotisé par le monde qui se présente à nous. On décolle dans le ciel, on rentre dans la matière, on observe des années se dérouler à grande vitesse. Et quand tout s'arrête, on reste immobile, avec l'impression d'avoir vieillit. Mais on comprends enfin le monde dans lequel on vit.
    Un film qui, 20 ans après sa création, marque l'esprit comme jamais.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2009
    S'il fallait un film pour servir d'exemple au concept de film « expérience », ce film de Godfrey Reggio serait un parfait prétendant. Autant l'avouer tout de suite : il faut consentir à un sacré effort pour se laisser pénétrer par un film sans parole, sans intrigue, et qui n'a que pour seul intérêt la force suggestive des images, du montage et du son. Mais c'est le propre du film « expérience » que de laisser une marque différence selon les individus qui s'y confrontent et nul doute que "Koyaanisqatsi" possède ses moments forts, ce souffle intérieur, pour marquer suffisamment chacun qui s'y risque. La nature en mouvement, le monolithisme des villes modernes, la chute interminable d'une fusée peuvent devenir d'intenses moments hypnotiques, surtout que la musique de Philip Glass sait se faire autant entêtante qu'enivrante. En somme, voilà une bien drôle d'expérience qui pourra susciter l'ennui certes, mais saura aussi proposer certains instants de grâce. Difficile de ne pas conseiller de vous y risquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2008
    Une tonne d'images balancées en pleine figure, bercée par une fond musical captivant. Ce film transcende son propre statut.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2008
    Une démonstration du dérèglement planétaire, parfaitement accompagné d'une musique électro. Le tout fait penser à un parent d'"une vérité qui dérange". La démonstration est impeccable, les images superbes et le texte, seulement musical, est pourtant très convaincant. Pas besoin de beaux discours, l'image bien sonorisée suffit à nous convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2007
    Nul besoin de paroles pour ce film, les images et la musique parlent d'elles même. Un chef d'oeuvre selon moi!
    PS: N'oubliez pas de regarder les deux autres films de cette trilogie.
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